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CHN N° 15 - Jean-Pierre Stirbois - De l´engagement solidariste à la percée du Front national

Référence : 106666
3 avis
Date de parution : 1 novembre 2018
EAN 13 : 9782367980508
Nb de pages : 158
20.00
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Description
Sommaire :
Chronologie
Le bâtisseur du Front national
Témoigna d'Alain de Benoist
Du mouvement Jeune révolution au solidarisme
Jean-Pierre Stirbois avant le Front national
Le suicide d'Alain Escoffier
Le second du Menhir
La victoire du militantisme
Un exemple qui nous oblige et qui nous lie
Le cas Michel Collinot
L'artisan de la réunification
Témoignage de Massimo Magliaro
Le secret d'un best-seller politique
Témoignage de Pierre Vial
Carl Lang se souvient
Le grand précurseur de la lutte contre l'immigration
Cahier photos
Critique du libraire
« Jean-Pierre Stirbois. Du solidarisme au Front national. Né en 1945, Jean-Pierre Stirbois est mort jeune, à 43 ans, en 1988, dans un accident de voiture. Il fut et reste une figure marquante du courant national français. Dès 1965, il milita au Comité Tixier-Vignancour, lors de l'élection présidentielle. Puis fut ensuite l'un des animateurs de L'Union solidariste, avant de rejoindre les rangs du Front national, en 1977, dont il fut candidat aux élections législatives de 1978. Son ascension y fut rapide : membre du comité central, il entra au bureau politique à la fin de la même année, et devint peu après secrétaire général, chargé en particulier d'élaborer la stratégie de campagnes afin d'obtenir des résultats probants pour aider l'émergence du mouvement jusqu'au niveau national. Fort de son sens de l'organisation et de son dynamisme, il réussit le premier "coup de tonnerre" du Front en étant élu conseiller municipal, puis nommé adjoint du maire, à Dreux, en 1983. L'année suivante, il connut un deuxième succès avec une percée historique aux élections européennes, qui lui valut de devenir député, avant d'être élu à l'Assemblée nationale en 1986, deux ans avant sa disparition. « Ses amis ont souhaité, pour commémorer ce triste trentième anniversaire, lui rendre hommage en réunissant un recueil de textes amicaux et de témoignages de sympathie et de souvenirs, réunis et présentés sous la direction de Franck Buleux. Ils sont signés par Françoise Monestier, Francis Bergeron, Carl Lang, Philippe Randa, Jean-François Touzé, Jean-Claude Vallé, Alain de Benoist, Massimo Maglioro et Pierre Vial. Dans son texte de présentation (40 pages), F. Buleux a dit de lui : "Cet organisateur né, ce fin politique, parfois discret mais terriblement efficace n'a pas été remplacé et sa disparition a laissé non seulement le FN, mais plus généralement le mouvement national orphelin d'un homme qui avait su emmener un parti vers les portes du succès". L'ensemble est illustré de plusieurs photographies. « En 1985, il avait rédigé, avec Jean-François Jalkh, Dossier Immigration (Éd. Archives ouvertes de National Hebdo). » Jérôme Seguin, dans Lectures Françaises n° 743 (mars 2019)
Les avis clients
Souvenons-nous de Jean-Pierre Stirbois!
5/5 MEDIAS-PRESSE.INFO
.----. Anniversaire ce jour 05/11/2019 . N’oublions jamais notre ami et camarade de combat Jean-Pierre STIRBOIS, disparu il y a aujourd’hui 31 années dans un tragique accident de la route. Des « Jeunes Tixier-Vignancour » à la Présidentielle de 1988, en passant par le célèbre « Tonnerre de Dreux », Jean-Pierre STIRBOIS aura été un extraordinaire fédérateur, un militant infatigable, un Secrétaire Général exceptionnel, un travailleur acharné. Son unique combat était de servir Jean-Marie LE PEN et le Front National pour le salut de la France. Suivons sans cesse l’exemple de cet homme admirable et unique à qui nous devons tant. Qu’il intercède pour nous auprès de notre Sainte Patronne Jeanne d’Arc afin qu’elle nous aide à persévérer, jour après jour, à temps et à contre temps. Que Jean-Pierre STIRBOIS repose en paix, au Paradis des héros de la Patrie. - [ Signé : Alexandre Simonnot ]
A conseiller particulièrement :
5/5 Jean Saumur 49 .
