Jacques Doriot et le PPF - Historisme 1er partie
Référence : 74169
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Date de parution : 1 novembre 2012
Éditeur : SYNTHESE NATIONALE (EDITIONS)
EAN 13 : 9782367980027
Nb de pages : 160
18.00 €
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Description
Édité une première fois en juillet 1977 sous le titre "Historisme de Jacques Doriot et du parti populaire français avant la défaite", cet "historisme" fut longtemps le seul livre de référence sur Jacques Doriot et sur le Parti populaire français. L'ensemble des documents qui le compose, rassemblés par Bernard-Henri Lejeune, constitue une véritable mine de renseignements à la fois sur l'homme et sur le parti. La lecture de ces textes, écrits par les intellectuels les plus en vue de l'époque, tels Pierre Drieu La Rochelle, Pierre Dominique, Robert Brasillach, François Mauriac, Bertrand de Jouvenel, Roland Gaucher, Maurice Duverger et bien d'autres, ou retrouvés dans les archives d'anciens responsables du PPF, permettra de se faire une opinion dégagée des poncifs de l'historiquement correct sur cette grande aventure qui marqua l'histoire des mouvements nationalistes français dans les années 30.
Bernard-Henri Lejeune, dès l'âge de 16 ans, fut militant dans les organisations de jeunesses du Parti populaire français. Toute sa vie il resta fidèle à son engagement et il fit son possible pour défendre, envers et contre tous, la mémoire de Jacques Doriot. Il anima dans les années 60 et 70 le Cercle d'études politiques et sociales, association nationaliste très active en Picardie.
Bernard-Henri Lejeune, dès l'âge de 16 ans, fut militant dans les organisations de jeunesses du Parti populaire français. Toute sa vie il resta fidèle à son engagement et il fit son possible pour défendre, envers et contre tous, la mémoire de Jacques Doriot. Il anima dans les années 60 et 70 le Cercle d'études politiques et sociales, association nationaliste très active en Picardie.
Titre | Jacques Doriot et le PPF - Historisme 1er partie |
Auteur | LEJEUNE (Bernard-Henry) |
Éditeur | SYNTHESE NATIONALE (EDITIONS) |
Date de parution | 1 novembre 2012 |
Nb de pages | 160 |
EAN 13 | 9782367980027 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 9 |
Largeur (en mm) | 148 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0.24 |
Biographie
Bernard-Henri LEJEUNE Bernard-Henri Lejeune, dès l'âge de 16 ans, fut militant dans les organisations de jeunesses du Parti populaire français... Voir plus
Les avis clients
Un écho .
5/5 Lectures Françaises / 1963 .
.----. Le dernier n° de " Contre-Attaque " poursuit " le long et difficile combat pour l'amnistie ( des commerçants et artisans ) face aux mandarins, aux renégats et aux girouettes ". M. Bernard Lejeune compte sur l'union des contestataires pour y parvenir ( 52, rue Victor-Hugo, Amiens ). ( numéro 198 - octobre 1973 ).
La réedition d'un livre.
5/5 Rivarol - N° 3092 - 3 mai 2013 -
La réédition d'un livre depuis longtemps épuisé, consacré à Jacques Doriot
et au PPF, écrit par Bernard-Henri Lejeune, est récemment parue dans la collection "Les Bouquins de Synthèse nationale". Le livre, fort intéressant, agrémenté d'un dossier de photographies, recense des articles de Jacques Doriot, de Robert
Brasillach, Pierre Drieu La Rochelle, Roland Gaucher, Pierre Pucheu , Bertrand
de Jouvenel, et même de François Mauriac. Jacques Doriot, qui sera surnommé plus- tard "le grand Jacques" est né le 26 septembre 1898 à Bresles, dans l'Oise.
Il est issu d'une famille ouvrière. Le père est forgeron, la mère couturière. Il
travaille dès l'âge de quinze ans dans une usine, puis dans une laiterie. Mobilisé en
1917, son unité est décimée au Chemin des Dames.
Sa conduite héroïque (il ramènera des lignes ennemies un camarade blessé) lui vaudra la croix de guerre. Rebelle dans l'âme, il sera aussi condamné à un mois de prison pour indiscipline. Revenu à Saint-Denis à la fin de la guerre, il rejoint le camp des partisans de la Troisième internationale (communiste) au sein de la SFIO. Doriot va devenir un révolutionnaire professionnel. Durant un séjour en Union soviétique, il fait l'apprentissage des techniques d'agitation et rédige des textes de propagande. A son retour en France, il prend la tête des Jeunesses communistes et.en,fait.un outil de bolchévisation de Parti communiste français. Il est condamné à un an de prison pour avoir écrit une série d'articles contre la guerre du Rif, où il appelle les soldats à désobéir. Il devient membre du Bureau politique en 1924. Ambitieux, il visera à prendre la tête du PCF et s'opposera à Maurice Thorez et à la direction du Parti. En 1931, Doriot est élu maire de Saint-Denis, dont il fera son fief. Porte-parole du parti, il s'oppose au traité de Versailles, s'en prend à l'impérialisme français et affirme le droit des peuples à l'autodétermination, y compris pour l'Alsace-Moselle. Il sera, en 1932, le seul député communiste élu au premier tour. Doriot souhaite la création d'un front commun entre communistes et socialistes
Mais l'Internationale rejette cette stratégie qu'elle juge opportuniste. Les relations entre Doriot et le Parti se tendent de plus en plus. Pour Maurice Thorez, le parti socialiste est un ennemi qui affaiblit la lutte des classes en collaborant avec la bourgeoisie. Doriot passe outre et crée, au lendemain des événements du 6 février 1934, un Comité de vigilance antifasciste à Saint Denis, auquel des représentants de la SFIO sont associés. La rupture devient inévitable.
