Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Jean Bart - Corsaire du Roi-Soleil

Référence : 75063
1 avis
Date de parution : 10 avril 2013
Éditeur : FAYARD (EDITIONS)
Collection : LITT.GENE.
EAN 13 : 9782213662060
Nb de pages : 540
25.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié aujourd'hui
Voir la disponibilité en magasin

Description
Roi des corsaires, corsaire du roi, vainqueur du Texel, sauveur de Dunkerque, le héros dunkerquois est-il à la hauteur de son mythe ? Connaître Jean Bart c'est d'abord pénétrer dans l'univers complexe des corsaires, trop souvent confondus avec les pirates. C'est affronter les tempêtes de la Manche et de la mer du Nord sur des coquilles de noix. Si le gain est la motivation principale, le patriotisme flamand n'est jamais absent et les dangers de l'abordage ne sont pas un mythe.
Jean Bart livre plus de dix combats corsaires et "a eu le gras des jambes emporté par un boulet". Le destin des Bart se confond avec celui de Dunkerque. Devenue française en 1661, la ville connaît une croissance fulgurante pendant la guerre de Hollande et les travaux du roi comme les bénéfices de la course l'attachent définitivement à la couronne. Jean Bart entre dans la marine royale comme simple lieutenant de frégate.
La chasse aux barbaresques, mais surtout son évasion spectaculaire des prisons anglaises et le soutien indéfectible de Vauban attirent l'attention de Louis XIV. À la tête des vaisseaux de l'escadre du Nord, Jean Bart accomplit des campagnes corsaires où il se distingue particulièrement en protégeant les convois de blé, ce qui sauve le royaume de la famine. Sa victoire du Texel lui vaut l'anoblissement et la reconnaissance personnelle du roi.
Loin de dépenser ses gains dans les tavernes du port, Jean Bart fait de beaux mariages et devient alors un des premiers propriétaires immobiliers de la ville. Bon sang ne saurait mentir, son fils Cornil deviendra vice-amiral. Cette biographie de Jean Bart, devenu le symbole de l'intégration dans la France du Roi-Soleil, est aussi un document sur la marine de cette époque.  
Patrick Villiers, professeur émérite en histoire moderne à l'université du littoral Côte d'Opale, fondateur du Centre de recherches en histoire atlantique et littorale, membre de la Société française d'histoire maritime dont il a été le vice-président, est auteur de deux thèses sur le commerce colonial atlantique, la marine royale et les corsaires. Ses ouvrages ont à cinq reprises été récompensés par l'Académie de marine.
TitreJean Bart - Corsaire du Roi-Soleil
Auteur VILLIERS (Patrick)
ÉditeurFAYARD (EDITIONS)
Date de parution10 avril 2013
Nb de pages540
CollectionLITT.GENE.
EAN 139782213662060
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)28
Largeur (en mm)153
Hauteur (en mm)235
Poids (en Kg)0.81
Les avis clients
Jean Bart au service de Louis XIV.
3/5 Fideliter N° 215 Sept-Oct 2013
On confond souvent pirates et corsaires. Certes, le monde maritime n'a pas moins d'aventuriers ni de brigands que le monde terrestre dont il est le prolongement. Mais les pirates, forbans et autres flibustiers écument les mers en s'emparant des cargaisons de leurs proies sans distinction de nationalité et dans leur intérêt propre. La piraterie existe toujours en mer. La "course", elle, opérée par les "corsaires" s'est codifiée avec le temps. Dés le XVIe siècle, les grandes nations maritimes européennes fondent des cours de justice qui valident les prises de la "course" opérées durant les temps de guerre. Il s'agit de s'attaquer aux navires de l'ennemi pour nuire à sa pêche, à son commerce et ainsi en affaiblir les ressources. Ne pouvant généralement pas assurer eux-mêmes la gestion de ces attaques, les monarchies encourageaient des armateurs privés et leur laissaient le soin de construire les navires ou leur en louaient , de recruter les matelots et les officiers qui pratiquaient cette guerre de course, certains d'entre eux appartenant à l'armée royale. Les bénéfices des prises étaient ainsi partagés entre les Etats, les armateurs et le personnel navigant. Tel fut le corsaire Jean Bart, au temps du Roi-Soleil. Les guerres du XVIIe siècle entre l'Angleterre et la Hollande, puis entre la France et la Hollande, l'essor de la marine française sous l'impulsion de Colbert , furent le contexte propice à cette grande famille de marins que furent les Beert, famille flamande de Dunkerque, dont le nom fut francisé en "Bart". Dunkerque est devenue définitivement française en 1662, achetée aux Anglais quatre ans après avoir été prise aux Espagnols par les Français, et cédée aux Anglais selon un accord de guerre. C'est là qu'était né Jean Bart, en 1650. Après des débuts effectués au service des Hollandais, c'est essentiellement dans la Mer du Nord et dans la Manche qu'il accomplit ses exploits au service de Louis XIV, à part ir de 1679, après de courtes missions en Méditerranée . Parmi eux, on retient une prise décisive au large de l'île du Texel, en 1694, alors que la France souffrait d'une grave pénurie de blé. l' attaque victorieuse de navires hollandais remplis de céréales importés de Russie lui vaudra d'être anobli et promu. Louis XIV et Vauban mettront désormais en lui leur confiance, jusqu'à le nommer chef d'escadre, en 1697. Patrick Villiers, qui a étudié des archives inédites, livre ici une biographie bien renseignée qui brosse, au trave rs de la vie et des hauts faits d'armes de Jean Bart, la mutation des guerres maritimes entre les grandes puissances occidentales. La maîtrise des mers et la guerre commerciale qui s'y livre, la nécessité de disposer d'une marine digne de ce nom, furent quelques-uns des enjeux économiques auxquels le règne de Louis XIV sut s'adapter. Abraham Duquesne (1610-1688), le maréchal de Tourville (1642-1701), Jean Bart (1650-1702), René Duguay-Trouin (1673-1736) furent ses plus célèbres marins ou corsaires, les héros lointains de Versailles.