Né le 25 mars 1949 à Boulogne (Vendée), Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon s'est marié en 1973 à Mlle Dominique de Buor de Villeneuve et eut sept enfants.
Voir plusJ´ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu
Référence : 107384
6 avis
Date de parution : 6 mars 2019
Éditeur : FAYARD (EDITIONS)
Collection : DOCUMENTS
EAN 13 : 9782213712284
Nb de pages : 416
25.00 €
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Description
A la fin d'une conversation qui roulait sur la "construction européenne", l'ancien ministre des Affaires étrangères du général De Gaulle, qui savait tout sur tout le monde, laissa tomber d'un air entendu : "Philippe, il vous suffira de tirer sur le fil du Mensonge et tout viendra... " Des décennies plus tard, en y consacrant un temps discret et beaucoup d'ardeur, bénéficiant par ailleurs de complicités au plus haut niveau des arcanes de l'Europe, Philippe de Villiers décide de tirer sur le fil.
Alors tout est venu. Il a mené ses recherches jusqu'au bout du monde, à Stanford, à Berlin, à Moscou et partout où pouvaient se trouver des documents confidentiels récemment déclassifiés. Et les archives ont parlé. Elles ont livré des secrets dérangeants. L'envers de l'Europe est apparu. Ce n'est pas du tout ce qu'on nous avait dit. De ce travail d'enquête, Philippe de Villiers a fait un livre de révélations sur le grand Mensonge.
Il a résolu de publier les preuves. Elles sont accablantes. Tout y passe : les Mémoires apocryphes, les dollars, la CIA, les agents, le passé qu'on efface, les allégeances qu'on dissimule, les hautes trahisons. Le récit est parfois glaçant. Mené au rythme d'une enquête haletante, il se lit comme un polar. On n'en ressort pas indemne. C'est la fin d'un mythe : ils travaillaient pour d'autres et savaient ce qu'ils faisaient, ils voulaient une Europe sans corps, sans tête et sans racines.
Elle est sous nos yeux.
Alors tout est venu. Il a mené ses recherches jusqu'au bout du monde, à Stanford, à Berlin, à Moscou et partout où pouvaient se trouver des documents confidentiels récemment déclassifiés. Et les archives ont parlé. Elles ont livré des secrets dérangeants. L'envers de l'Europe est apparu. Ce n'est pas du tout ce qu'on nous avait dit. De ce travail d'enquête, Philippe de Villiers a fait un livre de révélations sur le grand Mensonge.
Il a résolu de publier les preuves. Elles sont accablantes. Tout y passe : les Mémoires apocryphes, les dollars, la CIA, les agents, le passé qu'on efface, les allégeances qu'on dissimule, les hautes trahisons. Le récit est parfois glaçant. Mené au rythme d'une enquête haletante, il se lit comme un polar. On n'en ressort pas indemne. C'est la fin d'un mythe : ils travaillaient pour d'autres et savaient ce qu'ils faisaient, ils voulaient une Europe sans corps, sans tête et sans racines.
Elle est sous nos yeux.
Titre | J´ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu |
Auteur | VILLIERS (Philippe de) |
Éditeur | FAYARD (EDITIONS) |
Date de parution | 6 mars 2019 |
Nb de pages | 416 |
Collection | DOCUMENTS |
EAN 13 | 9782213712284 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 29 |
Largeur (en mm) | 153 |
Hauteur (en mm) | 235 |
Poids (en Kg) | 0.69 |
Biographie
Philippe de VILLIERS (1949 - )
Critique du libraire
Voici les résultats d'une longue enquête minutieuse qui révèle l'envers de l'Europe. Mensonge, trahison, compromission, pots de vin etc. Philippe de Villiers apporte toutes les preuves pour mettre fin à ce mythe européen qu'on nous impose.
Les avis clients
Fayard espère vendre 100.000 exemplaires de l’ouvrage
5/5 Le Salon Beige .
