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Jeanne d´Arc - Le procès de Rouen 21 février - 30 mai 1431

Référence : 104422
4 avis
Date de parution : 13 janvier 2016
EAN 13 : 9782251445618
Nb de pages : 320
26.00
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Description

Le 21 février 1431 s'ouvre l'un des plus fascinants et décisifs procès de l'Histoire : celui de Jeanne d'Arc.

Cette jeune fille de 19 ans, prétendue analphabète, hallucinée, hérétique, sera en moins de cent jours condamnée à être brûlée vive.

Dès le premier interrogatoire, les juges, Cauchon en tête, assènent les coups. Ils sont abbés, docteurs en théologie, familiers du droit canon, décidés à la faire plier.

Dès sa première parole, Jeanne, seule à la barre, déjoue les pièges des hommes d'Église et de loi. Elle fait preuve d'un ton libertaire, habile et plein d'humour qui les déstabilise par la force de sa sincérité.
Les voix, puisque c'est là l'essentiel, portent.

Cent jours durant, va se jouer, en cette froide salle d'audience, l'éternel combat de la vérité.

Tout procès se conclut dès la première audience. Jacques Trémolet de Villers, plaideur des plus importants procès politiques de ces dernières décennies, décrypte les paroles échangées et nous livre, en voix off, son commentaire jour après jour.

Il introduit son lecteur dans la salle, lui fait comprendre les convictions des parties, et surtout lui fait saisir le courage sensible du personnage de Jeanne, jusqu'à craindre l'issue...
ll y a du bon dans la procédure. Elle conserve, comme des pierres précieuses dans une châsse, un véritable trésor, et demeure en dernière analyse la seule raison sérieuse d'organiser la justice des hommes. Le texte intégral du procès, seul témoignage à faire véritablement entendre Jeanne, a été élaboré, de façon minutieuse, à partir des actes authentiques (les minutes conservées en latin et en français), vérifiés aux meilleures sources et complétés par les dépositions du procès d'annulation.

Jacques Trémolet de Villers a plaidé de nombreuses affaires civiles et pénales à caractère politique, idéologique et médiatique. Écrivain, il a publié une biographie du célèbre avocat du XIXe siècle Pierre-Antoine Berryer, Aux marches du palais, de même que Heureux qui comme Ulysse, commentaire de son anthologie de la poésie française Vingt-quatre poèmes que nous devrions savoir par coeur pour les dire à nos enfants. Il poursuit son travail avec cet "Évangile selon Pilate" qu'est le procès de Jeanne d'Arc.

