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Journal d´un curé de campagne

Référence : 104657
1 avis
Date de parution : 1 septembre 2018
Collection : LITTERATURE DOC
EAN 13 : 9782253162865
Nb de pages : 352
8.90
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Description
"J'ai résolu de faire le journal d'un jeune prêtre, à son entrée dans une paroisse. Il va chercher midi à quatorze heures, se démener comme quatre, faire des projets mirifiques, qui échoueront naturellement, se laisser plus ou moins duper par des imbéciles, des vicieuses ou des salauds, et alors qu'il croira tout perdu, il aura servi le bon Dieu dans la mesure même où il croira l'avoir desservi. Sa naïveté aura eu raison de tout." G.B.
Un jeune prêtre vient d'être nommé curé d'Ambricourt, dans le nord de la France. Sa foi, sincère et profonde, son enthousiasme se heurtent rapidement à l'indifférence, à la lâcheté de ses paroissiens. Son désespoir, ses doutes, sa foi, ses tourments, c'est sur un cahier d'écolier qu'il va les confesser.
Grand prix du roman de l'Académie française en 1936, l'année de sa parution, Journal d'un curé de campagne est considéré comme l'un des chefs-d'oeuvre de la littérature française du XXe siècle.
TitreJournal d´un curé de campagne
Auteur BERNANOS (Georges)
ÉditeurLE LIVRE DE POCHE (EDITIONS)
Date de parution1 septembre 2018
Nb de pages352
CollectionLITTERATURE DOC
N° CollectionLP 033590
EAN 139782253162865
PrésentationPoche
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)110
Hauteur (en mm)178
Poids (en Kg)0.18
Critique du libraire
" On pourra saisir dès 19 ans l'âpre beauté de cet ouvrage, mais il ne plaira pas à tout le monde. C'est une tranche de vie, celle d'un prêtre malade. C'est dire que le ton n'est pas joyeux. "
Les avis clients
" âpre beauté de cet ouvrage "
5/5 Culture et Lectures des Jeunes.
.----. Un jeune prêtre, d'origine modeste, est nommé curé d'Ambricourt, un pauvre village baignant d'ennui. Il tient son journal, pour fixer ses pensées ; note, sans choisir, ce qui lui passe par la tête. A travers ces pages, ses problèmes personnels et paroissiaux apparaissent. Il nous parle, avec simplicité, de ses projets, de ses faux pas, de ses démêlés avec les gens du château et les enfants du catéchisme. On partage les épreuves spirituelles accompagnant sa recherche assoiffée de Dieu, ainsi que les souffrances occasionnées par son estomac. Il transcrit ses discussions, en particulier avec le curé de Torcy, précieux ami et bon conseiller, ou avec le docteur Delhende, vieil anti-clérical. Cependant son trop grand zèle, en plus de faire naître l'hostilité du village et la méfiance de ses supérieurs, ruine sa santé. Il va en ville consulter un spécialiste, qui diagnostique le cancer. Il a une crise en rendant visite à l'un de ses anciens camarades de séminaire et meurt chez ce prêtre défroqué. Sa dernière parole, avant de rejoindre Dieu, est pleine d'espoir : "tout est grâce". Ce récit montre les aspects naturels et surnaturels de la vie d'un prêtre en contact avec Dieu et ses frères. Il ne faut pas y chercher de thèse. Les conversations sur le rôle de l'Eglise, de la pauvreté, des saints, de l'armée ou de la petite bourgeoisie ne constituant pas des prises de position de l'auteur. Tout le livre est parsemé de remarques d'une grande profondeur spirituelle, p. 98, par exemple : "Le péché contre l'espérance, le plus mortel de tous, et peut-être le mieux accueilli, le plus caressé. Il faut beaucoup de temps pour le reconnaître, et la tristesse qui l'annonce, le précède, est si douce. C'est le plus riche des élixirs du démon, son ambroisie. P. 108 "cette expression de "perdre la foi" comme on perd sa bourse ou un trousseau de clefs m'a toujours paru un peu niaise". Ou p. 127 : "le monde du mal ne sera toujours qu'une ébauche d'une création hideuse, avortée, à l'extrême limite de l'être". POUR QUI CE LIVRE ? : On pourra saisir dès 19 ans l'âpre beauté de cet ouvrage, mais il ne plaira pas à tout le monde. C'est une tranche de vie, celle d'un prêtre malade. C'est dire que le ton n'est pas joyeux. [Culture et Lectures des Jeunes , numéro VIII - Noël 1968 ]