.----. Attaqué de toutes parts et menacé d’un procès, Philippe de Villiers reste très serein tout comme sa maison d’édition, qui avait anticipé ce risque et rappelle que la véracité des archives n’est pas contestée :
“Je défends ce livre comme je défends tous ceux que nous publions“, avance Sophie de Closets, présidente de la maison d’édition depuis 2013. Pour elle, il n’y a donc aucune raison de monter au créneau : “Ce sont les auteurs qui sont en première ligne sur le contenu, pas moi, ajoute- t-elle. Mon rôle est de publier des livres de qualité, qui font débat.”
Avant publication, l’ouvrage a été relu sur les faits, mais “les auteurs sont libres de faire des interprétations et des hypothèses”, explique l’éditrice. “Je n’ai jamais lu que les archives publiées par Philippe de Villiers sont fausses“, dit-elle. Ce qui n’est pas exact, plusieurs historiens reprochant à Villiers de fausses affirmations. “Les archives existent et les critiques disent : ‘On savait déjà’, assure-t-elle. Le débat se place sur l’interprétation que Philippe de Villiers en fait.” (…)
Fayard espère vendre 100.000 exemplaires de l’ouvrage, selon l’attachée de presse de l’auteur. Un tel succès le situerait au même niveau que Les Mosquées de Roissy, publié en 2006, ou Les cloches sonneront-elles encore demain?, en 2016. Mais loin des 250.000 exemplaires de son best-seller, Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, sorti en 2015.
Quant à Philippe de Villiers, il confie au JDD :
“Ça va mettre un de ces bordels! Mon livre va entrer en collision directe avec les propos officiels de la campagne. Je me fends la gueule à chaque fois que je me relis en me disant : ‘C’est mon meilleur livre.’ (…)
Deux mois plus tard, il se dit “comblé par la panique qu'[il a] créée dans le camp européiste“. “Je pensais que la presse me traiterait par le silence, déclare-t-il. La mauvaise foi de mes détracteurs m’enchante, ça veut dire qu’ils sont gênés, ils sont obligés de m’insulter et de mentir. J’ai ce que j’espérais : un débat. On me prend au sérieux.” Là, on s’étonne. Au sérieux? Alors que nombre d’historiens l’accusent de falsification? “Si c’était si négligeable, ils ne prendraient pas la peine de me répondre.” Lui-même vient de finir de rédiger un long texte qu’il va adresser au Monde en guise de réplique au collectif d’universitaires européens qui l’y a étrillé cette semaine.
“Pour me condamner, on m’invente des propos. Je n’ai jamais dit ni écrit que la construction européenne serait d’inspiration nazie. Je dis que le choix de faire l’Europe par l’intégration plutôt que par la coopération était celui exigé par le département d’État américain. Je dis qu’il fut porté avec conviction par trois personnalités parmi les ‘pères fondateurs’ – Jean Monnet, Robert Schuman et Walter Hallstein – qui avaient pour points communs de haïr de Gaulle, de vouloir une Europe qui ne soit ni puissante ni indépendante des États-Unis et de s’être diversement compromis avant 1945.”(…)
“La contre-attaque contre moi s’organise autour de trois accusations. Un : il s’agit de complotisme. Deux : on le savait déjà. Il faudrait savoir! Ces deux premiers points sont incompatibles. Trois : on me reproche de ne pas avoir exposé le contexte de la guerre froide. La lutte anticommuniste n’impliquait nullement de se soumettre à une puissance étrangère quelle qu’elle fut. Comme beaucoup d’autres, de Gaulle était parfaitement anticommuniste et il œuvra toute sa vie pour une Europe européenne, non pas américaine.”(…)
Mais la guerre déclarée contre son livre le pousse finalement à changer ses plans. Lui qui ne voulait pas multiplier les conférences ni les séances de signatures s’est laissé convaincre par son éditrice, Sophie de Closets, d’entreprendre un tour de France.
