Connu comme éditeur non-conformiste !
5/5 https://www.les4verites.com/
.----. L’excellent éditeur Jean Picollec est bien connu des lecteurs des «4 Vérités» pour son courage et son non-conformisme.
Mais le livre dirigé par Philippe Randa (autre éditeur!) fait découvrir de multiples facettes du personnage.
Du membre de la Confrérie des vins de Suresnes au militant d’Ordre nouveau, en passant par l’amoureux de la Bretagne et l’homme au carnet d’adresses le plus éclectique de Paris, on découvre avec bonheur au fil des pages des aspects de sa vie que nous ne connaissions pas, tout comme on apprécie les éloges de tels aspects que nous connaissions déjà et qui font de Jean Picollec un ami unique.
Un bel hommage à un homme qui le mérite amplement!
[ Les 4 Vérités Hebdo. Vous pouvez demander un spécimen de cet hebdomadaire anti bourrage de crâne à l'adresse : 1 rue de l'Arrivée - 75015 - Paris - Il serait préférable de le faire en signalant de la part de Chiré ]
Bien plus qu’un éditeur !
5/5 synthesenationale.hautetfort.com/
.----. DOIT-ON VRAIMENT présenter Jean Picollec ? Ce nom, nous sommes nombreux à le connaître, notamment chez les lecteurs de Présent ! Il faut dire que l’homme a édité tant de livres qu’on a forcément tenu en main à un moment ou un autre un ouvrage dirigé par le vaillant Breton. Pourtant, il serait réducteur de ne s’arrêter qu’à la (riche !) carrière d’éditeur de Jean Picollec.
Passé à la question par Philippe Randa, Monsieur Picollec revient sur sa vie, on serait tenté d’écrire ses vies tant il y a de facettes du personnage à découvrir. Il y a tout d’abord l’homme, né en 1938 au Maroc alors sous protectorat français, mais dont toutes les racines sont bretonnes avec des aïeux originaires de Concarneau. Jean Picollec apprend le français à l’école, mais c’est la langue bretonne qu’il utilise avec ses grands-parents. Alors que tout le prédestine à être marin, Picollec étudie l’histoire, devient lauréat du concours général, puis file à la Sorbonne, là-bas il découvre Paris et croise un certain... Lionel Jospin ! D’autres rencontres se font à l’époque, Alain Jamet ou encore Jean-Marie Le Pen deviennent des familiers de Picollec. Il partage avec eux le rejet du communisme, notamment après les événements de Budapest en 1956.
Engagé chez Larousse, Picollec ne soutiendra finalement pas sa thèse sur l’autonomisme breton pendant la Seconde Guerre mondiale par manque de temps. Son attrait pour la politique se confirme par un engagement à Ordre nouveau à l’invitation de François Duprat.
Philippe Randa revient également sur la passion bretonne de Picollec et sur le fait de s’être présenté aux côtés d’un personnage aussi atypique que reconnu, Jean-Edern Hallier. Le fantasque essayiste vaudra bien quelques soucis à son ami Picollec, quand la police pense que l’éditeur fait partie de ses ravisseurs...
Après son passage chez Larousse, Picollec fonde les éditions Alain Moreau dont il est la principale cheville ouvrière. Pour cette maison il édite Pierre Péan, Henry
Coston ou encore Jean Montaldo. Après six ans d’association avec Alain Moreau, Picollec prend son envol en 1978 et ouvre sa propre maison d’édition qui porte toujours son nom. Il édite tout au long de sa carrière des livres engagés, n’hésitant pas à publier la défense de Klaus Barbie écrite par maître Vergès.
Bref, un bel hommage à un passeur d’histoire, un fidèle (en amitié comme en politique). Rendons grâce à Philippe Randa et Roland Hélie (éditeur et préfacier de l’ouvrage) d’avoir eu l’initiative sympathique d’éditer cet ouvrage, troisième de ce type après l’entrevue avec Roger Holeindre menée par Arnaud Menu ou encore celle de Carl Lang réalisée par Jean-François Touzé .
