Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Pensez à commander vos cartes de voeux, et vos agenda pour 2024 !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Avant Noël, nous expédions tous les articles disponibles de vos commandes ; les reliquats sont livrés ultérieurement.

La baraque des prêtres - Dachau, 1938-1945

Référence : 82763
1 avis
Date de parution : 22 janvier 2015
EAN 13 : 9791021004764
Nb de pages : 320
20.90
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié aujourd'hui
Voir la disponibilité en magasin

Description
De 1938 à 1945, 2 720 prêtres, religieux et séminaristes sont déportés dans le camp de concentration de Dachau, près de Munich. Regroupés dans des "blocks" spécifiques - qui conserveront pour l'histoire le nom de "baraques des prêtres", 1 034 d'entre eux y laisseront la vie. Polonais, Belges, Allemands, Français, Italiens, Tchèques, Yougoslaves : derrière les barbelés de Dachau, l'"universalité de l'Église" est palpable. Ces hommes qui, dans une Europe encore christianisée, jouissaient d'un statut respectable, parfois éminent, se retrouvent projetés dans une détresse absolue. La faim, le froid, les maladies, le travail harassant, les coups des SS et des kapos, les expériences médicales ou les transports d'invalides ont raison de ces hommes de tous les âges. Quelques-uns sombreront dans le désespoir et s'effondreront, d'autres - la grande majorité d'entre eux - ne fléchiront pas, peut-être soutenus par leur foi. Partageant le sort commun des déportés, les prêtres de Dachau s'efforcent de maintenir intacte leur vie spirituelle et sacerdotale. Une chapelle, la seule autorisée dans tout le système concentrationnaire, leur apporte un secours considérable. Cette expérience unique dans l'histoire de l'Église éclaire d'un jour nouveau les rapports entre le nazisme et le christianisme. Près de 70 ans après sa libération, le camp de concentration de Dachau demeure le plus grand cimetière de prêtres catholiques du monde. 
Guillaume Zeller est le rédacteur en chef de DirectMatin.fr. Aux éditions Tallandier, il a déjà publié Oran, 5 juillet 1962. Un massacre oublié (2012) et Un prêtre à la guerre avec l'abbé Christian Venard (2013).
TitreLa baraque des prêtres - Dachau, 1938-1945
Auteur ZELLER (Guillaume)
ÉditeurTALLANDIER (EDITIONS)
Date de parution22 janvier 2015
Nb de pages320
EAN 139791021004764
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)22
Largeur (en mm)105
Hauteur (en mm)215
Poids (en Kg)0.41
Critique du libraire
"Les prêtres qu'évoque Guillaume Zeller, justement, ont payé d'un prix fort, du prix extrême, leur amour du Christ et leur fidélité à Jésus prêtre."
Les avis clients
Un livre à la gloire des prêtres déportés
5/5 L'homme nouveau .
.----. Journaliste de grand talent, Guillaume Zeller est aussi un historien passionnant. Ce livre paru une première fois en 2015, puis en version de poche en octobre 2017, s’attache à une page peu connue de la déportation. Entre 1938 et 1945, 2 720 prêtres, religieux et séminaristes ont été déportés à Dachau. Au total, 1 034 d’entre eux y ont laissé leur vie. Pourquoi y revenir aujourd’hui ? Tout simplement, parce que nous sommes lassés que l’on ne parle plus des prêtres que sous l’aspect des scandales sexuels, englobant d’un même mouvement ceux qui hier comme aujourd’hui ont été fidèles à leur sacerdoce. Les prêtres qu’évoque Guillaume Zeller, justement, ont payé d’un prix fort, du prix extrême, leur amour du Christ et leur fidélité à Jésus prêtre. D’où venaient ces prêtres? De tous les territoires occupés par les nazis ! Parmi eux, deux évêques, Mgr Piquet et Mgr Kozal. Regroupés dans des « bloks » spécifiques, ces prêtres vivront une descente en enfer tout en maintenant allumée l’étincelle d’une vie spirituelle et religieuse, dans un univers où tout espoir, même humain, semble banni. Comme les autres déportés, ils sont confrontés aux coups, au travail permanent, à la faim et aux maladies. Certains sombrent par faiblesse. La grande majorité tient le coup. Fait incroyable, une chapelle leur est allouée alors que de son côté l’archevêque de Munich a érigé le camp en doyenné. Sans jamais tomber dans le voyeurisme rétrospectif, Guillaume Zeller raconte la survie de ces déportés, les moments d’horreur comme ceux où la joie parvient malgré tout à vaincre la haine au sein même de son empire. Il ne décrit pas l’existence de matricules, mais celle d’hommes de chair et d’os chez lesquels les droits de l’âme n’ont jamais abdiqué. Il va plus loin, pourtant. Il décrypte l’opposition fondamentale du nazisme envers le christianisme, s’interroge sur la sainteté dont il indique qu’elle n’est pas le seul apanage des grandes figures que furent Maximilien Kolbe ou Édith Stein. Il montre aussi les changements que cette expérience de déportation produira au sein du catholicisme : œcuménisme ou affirmation de la dignité de la personne, par exemple. Un passage du livre qui aurait mérité d’être mis en perspective avec les autres facteurs historiques qui ont joué dans les domaines abordés. Sa conclusion sur la déposition de Mgr Majdanski au procès d’un ancien SS est une belle ouverture sur le « mystère du pardon ». La vraie défaite du nazisme ! [ Rédigé par Philippe Maxence le 05 octobre 2018 dans " L'homme nouveau " ]