Un acte d’une sauvagerie inouïe !
5/5 Bibliothèque de combat
.----. Extraits : Certainement c’est la plus poignante impression d’horreur que j’aie jamais éprouvée, telle que je ne tenterai même pas de vouloir la rendre. Au seul souvenir de ce corps se tordant, de ce bras battant l’air, demandant grâce, de ces doigts crispés et s’enroulant comme des copeaux, de ces jambes noires qui donnaient de grands coups de pieds, ayant pris feu ainsi que des torches (un instant, je crus l’entendre hurler), il me court des frissons, j’ai la sueur froide au front et rétrospectivement, je compatis au supplice de ce mort inconnu dont j’ai entendu la chair crier et protester. »
Henri Lavedan, académicien, Questions actuelles, 1940
« C’est un acte de sauvagerie qui a pour but de faire disparaître le plus vite et le plus complètement possible la dépouille mortelle de ceux qui nous sont le plus chers, et cela le jour même des obsèques, au milieu des larmes de toute la famille. »
Mgr Freppel, revue des sciences ecclésiastiques, 1886
« Violenter le corps du défunt en le brûlant est un profond manque de respect. Quel fils brûlerait le corps de sa propre mère ? Quel père le ferait pour son épouse ou ses enfants ? »
Abbé Pinaud, Le sel de la Terre, 1998
« Ce ne fut que dans le dernier quart du XIXè siècle que l’idée de la crémation prit quelque consistance en Europe, lorsque les sociétés maçonniques obtinrent des gouvernements la reconnaissance officiel de ce rite. C’est en Italie que s’ouvrit la campagne : la première crémation eut lieu à Milan le 22 janvier 1876.
En France, la chambre des députés adopta, au mois de mars 1886, un amendement à un projet de loi sur la liberté des funérailles, d’après lequel tout majeur ou mineur émancipé pouvait choisir librement le mode de sa sépulture, l’inhumation ou l’incinération. La loi du 15 novembre 1887 autorisa formellement les modes de sépulture autres que l’inhumation. »