[ Publié par "Synthèse nationale" le lundi 27 juin 2022 ]
Un entretien avec Philippe Randa, auteur du livre Jean Picollec l'atypique
5/5 http://synthesenationale.hautetfort.com/
.----. Jean Picollec : le survivant d'une génération d'éditeurs français aujourd'hui tous disparus .
Philippe Randa nous fait découvrir un personnage hors du commun. Figurez-vous que sans jamais renier des convictions politiques tant haïes de la République des Lettres, cet éditeur a publié auteurs politiquement incorrects et personnalités politiques souvent sulfureuses (d'André Castelot à Jacques Vergès, de Jean Bothorel à Roland Jacquard, de Jean Markale à Olier Mordrel, de François Duprat et Roland Gaucher à Bernard Lugan) sans crainte de la "Bien-Pensance".
Qu'est-ce qui vous a donné l'idée de ce livre d'entretiens avec l'éditeur Jean Picollec ?
Je reprends votre question : qui a eu le premier l'idée de ce livre, l'éditeur Roland Hélie ou moi ? Plus vraisemblablement, nous avons eu l'idée en même temps, alors que nous devisions sur l'édition en générale et nos éditions en particuliers. On fait rarement les choses par hasard et l'évidence s'est imposée à nous : l'exemple de Jean Picollec n'a pas été pour rien dans nos aventures éditoriales respectives.
C'est-à-dire ?
Nous revendiquons, Roland et moi, la même indépendance d'esprit vis-à-vis des modes littéraires et du politiquement correct ; l'exemple de notre aîné de vingt ans et plus dans la partie, nous a forcément beaucoup inspir é.
C'est quelqu'un qui a édité des gens de tous horizons politiques, parfois très opposés (voire anciens ennemis) au seul motif que leurs écrits - témoignages, récits, enquêtes - servaient l'histoire, la politique, la culture . ou même le divertissement.
De plus, Jean Picollec, « modérément » de gauche, a été politiquement engagé dans sa jeunesse.
Oui, il a été membre du bureau politique d'Ordre nouveau au dé-but des années 1970 et il n'a ja-mais renié cet engagement. Ce qui n'a pas empêché sa maison d'édition d'être présente dans la quasi-totalité des salons du livres organis és en France et à l'étranger et jusqu'en Israël, tous frais payés par l'État français qui ne trouvait pas, cette année-là, d'autre éditeur français assez courageux pour y représenter notre pays. Pour Jean Picollec, qui a été l'ami et éditeur, notamment de François Duprat, c'était pour le moins. atypique, non ? Comme d'en revenir avec un contrat pour publier Freddy Eytan, premier ambassadeur israélien dans un pays musulman. Ça, c'est tout Jean Picollec !
Au-delà de l'atypisme du personnage, quel intérêt les lecteurs vont-ils retirer de votre livre ?
La saga éditoriale de Jean Picollec, c'est quarante ans des grands événements politiques, culturels, économiques de la France et des grands pays du Monde, des grandes affaires politico-criminelles (les assassinats de Jean de Broglie ou d'Henri Curiel, etc.), mais également des portraits parfois intimes, parfois incroyables de personnalités aussi vari ées que les écrivains et journalistes Yann Queffelec, Jean-Edern Hallier, Pierre Péan, Maurice Bardèche, Alain de Benoist ou Patrick Poivre d'Arvor, les hommes politiques Patrick Devedjian, Claude Goasgen et bien sûr Jean-Marie Le Pen et des grandes figures de la Bretagne, d'Olier Mordrel à Jean Markale en passant par la famille Bolloré dont il est un intime. La liste de tous les personnages qu'il a fréquent és ou sur lesquels il a publi é est évidemment trop importante pour les citer tous.
Qu'on sache seulement qu'il a été le premier éditeur à s'intéresser à Oussama Ben Laden, ce qui lui permit de publier le premier livre sur le fondateur des réseaux Al-Qaïda le mois suivant les terribles attentats-suicides à New York le 11 septembre 2001. Le livre fut, évidemment, un best-seller traduit en 29 langues.
[ Propos recueillis par Guirec Sèvres le mercredi, 25 mai 2022 ]
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