Doriot est convoqué à Moscou, mais refuse prudemment de s'y rendre. Thorez exclut Doriot en juin 1934. Un mois plus tard, l'Internationale adoptera la politique d'alliance avec la gauche, que Doriot avait défendue... Doriot va fonder les 27 et 28 juin 1936 le Parti populaire français (PPF). Le pacifisme sera, dès la création du parti, un point central du programme du PPF. Un autre objectif du parti : accéder au pouvoir pour procéder à une révolution nationale. Le parti est présenté comme d'un type nouveau, à la fois populaire, national et social. Doriot dira dans son discours : "Notre parti aura deux ennemis : la conservation sociale et son esprit routinier, le parti de Staline et son esprit de perversion nationale. En d'autres termes, il utilisera du capital tout ce qui est utile, il le dirigera au profit du pays, mais il l'empêchera de diriger le pays à son profit. Il priera les admirateurs sans limite de Staline et de l' Union Soviétique.d'allen.aù paradis soviétique, mais il les empêchera d'amener le paradis soviétique en France." Même si certains rituels s'inspirent des mouvements fascistes (le salut proche du salut romain, un hymne, le cri "en avant Jacques Doriot", le serment de fidélité), le PPF n'a rien de fasciste à sa création. Le comité central est composé d'hommes venus de la gauche, et notamment du Parti communiste, et d'hommes de droite (Volontaires nationaux, Jeunesses patriotes, Action française). Doriot attirera à lui des personnalités telles que Pierre Drieu La Rochelle, Bertrand de Jouvenel ou Victor Arrighi.
A partir de 1938, le parti va s'orienter très fortement à droite. Lors du
congrès, Doriot affirme que le nationalisme est la doctrine primordiale du parti. Il veut voir renaître une paysannerie forte et présente la famille comme la cellule fondamentale de la nation. Il veut façonner un "homme nouveau", qui aura "le goût du risque, le confiance en soi, le sens du groupe, le goût des élans collectifs". La charte du travail qu'il présente lors de ce congrès reprend fortement la thématique mussolinienne. Après la mort de son ami juif Alexandre Abremski, qui faisait partie de la direction du PPF, il aborde "la question juive", sujet qu'il n'avait jamais évoqué.
La presse doriotiste affirme de plus en plus fort son admiration pour les régimes fascistes. Dans un discours, en 1939, Doriot déplore la dénatalité (déjà !), dont les responsables sont, selon lui, le capitalisme libéral et le marxisme. Il prend des
accents très réactionnaires pour s'adresser à la jeunesse dont il déplore une perte du respect de la foi, de l'autorité, de la famille, de la nation, de la patrie.
Après la signature de l'armistice, Doriot est nommé membre du Conseil national
créé par Vichy. Il ne sera pas ministre, contrairement à son espérance. Il va créer
un journal dont l'objectif est d'attirer la classe ouvrière, L'Humanité ayant cessé
de paraître. Affichant de plus en plus son soutien à la politique de collaboration, il
choisit définitivement son camp le 22 juin 1941 où l'Allemagne attaque l'URSS.
Doriot participera à la création de la LVF. Il s'engage lui-même dans les rangs de la
Légion des Volontaires Français contre le bolchevisme et combattra 18 mois sur le
front de l'Est. Il y sera décoré de la Croix de fer. Le débarquement allié l'amènera à
s'exiler avec ses militants en Allemagne. Il préparera sur l'île de Mainau, sur le lac
de Constance, la reconquête et l'avènement d'un "Etat populaire français", libéré des faiblesses de Vichy. Il organisera même, avec l'appui des Allemands, des parachutages de militants en France, destinés à créer des maquis anticommunistes, et annoncera le 6 janvier 1945 la création d'un "Comité de libération française" sur le modèle de l'initiative gaulliste à Londres.
Mais le 22 février, des avions anglais mitraillèrent la voiture de Jacques Doriot, à Menningen, petite ville située à quinze kilomètres de Mengen, alors qu'il se rendait à un entretien avec Marcel Déat. Le Grand Jacques était mort. Il fut enterré au cimetière de Mengen. En 1961, des soldats français de l'armée d'occupation piétinèrent et souillèrent sa tombe ... une ordonnance de l'armée française interdit de l'entretenir, mais ses fidèles, Victor Barthélemy et Marcel Marshall, organisaient tous les 22 février une cérémonie à la mémoire de celui qui fut leur chef. Voici quelques citations que l'on retrouvera dans le livre : Pierre Drieu La Rochelle : "Ça me plait que Doriot ai été moscoutaire pendant dix ans. J'aime les gens qui reviennent de loin : ils ont des histoires à nous raconter." Robert Brasillach évoque "l'aspect vivace, dru, populaire, qu'eut le PPF. Les réunions étaient magnifiques. Dans cette salle pleine de délégués de la France et de l'Empire, rudes garçons batailleurs, le cri de "Doriot vaincra" semblait un autre mot pour dire: "La France vaincra !" et puis, pour conclure, voici ce qu'écrivait Pierre Pucheu, secrétaire d'État à l'Intérieur du régime de Vichy, industriel talentueux, qui fut le premier des ministres du Maréchal à être condamné à mort et fusillé, dans des conditions honteuses.
Nous évoquerons un jour cet épisode où le général Giraud, qui était en quelque sorte le rival de De Gaulle, se conduisit comme un minable, digne d'un mépris abyssal. Passons ... Voici ce que Pierre Pucheu écrivit, évoquant Doriot, dans son livre "Ma vie", qu'il eut le temps de rédiger avant d'être exécuté : "A vrai dire, je n'ai pas connu dans notre génération, d'homme ayant reçu à tel point du ciel des qualités d'homme d'État ..." Doriot ? Quel personnage.
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