C'était le bonheur... mais il suffit d'un accident de voiture pour que ce bonheur s'évanouisse à jamais. Veuve à trente ans, Marie-Thérèse Brugeois fait le dur apprentissage de la solitude. Ces cahiers tenus presque au jour le jour sont pour elle un refuge. A travers eux, elle fait le point et, si elle évoque parfois le passé avec nostalgie, elle a le courage de vivre dans le présent. Pour l'avenir.
Dans les trois premiers volumes, Le temps de la solitude, Contre vents et marées et L'éclaircie, Marie-Thérèse nous a conté son expérience de jeune veuve.
C'est toujours le temps de la solitude. C'est encore la lutte contre vents et marées, mais à force de courage, on voit quand même poindre l'éclaircie. L'éducation des enfants, son travail de romancière, l'acceuil de ceux qui demandent un peu de réconfort, un conseil ou, tout simplement, qu'on les écoutent, le ménage, les petits drames, les gros soucis, l'acceptation journellement renouvellée de la solitude, tout cela constitue un art de vivre..., l'inépuisable art de vivre, qui permet à toutes et à tous d'exprimer son tempérament, ses dons, son héritage culturel, son goût.