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Hiver 1812 - Retraite de Russie

Référence : 124720
1 avis
Date de parution : 20 octobre 2022
Auteur : BERNARD (Michel)
Éditeur : PERRIN (EDITIONS)
EAN 13 : 9782262085810
Nb de pages : 304
21.00
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Description
Le grand récit d'une retraite homérique. Le 15 septembre 1812, Napoléon entre dans Moscou. Dans la nuit, la ville s'embrase dans un océan de flammes. Après avoir longtemps espéré l'ouverture de négociations avec le tsar, la Grande Armée quitte la capitale ruinée le 19 octobre ; l'Empereur veut écraser l'armée russe et s'installer à Smolensk avant l'arrivée de l'hiver. Mais le froid et la neige sont en avance sur le calendrier.
L'hiver russe surprend des troupes épuisées, sous-équipées, mal ravitaillées, embarrassées par leur butin, leurs blessés et leurs malades. La tragique retraite de Russie commence. Michel Bernard raconte avec une rare maestria l'hallucinant voyage dans l'enfer blanc de la Grande Armée, en suivant l'itinéraire de onze hommes et une femme à travers la plaine enneigée, les collines verglacées, les forêts pétrifiées, au milieu des combats et du harcèlement des cosaques.
Il raconte l'histoire de leur lutte quotidienne contre le froid extrême, le blizzard, la faim, la peur, le désespoir. Elle est comédienne ; ils sont officiers, sous-officiers ou soldats, diplomate (Caulaincourt), fonctionnaire et bientôt grand écrivain (Stendhal) ; ils se battent et avancent, passent monts et rivières, d'abord soutenus par le sens du devoir, puis par l'instinct de survie qui fait sauter cadres hiérarchiques, conventions sociales, et jusqu'aux repères moraux.
Il n'y a plus d'armée, plus d'ami, mais le désir de s'en sortir, d'en finir avec une épreuve qui dépasse toutes les souffrances connues. Napoléon est l'un de ces hommes. D'abord désorienté par l'évolution d'une campagne où rien ne s'est passé comme il l'escomptait, il s'efforce de sauver ce qui peut l'être quand s'annonce le désastre. Pour lui et son Empire, c'est le début de la fin ; pour les 20 000 survivants, vieillis, désabusés, l'âme marquée d'inguérissables blessures, "c'est encore la guerre et déjà, irrépressible, le temps du souvenir" (Michel Bernard). 
Au fil de ses ouvrages, Michel Bernard s'est imposé comme l'un des meilleurs auteurs français actuels. Son oeuvre, qui a conquis un large public, a été couronnée par de nombreux prix littéraires d'envergure dont le prix littéraire de l'armée de terre-Erwan Bergot, le prix France Télévisions et le Grand Prix catholique de littérature.
TitreHiver 1812 - Retraite de Russie
Auteur BERNARD (Michel)
ÉditeurPERRIN (EDITIONS)
Date de parution20 octobre 2022
Nb de pages304
EAN 139782262085810
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)25
Largeur (en mm)121
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.33
Les avis clients
Un très beau moment de littérature historique
5/5 https://leslivresdantoine.com/
.----. « Il ne voulait pas croire ce que ses yeux lui montraient ». Tiré du lit par Caulaincourt, Napoléon voit l'impensable : Moscou brûle. Pire, tous les rapports sont formels, ce sont des Russes qui mettent le feu. Un policier arrêté en pleine besogne le confirme : c'est sur ordre du comte Rostopchine, gouverneur de Moscou que les incendiaires agissent. « Tout avait été envisagé, tout avait été prévu, sauf cette folie. »  Abasourdi, l'Empereur tergiverse. Rester, partir ? Mais où ? Il fait des offres de paix au Tsar qui ne répond pas. Et le légendaire maréchal borgne, Koutousov, bat la campagne avec son armée. Il a été vaincu à la terrible bataille de la Moskova et veut sa revanche. Où que la Grande armée aille, il sera là.  Commence alors la Retraite de Russie. Dans d'indicibles souffrances, ces hommes venus de toute l'Europe, symboles d'un Empire qui ne s'en remettra pas, marchent, se battent ou s'enfuient, et surtout meurent. Ils sont harcelés par les cosaques, poursuivis par Koutousov, et c'est finalement le froid et la neige qui seront « pour cette immense armée un immense linceul » (V.Hugo).  Michel Bernard a superbement restitué cette tragique épopée. Des personnages secondaires apparaissent, dont les Mémoires ont inspiré l'auteur comme celle du fameux sergent Bourgogne. Les Maréchaux aussi sont là : D'Avout, le plus intelligent, Ney, le plus héroïque ou Murat à l'incurable stupidité. Une mention spéciale pour Caulaincourt qui avait supplié en vain Napoléon de ne pas commettre cette erreur.  On retrouve avec bonheur la verve de Michel Bernard qui s'était déjà brillamment manifestée avec Le bon Cœur et Le bon Sens, consacrés à Jeanne d'Arc. [ Publié le 31 décembre 2022 par adelacoste sur son blog : leslivresdantoine ] P.S. : Ce blog a une seule ambition : faire partager les lectures qui, depuis plusieurs décennies, m'ont ému, enthousiasmé, impressionné par leurs qualités historiques ou, surtout, littéraires. Il fera référence à des auteurs classiques ou contemporains, célèbres ou oubliés. Seule compte la qualité de l'œuvre avec tout ce que cela peut comporter de subjectif.