Journal de guerre 1939-1942 du capitaine de vaisseau Georges Van Gaver suivi du récit du

Son père était Officier de Marine, mort d'épuisement durant le Premier conflit mondial. Georges van Gaver est à son tour Marin par filiation, par goût, par volonté de servir la France lorsqu'éclate la seconde guerre mondiale. Il prend alors sa plume et commence la rédaction de son Journal de Guerre.
Au fil des pages et des semaines, on découvre le quotidien, les valeurs et l'engagement de la Marine Nationale, "la Royale", de ses hommes et de ses bâtiments. La guerre est courte, le désespoir né de la défaite intense. Renforcé même par la haute solitude d'une Marine invaincue et qui pourtant va boire le calice jusqu'à la lie, subir les retournements d'alliance, les trahisons, puis la routine des missions nouvelles de protection des convois de ravitaillement.
Le texte est beau, sobre et précis. Il éclaire d'un jour nouveau cette période 1939-1942, telle qu'elle fut vécue par un Capitaine de vaisseau de la Flotte de Haute-Mer, celle-là même qui disparut dans son entier, à l'aube du 27 novembre 1942.
Le Journal de Guerre du Capitaine de vaisseau Georges van Gaver est accompagné du récit du Sabordage de la Flotte à Toulon écrit à chaud par son ami le lieutenant de Vaisseau Louis Grinda. Les deux textes ont été rassemblés et présentés dans cette forme par son fils Gabriel van Gaver.