Juan Peron - Qui suis-je ?
Référence : 79696
2 avis
Date de parution : 1 décembre 2013
Éditeur : PARDES (EDITIONS)
EAN 13 : 9782867144721
Nb de pages : 128
12.00 €
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Description
Le charismatique général Juan Domingo Perón catalysait sur sa personne les soutiens les plus enthousiastes comme les manifestations d'hostilité les plus véhémentes. Incarnation moderne d'un caudillisme éclairé, Perón avait la carrure de l'emploi : larges épaules, encolure de boeuf, visage de catcheur.
L'Argentine péroniste était-elle pour autant une dictature, comme auraient voulu le faire croire ses adversaires, plus particulièrement les États-Unis ? Non, c'était un État fort et indépendant qui tentait de creuser le sillon d'une troisième voie entre un capitalisme national ou anonyme, exploiteur du peuple, et un marxisme castrateur des libertés. Dans un pays encore dominé dans ses zones rurales par le latifundisme et, dans sa sphère commerciale et bancaire, par les Anglo-Saxons, le justicialisme rencontra partout dans le pays un écho favorable et une adhésion profonde du petit peuple.
Dans ce "Qui suis-je ?" Perón, l'auteur montre encore comment, dans sa conquête du coeur des Argentins et dans la mise en oeuvre de sa politique, sa femme, l'inoubliable Eva Duarte, la petite "bâtarde de la pampa", illumina d'une lueur fulgurante les huit années passées à ses côtés. Par ses actions caritatives, elle deviendra l'idole du péronisme, la "Madone des sans-chemise"...
Ce couple mythique restera toujours comme une sorte de référence transcendant les générations dont se réclament encore, même si c'est du bout des lèvres, les actuels dirigeants de l'Argentine néopéroniste, libéraux ou sociaux-démocrates.
L'Argentine péroniste était-elle pour autant une dictature, comme auraient voulu le faire croire ses adversaires, plus particulièrement les États-Unis ? Non, c'était un État fort et indépendant qui tentait de creuser le sillon d'une troisième voie entre un capitalisme national ou anonyme, exploiteur du peuple, et un marxisme castrateur des libertés. Dans un pays encore dominé dans ses zones rurales par le latifundisme et, dans sa sphère commerciale et bancaire, par les Anglo-Saxons, le justicialisme rencontra partout dans le pays un écho favorable et une adhésion profonde du petit peuple.
Dans ce "Qui suis-je ?" Perón, l'auteur montre encore comment, dans sa conquête du coeur des Argentins et dans la mise en oeuvre de sa politique, sa femme, l'inoubliable Eva Duarte, la petite "bâtarde de la pampa", illumina d'une lueur fulgurante les huit années passées à ses côtés. Par ses actions caritatives, elle deviendra l'idole du péronisme, la "Madone des sans-chemise"...
Ce couple mythique restera toujours comme une sorte de référence transcendant les générations dont se réclament encore, même si c'est du bout des lèvres, les actuels dirigeants de l'Argentine néopéroniste, libéraux ou sociaux-démocrates.
Titre | Juan Peron - Qui suis-je ? |
Auteur | ROLINAT (Jean-Claude) |
Éditeur | PARDES (EDITIONS) |
Date de parution | 1 décembre 2013 |
Nb de pages | 128 |
EAN 13 | 9782867144721 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 9 |
Largeur (en mm) | 140 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0.19 |
Biographie
Jean-Claude ROLINAT (1944 - ) Né en 1944, Jean-Claude Rolinat fit une grande partie de sa carrière au Conseil régional d'Ile-de-France... Voir plus
Les avis clients
Décès .
5/5 Lectures Françaises / 1974 .
.----. BUENOS-AYRES. -- La mort du général Peron pose un grave problème à Mme Maria Estella Martinez de Peron, vice-présidente de la République argentine et successeur de son mari. Tiraillée entre les syndicats péronistes et les milieux d'affaires, entre M. José Gelbard, israélite et ministre de l' Economie, et M. José Lopez Rega, antisémite et chef du secrétariat particulier, elle aura beaucoup de mal à se maintenir. ( numéro 208-209 ; septembre 1974 ).
Un écho ...
5/5 Lectures Françaises / 1973
.----. BUENOS-AYRES.-- Le général Peron a quitté l'Argentine le 14 décembre. Au cours de son séjour, il a fait des déclarations jugées socialistes, notamment au cours de sa conférence de presse du 25 novembre où il a prôné l'exemple péruvien et mis en cause la " Synarchie internationale " qui l'a vaincu en 1955. Les autorités argentines ont non seulement interdit au général Peron de se présenter aux élections présidentielles prochaines, mais elles lui ont fait également défense de participer à la campagne électorale. C'est son ami et partisan M. Hector Campora qui a été désigné par le Congrès du Justicialisme. L'actuel gouvernement argentin espère que les voix non péronnistes qui se seraient portées sur le nom de l'ancien chef de l'Etat s'éparpilleront sur divers candidats. ( numéro 189 - janvier1973 ).