A conseiller particulièrement à tous ceux qui désirent en savoir plus sur l'ancien secrétaire général du FN de Jean-Marie Le Pen . Il était considéré comme le bâtisseur du Front National et a perdu la vie à la suite d'un accident le 5 novembre 1988 .
Un essai des plus fouillés
3/5 Boulevard Voltaire .
.----. Il y a maintenant plus de trente ans, un funeste 5 novembre 1988, Jean-Pierre Stirbois perdait la vie dans un accident de voiture. Même si le statut de numéro deux n’a jamais officiellement existé au Front national, il l’était de fait, en sus d’être la cheville ouvrière historique du mouvement lepéniste. Poursuivant leur travail de remise à l’honneur des divers courants dissidents du siècle dernier, les Cahiers d’histoire du nationalisme ont consacré un essai des plus fouillés à cette figure politique aujourd’hui un peu oubliée. Si l’intérêt de cet ouvrage consiste évidemment à avoir été rédigé par des témoins de l’époque, compagnons de militantisme pour la plupart, il réside aussi en ce fait voulant que l’on puisse, une fois encore, constater que l’Histoire n’est souvent rien d’autre qu’un éternel recommencement. Ainsi, l’homme qui contribue largement à professionnaliser l’ancêtre de l’actuel Rassemblement national met-il déjà l’accent sur ces deux axes majeurs que sont l’implantation locale et la nécessaire dédiabolisation de la formation en question. Nous sommes en 1983 ; comme quoi, rien de bien neuf sous le soleil. L’implantation, c’était banal. Mais la dédiabolisation, ça l’était moins, ce, d’autant plus que Jean-Pierre Stirbois n’a rien d’un bourgeois soucieux de sa bonne réputation : il vient de la droite activiste et non point de celle des salons. L’Histoire est ironique, puisque ce sont généralement ses anciens fidèles qui reprocheront ensuite à une Marine Le Pen de mettre en œuvre cette même dédiabolisation. Autre paradoxe : cet homme, on l’a vu, issu de la radicalité, est le premier à chercher des alliances vers une droite plus traditionnelle. Ce qu’il fait avec succès à la mairie de Dreux, en 1983, en concluant une alliance de circonstance avec le RPR. Trois ans plus tard, il est encore l’un des maîtres d’œuvre du Rassemblement national première manière ; soit cette union avec les droites centriste et gaulliste ayant permis au Front national de constituer un groupe parlementaire de trente-cinq députés élus à la proportionnelle. Pareillement, il a souvent été fait grief à Marine Le Pen de se « gauchiser » avec un programme économique dont la coloration serait à la fois trop sociale et étatique. Pourtant, elle ne fait ici que revenir aux fondamentaux historiques du Front national. Ainsi Jean-Pierre Stirbois vient-il du Mouvement jeune révolution ; mouvement qui prône une doctrine solidariste dont le maître mot, « Ni banques ni soviets », laisse augurer d’une feuille de route n’ayant que peu à voir avec le « thatchero-reaganisme » de ce mouvement, à l’orée des années 80. Le journaliste Francis Bergeron, du quotidien Présent, et qui fit partie de la très méconnue aventure solidariste, rappelle ainsi : « Historiquement, le solidarisme développait un discours au fond assez centriste ou social-chrétien, bâti notamment par les réformistes russes et antisoviétiques, dans les années trente, une troisième voie. […] En France, le politicien radical et franc-maçon Léon Bourgeois avait posé les bases d’un solidarisme. […] Il est considéré comme le précurseur de la théorie de l’État-providence, qui fit les beaux jours des pays scandinaves, même s’ils furent atteints de fiscalisme confiscatoire, avant qu’ils ne soient noyés sous la déferlante migratoire. » De même, on se souviendra que, lorsque Marine Le Pen accéda à la présidence du Front national, il lui a aussi été fait reproche de « bazarder » certains « fondamentaux » d’ordre moral, la « remise en cause de l’IVG » au premier chef. On constatera que ces thèmes sociétaux brillaient par leur absence dans le programme lepéniste d’alors. Invoquer la tradition d’une formation politique, c’est bien ; la connaître, c’est mieux encore. Alors, Marine Le Pen, fille spirituelle de Jean-Pierre Stirbois ? Les auteurs de ce passionnant ouvrage ne vont certes pas jusque-là. Il n’empêche que certains parallèles, à quelques décennies de distance, demeurent pour le moins troublants. [ Nicolas Gauthier Journaliste, écrivain le 10 mars 2019 ]