“Plus je sens que ça gêne, plus j’ai de l’énergie pour faire connaître ce livre. Je suis un dissident, un refuznik. On les appelait ainsi en Union soviétique.” Fin janvier, il promettait : “Je vais vous emmener dans une histoire dont je ne connais pas la fin.” Il ne croyait pas si bien dire. [ Philippe Carhon le 1 avril 2019 sur le salon beige ]
Emmanuel Macron s’est instruit avec le livre de Philippe de Villiers
5/5 Salon Beige
.----. Dans son émission Thierry Ardisson interpelle Philippe de Villiers sur son dernier ouvrage en lui disant que ce qu’il révèle était déjà connu de tout le monde. Philippe de Villiers confesse que non seulement lui ne le savait pas, mais qu’il a appris à une très haute personnalité française que Schumann avait porté l’uniforme allemand en 14, qu’il avait soutenu les accords de Locarno, qu’il avait soutenu les accords de Munich et qu’il avait été ministre du Maréchal Pétain avant de voter les pleins pouvoirs . Tout le monde le savait… sauf le président la République française ! [ Michel Janva le 26 mars 2019 sur le Salon Beige ]
Remarquable
5/5 jean
J'ai dévoré le livre de Villiers qui se lit comme un polar. Le récit est très bien mené, l'écriture incisive; Villiers a l'art de nous tenir en haleine sur ce grand mensonge d'une Europe puissance, documents à l'appui.
Je le recommande !
L’Union européenne bride la recherche sur le mythe de ses “Pères fondateurs”, ces imposteurs
5/5 Le Salon Beige .
.----. Dans un entretien publié dans Valeurs actuelles, Philippe de Villiers évoque son nouvel ouvrage consacré aux mythes fondateurs européens, “J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu”.
Ce livre est né d’une rencontre avec un éminent professeur de l’Université Panthéon-Sorbonne, spécialiste de la question européenne. Il m’a appris que les archives secrètes sur la « construction européenne » étaient déclassifiées et qu’elles contenaient des vérités dérangeantes. Aujourd’hui, l’Union européenne se fragmente, se délite. Depuis longtemps, j’avais l’intuition qu’il fallait remonter à la source pour comprendre d’où venait la grande dérive.
Cette remontée à la source, comme vous dites, relève plutôt d’un travail universitaire… Pourquoi rien n’a été encore publié par les scientifiques ?
Parce que les « scientifiques » comme vous dites, ont vu leurs recherches bridées et même verrouillées par l’Institution, qui monte la garde. À la Sorbonne, on m’a tout expliqué : L’enseignement de la «construction européenne », en droit, en sciences politiques, en histoire, est exclusivement concentré sur les chaires « Jean Monnet » et aussi des modules d’enseignement qui ont pour caractéristique commune d’être financées par Bruxelles. Les universitaires sont curieux mais pas téméraires, ils ne veulent pas perdre leur chaire, leur charge d’enseignement, leur éditeur. Car l’Institution prohibe les recherches aventureuses. Elle est le sanctuaire qui abrite le Mythe.
Vous auriez donc fait le travail que les scientifiques n’osent pas entreprendre ?
Exactement. J’ai constitué des « brigades d’explorateurs » qui sont parties à l’assaut des archives, à Stanford, à Washington, à Lausanne, à Moscou, à Berlin… Elles ont ramené des casiers de documents confidentiels incroyables. On a étalé ça sur le zinc comme les pécheurs à la criée du Guilvinec. J’ai trié les mètres cubes d’archives explosives. J’ai tout mis en perspective, en publiant 111 pages de fac-similés. Le résultat est là : l’envers du décor est apparu. Ce n’est pas du tout ce qu’on nous avait dit.
Et pourquoi ce titre ?
Il vient d’une conversation avec Maurice Couve de Murville, l’ancien ministre des Affaires étrangères de De Gaulle. Alors que nous évoquions la genèse de l’unification européenne, il a soupiré en levant les bras au ciel : « Ah l’Europe ! « L’Europe des Pères fondateurs » ! Cher Philippe, si vous voulez savoir, il vous suffira de tirer sur le fil du mensonge et tout viendra. » J’ai tiré… et tout est venu.
