Journal d´un civil pendant la Guerre - T 2 - 1916-1919
Référence : 108544
Date de parution : 22 avril 2019
Éditeur : EDILYS (EDITIONS)
EAN 13 : 9791094912584
Nb de pages : 302
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Description
Extraits du Journal :
26 février 1916. L'angoisse est grande. Les Allemands font une attaque à mort.
10 mars 1916. Le caractère apocalyptique, le trait satanique de cette guerre se dévoile de plus en plus.
12 mars 1916. Castelnau réunit un conseil de guerre, prend sur lui de remplacer le général en pleine bataille. Il appelle Pétain, se rend compte des positions, ordonne de tenir. C'est par un homme de grande piété que Dieu devait rétablir nos affaires.
6 novembre 1916. Dans la journée, comme je travaillais à mon bureau, on m'apporte un télégramme. Il est de Nicolas-René : "Louis blessé très légèrement, une balle en séton dans le mollet droit. Soyez sans inquiétude." [Nicolas-René et Louis, fils de René Bazin, sont officiers.]
26 mars 1918. Quelle dinde il a fallu, au premier jour de la guerre, pour ordonner à nos armées de reculer de dix kilomètres, tout le long de la frontière ! Je crois qu'elle s'appelait Viviani.
30 juillet 1918. Je reviens de visiter la mère Hamelin. Elle nous a parlé de ses deux gars, un cavalier, un infirmier, qui n'en peuvent plus.
Ô mon Dieu, cette victoire, quand nous n'avons plus de forces, donnez-la vite ! Il n'y aura bientôt plus que des mères, des veuves en deuil, des vieux, des enfants et des étrangers sur le sol.
2 janvier 1919. Louis Bricard revient d'Alsace reconquise, ravi de l'enthousiasme avec lequel on a accueilli les soldats français.
26 février 1916. L'angoisse est grande. Les Allemands font une attaque à mort.
10 mars 1916. Le caractère apocalyptique, le trait satanique de cette guerre se dévoile de plus en plus.
12 mars 1916. Castelnau réunit un conseil de guerre, prend sur lui de remplacer le général en pleine bataille. Il appelle Pétain, se rend compte des positions, ordonne de tenir. C'est par un homme de grande piété que Dieu devait rétablir nos affaires.
6 novembre 1916. Dans la journée, comme je travaillais à mon bureau, on m'apporte un télégramme. Il est de Nicolas-René : "Louis blessé très légèrement, une balle en séton dans le mollet droit. Soyez sans inquiétude." [Nicolas-René et Louis, fils de René Bazin, sont officiers.]
26 mars 1918. Quelle dinde il a fallu, au premier jour de la guerre, pour ordonner à nos armées de reculer de dix kilomètres, tout le long de la frontière ! Je crois qu'elle s'appelait Viviani.
30 juillet 1918. Je reviens de visiter la mère Hamelin. Elle nous a parlé de ses deux gars, un cavalier, un infirmier, qui n'en peuvent plus.
Ô mon Dieu, cette victoire, quand nous n'avons plus de forces, donnez-la vite ! Il n'y aura bientôt plus que des mères, des veuves en deuil, des vieux, des enfants et des étrangers sur le sol.
2 janvier 1919. Louis Bricard revient d'Alsace reconquise, ravi de l'enthousiasme avec lequel on a accueilli les soldats français.
Titre | Journal d´un civil pendant la Guerre - T 2 - 1916-1919 |
Auteur | BAZIN (René) |
Éditeur | EDILYS (EDITIONS) |
Date de parution | 22 avril 2019 |
Nb de pages | 302 |
EAN 13 | 9791094912584 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 23 |
Largeur (en mm) | 160 |
Hauteur (en mm) | 220 |
Poids (en Kg) | 0.45 |
Biographie
René BAZIN (1853-1932) René Bazin est né à Angers en 1853, dans une famille d'origine angevine et parisienne, et manifeste très vite son inclination pour l'écriture. Voir plus
Critique du libraire
Suite du Tome I, Journal intime de René Bazin, inédit publié à partir des Cahiers manuscrits, écrits par l'académicien pendant la première Guerre mondiale (Fonds RB des Archives départementales de Maine-et-Loire.) Ouvrage illustré de photographies familiales (Fonds de l'Association des Amis de René Bazin). Plus de 500 notes historiques ou biographiques, et un Index des noms cités, en facilitent la lecture. Commencé en 1916, ce Tome II s'achève en avril 1919.