TitreJeanne d´Arc - Le procès de Rouen 21 février - 30 mai 1431
Auteur TREMOLET DE VILLERS (Jacques)
ÉditeurBELLES LETTRES (EDITIONS)
Date de parution13 janvier 2016
Nb de pages320
EAN 139782251445618
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)24
Largeur (en mm)159
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.54
Critique du libraire
L'auteur, avocat, lit et commente en détail tout le procès, reconstitué avec grande minutie. Un ouvrage magnifique qui restitue le combat mené par Jeanne face à ses juges bien décidés à la conduire au bûcher. Seule une envoyée de Dieu pouvait, aux portes de la mort, rendre un tel témoignage à la vérité, pour Dieu, pour la France et pour son roi. ----------------Jacques Trémolet de Villers, bien connu pour les affaires politiques qu'il a plaidé, nous fait entrer dans le tribunal pour suivre "l'affaire Jeanne" au jour le jour. Un ouvrage magnifique qui rend hommage au courage et à l'habileté de notre sainte patronne face à l'iniquité de ce procès et des juges bien décidés à la condamner.Précision : il existe une édition de poche sur ce site.
Les avis clients
Livre magnifique qui m'a fait découvrir une sainte
5/5 Shanti
Ce livre est magnifique et fut pour moi une révélation. On y découvre à travers ses pages une sainte, vierge et martyre, pour qui Dieu est toujours premier servi. C'est de plus criant d'actualité car les épreuves qu'elle à dû subir sont les mêmes aujourd'hui. Obéissance, unité de l'église, devoirs envers Dieu, importance des sacrements, royauté sociale de Notre Seigneur Jésus Christ. Autant de sujets qui nécessitent une étude approfondie de nos jours. Jeanne est sainte de France, prions avec elle et demandons lui d'intercéder pour nous afin que Notre Seigneur retrouve son royaume en France.
LE PROCÈS VU PAR UN AVOCAT
5/5 L Homme Nouveau n 1616 4 juin 2016 p 12
Voilà un livre qui fera grincer des dents tous les matérialistes, contempteurs du surnaturel, pourfendeurs de la foi, des visions, apparitions, miracles et, surtout, tous ceux qui, jusque dans l'Église et parfois jusque dans l'épiscopat, tiennent pour contraire à leur idée du divin que Dieu ose s'immiscer dans l'Histoire des hommes, ou encore, prenne fait et cause en faveur de la France. Cauchon, lumière au sein de cette su-prême lumière que se pensait l'Univer-sité de Paris, faiseuse de rois et de papes, juge absolu et autoproclamé en matière de foi, dénonçait déjà cette possibilité... Jacques Trémolet de Villers s'en moque. Il est vrai qu'il ne tient pas l'évêque de Beauvais en très haute estime. Pour lui comme pour Jeanne, que le Christ, « vrai roi de France » qui « aime les Francs » s'intéresse aux destinées de son royaume terrestre est évidemment normal. Quitte à manifester envers ce pays une étonnante prédilection... Fort de cette certitude, avec son regard acéré d'avocat rompu aux turpitudes des procès politiques, Maître Trémolet de Villers reprend, en les commentant, les analysant, en soulignant les dérives scandaleuses, les actes du procès de condamnation de Jeanne. Face à ces juges vendus et corrompus, ces «Français faillis» mus par la haine de l'adversaire politique, se dresse, seule en apparence, une jeune fille de 19 ans, «ignorante en tout, fors en matière de guerre », lumineuse, ingénue, insolente et rieuse, qui incarne tout ce que ces hommes méprisent : la femme, le peuple, le laïcat, l'ignorance. Ils s'acharneront à la briser, oubliant les devoirs de leur sacerdoce ou de leur épiscopat, violant sans honte le secret de la confession, exerçant un ignominieux chantage aux sacrements en échange d'une rétractation de l'accusée. En vain. Parce que, derrière la solitude apparente de Jeanne, se dressent ses conseils qui ont nom les archanges Michel et Gabriel, patrons du Royaume, et les martyres Catherine et Marguerite, ces « voix » qui se font l'écho du Paraclet, le Défenseur suprême. Jamais peut-être avons-nous eu tant besoin d'entendre redire ces promesses du Ciel qui interdisent, en dépit de tout, de douter de la survie et du salut de la France. <p align="right">ANNE BERNET <a href= http://www.hommenouveau.fr/ target=_blank>www.hommenouveau.fr</a>
Magnifique !
5/5 TV Libertés
.----. Présentation de l'émission : Livre Libre - G. Collard/J. Trémolet de Villers : le procès de Jeanne d'Arc “Je ne sais pas sur quoi vous me voulez interroger. Par aventure, me pourriez-vous demander telles choses que je ne vous dirais point”. Telle est la première réponse de Jeanne d’Arc à son procès. Le ton est donné et remarquablement restitué par Jacques Trémolet de Villers, écrivain et brillant avocat qui, depuis 50 ans, se passionne pour les causes les plus difficiles. L’auteur présente tous les actes du procès de Rouen, vérifie toutes les sources et nous propose de suivre les audiences et de découvrir la subtile ligne de défense de la Saint et héroïne de la Patrie. Le livre est magnifique.
JEANNE D'ARC, LE PROCÈS DE ROUEN
5/5 Una Voce n 307 mai juin 2016 p 28
