Il était, il est toujours, de bon ton dans les cercles "éclairés" de gloser sur les méfaits du "colonialisme", d'insister sur la faiblesse des cours des matières premières et sur l'égoïsme des "pays riches" comme cause essentielle du sous-développement. L'école marxisto-tiers-mondiste a chargé l'Europe de tous les péchés, faisant l'impasse sur le fait tribal, l'épuisement des sols, l'explosion démographique, le népotisme, la corruption, sans parler des fléaux endémiques que la colonisation était partiellement parvenue à endiguer.
La Rhodésie, si elle avait vécu, aurait pu constituer une heureuse exception. Elle l'aurait due à un homme, héros de la Deuxième Guerre mondiale, pilote de la Royal Air Force et fermier dans son pays natal : Ian Douglas Smith.
Pendant quinze héroïques années, les Rhodies, sous la houlette de leur déterminé Premier ministre - homme d'honneur et de parole -, ont résisté au monde entier, subissant sans broncher les retombées des sanctions décrétées par l'ONU et les mauvais coups d'une guérilla sanguinaire soutenue par le camp sino-soviétique. C'était, déjà, une guerre de la civilisation contre la barbarie.
Dans ce "Qui suis-je ?" Ian Smith, l'auteur démontre que, avec "le Lion au coeur fidèle" à la tête de sa minorité blanche, la Rhodésie s'en sortait mieux, pour la prospérité de tous, que le Zimbabwe "indépendant" entre les mains du klepto crate totalitaire Robert Mugabe.