Sic Semper Tyrannis !
5/5 Mémoires d’Empire .
.----. Le 14 avril 1865, alors que Washington n’en finit plus de fêter la reddition des États
confédérés, Abraham Lincoln et son épouse sont au Ford’s Theatre pour applaudir une
pièce à succès, Notre cousin américain.
À vingt-deux heures vingt, un coup de feu dans la loge présidentielle. Lincoln s’écroule,
frappé à mort. L’homme qui vient de le tuer, au cri de Sic Semper Tyrannis !, s’appelle
John Wilkes Booth. C'est tout sauf un inconnu. C'est l’un des comédiens les plus
célèbres de l’époque. Aujourd’hui, on dirait : une star.
Profitant de la confusion, Booth s’échappe, se réfugie au Maryland, sa terre natale et,
bénéficiant de solides complicités dans cet État qui n’a jamais accepté la loi yankee, tente
de passer en Virginie.
Pétri de patriotisme sudiste, nourri de culture shakespearienne, Booth, qui a si souvent
interprété Brutus sur scène, vient d’entrer
dans l’Histoire. Quatre de ses supposés complices, dont une femme, Mary Surratt,
seront pendus. Lui-même, traqué par les troupes nordistes, sera finalement abattu dans
des conditions qui posent de nombreuses questions. Ce livre – le premier en français sur
le sujet – s’applique à y répondre. [ Mémoires d’Empire, n° 69, octobre-novembre-décembre 2017 ]
Il tue un tyran !
5/5 Le Figaro Histoire .
.----. « De tous les personnages de Shakespeare, mon préféré est Brutus. Parce qu’il tue un tyran »,
déclarait un jeune acteur à succès, John Wilkes Booth. Passionné par son art, Booth a un
autre amour : le Sud. Quand la guerre de Sécession éclate, il s’enflamme. Le 14 avril
1865, à 26 ans, il tue Lincoln au Ford’s Theater, hurlant à la face du public : « Sic semper
tyrannis ! » Traqué, il est tué quelques jours après, dans une ferme de Virginie. Ce récit a
la vivacité d’un coup de théâtre. [ Signé : AP dans Le Figaro Histoire, n° 35, décembre 2017-janvier 2018
Comédien, patriote sudiste !
5/5 http://www.medias-presse.info
.----. Alain Sanders, journaliste et écrivain, est l’auteur de nombreux écrits consacrés aux
Etats-Unis et un spécialiste passionné de l’histoire confédérée, communément appelée
sudiste.
Quelques jours après la capitulation le 3 avril 1865 de Richmond, capitale de la
Confédération, suivie de la reddition du général Robert Lee, le président Lincoln est
assassiné alors qu’il célèbre sa victoire à Washington. L’homme qui, le 14 avril 1865, tue
d’un seul coup de feu Abraham Lincoln assis dans sa loge au théâtre se nomme John
Wilkes Booth. Ce n’est pas un ancien militaire confédéré. Non, c’est un célèbre
comédien de l’époque ! Et il parvient à s’échapper.
Aussitôt, l’assassinat est considéré comme le résultat d’une conspiration sudiste et donne
lieu à une épuration sanguinaire. Des rafles visent sans distinction la famille, les amis et
les collègues de J.W. Booth. Quatre de ses présumés complices sont pendus. Et Booth
est abattu quelques jours plus tard à l’issue d’une longue traque.
Ce livre nous raconte qui était J.W. Booth, comédien célèbre et profond patriote sudiste,
comment il a organisé l’assassinat de Lincoln et s’est réfugié au Maryland avant d’être
retrouvé par un détachement nordiste.
L’ouvrage se lit comme une enquête policière sur fond de guerre de Sécession. ( août 2017 )