L'extraordinaire et tragique destinée de Jeanne la Lorraine, son épopée pour rendre la France à son roi et son roi à sa légitimité ne peuvent laisser aucun Français indifférent. Pour intervenir dans l'histoire de notre pays, Dieu a choisi cette toute jeune fille lumineuse, solaire, courageuse, obéissante à Sa volonté, bref un chef d'oeuvre de la création, capable de préférer l'être au paraître et de placer la réalité bien au dessus de l'apparence. Reprenant dans l'âge mûr, la lecture des minutes du procès de Jeanne qu'il considérait comme la sainte de la patrie, comme une héroïne nationale vénérable, Jacques Trémolet de Villers reconnaît s'être aperçu tardivement que, de Jeanne, il n'avait pas vu grand-chose dans sa jeunesse, quand il avait à peu près l'âge de Jeanne. Les années et l'expérience aidant, au terme d'une carrière d'avocat frotté au monde des prétoires, accusés et magistrats, il s'est rendu compte, en relisant les scènes extraordinaires de ces audiences, qu'il découvrait Jeanne. Du 21 février 1431, au 3 mars, les audiences furent publiques. Elles eurent lieu dans la chapelle, puis dans la salle de parement du château de Rouen. Les juges, l'évêque de Beauvais Pierre Cauchon, d'autres évêques, des pères abbés, des théologiens, des clercs savants, qui avant même l'ouverture du procès savaient quelle devait en être l'issue, se sont aperçus que Jeanne par ses réponses hardies, pertinentes et inattendues commençait à rallier l'auditoire. Aussi les séances devinrent-elles sans public et se déroulèrent-elles désormais dans la prison où était incarcérée la Pucelle, sauf celle du 27 mars et celles des 2 et 9 mai : celle du 27 mars, Cauchon ayant déclaré clos le procès préparatoire, ce jour-là sont soumis à Jeanne les 70 articles de l'acte d'accusation et Jeanne d'affirmer : « Je crois bien que Notre Saint Père le Pape de Rome, et les évêques et autres gens d'Église sont pour garder la foi chrétienne, et punir ceux qui défaillent. Mais, quant à moi, de mes faits je ne me soumettrai fors seulement à l'Église du ciel, c'est à savoir à Dieu, à la Vierge Marie, et Saints et Saintes de Paradis. Et je crois fermement que je n'ai point défailli en notre foi chrétienne, et n'y voudrais défaillir ». Avec la même vigueur, avec la même fermeté, elle répondra au questionnaire suivant : « Je le nie ». Il faut savoir qu'il y a une manière d'essayer de déstabiliser un accusé en lui posant des questions fumeuses, en revenant sur ces interrogations sous une autre forme pour le troubler, l'amener à dire ce qu'il tenait à cacher. Jeanne répond toujours clairement, faisant confiance à Dieu et à ses voix.... Elle renvoie les hommes d'Église à leur mission, à leur devoir. C'est souvent elle qui les embarrasse, mais ils ne peuvent perdre la face. Elle déjoue les pièges des lâches et ne se laisse pas prendre à la cautèle des juges. Elle tente de gagner du temps. C'est naturel. Mais toujours, elle répond aux tracasseries, par des paroles de respect, de discrétion, à l'égard de Dieu, des archanges Michel et Gabriel et des saintes Catherine et Marguerite. - « J'aime mieux mourir, dit-elle, que révoquer ce que j'ai fait du commandement de Notre Seigneur ». Elle accomplit sa mission. Elle rassure à Chinon Charles VII lui affirmant qu'il est bien le fils de Charles VI et qu'il peut légitimement se faire sacrer à Reims. Elle se comporte en vrai chef de guerre et c'est en ce seul domaine qu'elle peut prétendre savoir quelque chose. Pour le reste, on connaît les grandes lignes de son histoire. Mais Jacques Trémolet de Villers montre très bien que, dans ce procès, ses réponses sont surprenantes de bon sens. Elles sont inspirées. À la lecture de ces minutes commentées, nous sommes souvent étonnés par l'aisance manifestée par l'accusée (accusée faussement comme dans un procès soviétique) devant ses juges. Le retour récent de son anneau en France rend la scène où la question lui est posée encore plus touchante : « Pourquoi regardiez vous votre anneau avant de faire telle ou telle chose »? « Par plaisance », répondit-elle, « et par amour de mes parents ». Femme soldat, bergère, Jeanne s'exprime dans un français remarquable. Il est vrai qu'elle a fréquenté depuis son engagement dans la campagne de France des personnages importants, qu'elle les a entendus et admirés, mais aussi imités avec bonheur. Ne pourrait-elle pas figurer parmi les docteurs de l'Église ? En effet, Jeanne enseigne par sa parole et par sa vie. « Elle vit, dans son âme et dans sa chair, le mystère de la fidélité et de l'obéissance à l'Église. (Elle) enseigne sur le rapport de l'ordre surnaturel et de l'ordre naturel, elle enseigne sur le droit de la guerre et le droit de faire la guerre et les conditions de la légitimité de son pouvoir. Jeanne enseigne sur le droit qu'ont les juges de juger et sur les limites de ce droit qui est le droit lui-même... » L'envoi qui est à la fin du volume nous permet de cerner mieux encore le rôle de Jeanne, en la confrontant en quelque sorte à l'Église, à la laïcité, au Roi, aux anges, aux miracles... Que de perspectives nouvelles ouvertes sur son rapport à la politique, à la justice ! Quelle richesse ! Quel bonheur français de voir Dieu s'occuper de notre patrie en envoyant Jeanne. Et tout s'explique ici par la transcendance. À 13 ans déjà, Jeanne disait qu'elle avait entendu « la voix de Dieu pour l'aider à se gouverner ». <p align="right">Jacques Dhaussy <a href= http://www.unavoce.fr/ target=_blank>www.unavoce.fr</a>