« Tout », c’est-à-dire quoi ?
Tout ce qu’on nous a fait croire, tout ce qu’on nous a promis, tout ce qu’on nous a fait miroiter… le fameux « rêve européen » de la fusion des nations, qui s’est fracassé sur le réel : l’Europe-puissance, protectrice, attractive, prospère… les «États-Unis d’Europe »…
Ce que vous appelez « le Grand Mensonge »…
Oui. Il n’y a pas de dérive : le grand mensonge, c’est que le gène déconstructeur qui mine et désagrège l’Europe d’aujourd’hui était déjà dans l’ADN du corps d’intention des Pères fondateurs.
Et quel est donc ce gène déconstructeur ?
Il figure en toutes lettres dans la péroraison des « Mémoires » de Monnet qui annonce le programme génétique à venir : « Ai-je assez fait comprendre que l’unification européenne n’a pas sa fin en elle-même ? Elle est un processus… Elle n’est qu’une étape vers les formes d’organisation du monde de demain. » C’est la seule phrase écrite de sa main. Ce qui intéresse Monnet, ce n’est pas l’idée d’une super-nation, la constitution d’un super-état […]
[ Michel Janva sur " Le Salon Beige " le 6 mars 2019 ]
Une citation de Hitler !
5/5 Le Salon Beige .
.----. Dans son ouvrage, Philippe de Villiers rappelle que Hitler haïssait la nation et voulait lui substituer la race. En 1935, le dictateur nazi déclarait en effet :
?
L’idée de nation a été vidée de toute substance. J’ai dû m’en servir au début, pour des raisons d’opportunité historique. […]. Laissez la nation aux démocrates et aux libéraux. Nous lui substituerons un principe plus neuf, celui de la race. […] Il ne s’agira plus de concurrence des nations, mais de la lutte des races : c’est la nation qu’il faut dégager […]. Il faut que je brasse ces nations, que je les refoule dans un ordre supérieur, si je veux mettre fin au chaos d’un passé historique devenu absurde. [ Michel Janva sur le Salon Beige le 8 mars 2019 ]
Livre-choc !
5/5 VALEURS ACTUELLES
.----. La bombe Villiers : Le dynamiteur vendéen s'invite dans la campagne des européennes avec un livre enquête fracassant. Secrets de fabrication et confidences avant la mise à feu....
Et pourquoi ce titre ?.
Il vient d'une conversation avec Maurice Couve de Murville, l'ancien ministre des Affaires étrangères de De Gaulle. Alors que nous évoquions la genèse de l'unification européenne, il a soupiré en levant les bras au ciel : " Ah, l'Europe! - L'Europe des pères fondateurs ! - Cher Philippe, si vous voulez savoir, il vous suffira de tirer sur le fil du mensonge et tout viendra " J'ai tiré... et tout est venu.
La phrase résonne lorsque, en septembre 2018, Villiers rencontre un professeur d’université qui lui tient un langage similaire. Son Mystère Clovis à peine achevé, le Vendéen n’a aucune intention d’écrire sur l’Europe. Lors d’un dîner parisien, vient le moment où chaque convive se présente à son voisin - lui est dispensé de l’exercice depuis un certain temps déjà. À ses côtés, un professeur de la Sorbonne, spécialiste de la construction européenne, titulaire d’une chaire Jean-Monnet. La conversation se noue, l’étonnant enseignant se fait de plus en plus bavard. Le voilà évoquant l’existence d’archives de la construction européenne, déclassifiées quotidiennement depuis plusieurs années, très peu consultées par les chercheurs et universitaires, soucieux de préserver leur position dans les postes le plus souvent subventionnés par Bruxelles ... [ Bastien Lejeune et entretien dans " VALEURS ACTUELLES ", le 6 mars 2019, numéro 4293 ]