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Histoire des signaux d´ordonnance - La céleustique dans l´armée française

Référence : 122439
1 avis
Date de parution : 29 septembre 2021
Collection : MUSIQUES ET CHA
EAN 13 : 9782343233772
Nb de pages : 208
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Description
En formant une infanterie à la fin du XVe siècle, les armées européennes adoptent des tambours pour transmettre les ordres. Essentiels à l'organisation des armées, leurs partitions, leur emploi et leur histoire sont présentés ici pour la première fois. Connus des tambours, clairons et trompettes d'ordonnance, ces répertoires ont été longtemps dénommés musique d'ordonnance, entraînant leur assimilation à la musique militaire. Elle explique l'absence de travaux et justifie la reprise du terme de céleustique emprunté au Général Bardin. Fonctionnant longtemps suivant des traditions orales, ces signaux ne commencent à être réglementés qu'à partir de la fin du XVIIe siècle. Ils évoluent en lien étroit avec la tactique, cet ouvrage lui apporte donc un éclairage novateur.
TitreHistoire des signaux d´ordonnance - La céleustique dans l´armée française
Auteur BOUZARD (Thierry)
ÉditeurL'HARMATTAN (EDITIONS)
Date de parution29 septembre 2021
Nb de pages208
CollectionMUSIQUES ET CHA
EAN 139782343233772
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)12
Largeur (en mm)155
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.32
Biographie
Les avis clients
Utilisation des signaux quand la voix ne porte plus !
5/5 https://theatrum-belli.com/
.----. Déjà connu pour ses publications sur le chant militaire (Histoire du chant militaire, Grancher, 2008 (épuisé) et Le Grand Recueil des chants parachutistes, Diffusia, 2018) et la musique militaire (L’Orchestre militaire français, éd. Feuilles, 2019), Thierry Bouzard complète une trilogie consacrée aux répertoires musicaux militaires, donnant accès aux signaux d’ordonnance, indispensables au fonctionnement des armées. Longtemps confondue avec la musique militaire, la céleustique est maintenant à portée de l’historien. Cette étude dissipe sa confusion avec la musique d’harmonie. Depuis toujours (dans les armées, à la chasse, à bord des navires, dans la vie civile, …), les signaux sonores sont utilisés quand la voix ne permet plus de transmettre les informations. A l’armée, le sort des batailles était lié à la qualité de transmission de ces signaux, on mesure alors leur importance et l’attention du commandement à leur emploi. Oubliés des travaux historiques, les signaux sonores utilisés dans les armées françaises sont présentés pour la première fois dans une précise et complète étude historique. L’auteur est allé puiser aux sources. Confronté à des répertoires sonores, donc un patrimoine immatériel, fonctionnant longtemps suivant des usages partiellement réglementés, et en voie de disparition dans l’armée du XXIe siècle (cantonnés au cérémonial), on comprend mieux la réserve des historiens. Sa documentation initiale lui a été fournie par les travaux du duc de Guise déposés au musée de l’Armée. Pratiquant lui-même le tambour, le Duc travaillait avec les éminents tambours-majors Alexandre Raynaud et Charles Gourdin pendant les décennies qui ont précédé la Deuxième Guerre mondiale. Car le tambour est longtemps le principal instrument de céleustique dans les armées européennes depuis le XVe siècle et son adoption par les soldats suisses. Malgré l’importance du sujet, les textes officiels (ordonnances, règlements, …) ne fournissent qu’un aperçu « en creux » de signaux qui fonctionnaient essentiellement suivant les usages et s’apprenaient à l’imitation jusqu’au XIXe siècle. Ainsi les rares partitions parvenues jusqu’à nous et les textes rè­glementaires rendent imparfaitement compte de la diversité et de la luxuriance de ces répertoires de tradition orale. Confrontée à l’inertie traditionnelle des usages, l’administration militaire mit près d’un siècle pour parvenir à imposer la normalisation des batteries d’ordonnance au milieu du XVIIIe siècle. Compo­sée par Lully en 1670, La générale en est une illustration emblématique. L’oubli dans lequel sont tombés ces répertoires est d’autant plus inexplicable que les plus anciennes partitions furent collectées par d’illustres musiciens comme le Père Mersenne (1636) et Philidor l’Aisné (1705) et qu’une collection de partitions est publiée par Kastner dans son Manuel de musique militaire en 1848. Cet oubli regrettable permit un siècle de mystification des “batteries napoléoniennes”, composées en réalité avant la Guerre de 14, abusant ensuite les historiens, comme les musiciens. Permanence de la tradition orale, certaines batteries ont traversé les siècles quasiment inchangées. La Révolution puis la IIIe République vont créer puis entretenir un mythe du tambour qui résonnera longtemps dans la mémoire populaire, pendant qu’il sera civilisé avec le tambour de ville et celui du garde champêtre, marquant, s’il en était besoin, son importance dans la culture populaire. Ces travaux montrent que ces répertoires sont en grande partie accessibles et toujours vivants, et nécessitent d’être redécouverts. Ils bénéficient de présentations d’Antoine Langagne, chef de la musique de la Garde républicaine ; de Markus Estermann, ancien président du Schweizerischer Tambouren und Pfeiferverband et de Raoul Camus, professeur émérite au City University of New York et membre d’honneur de l’Association internationale de la recherche et de la promotion de la musique à vent (IGEB). Un petit ouvrage indispensable à toute bibliothèque d’histoire militaire. [ Signé : Theatrum Belli le 15 octobre 2021 ] Thierry Bouzard, docteur en histoire, enseigne l’histoire de la musique militaire au Commandement des musiques de l’armée de Terre, il a dirigé le numéro de la Revue historique des armées consacré à la musique militaire (n° 279, 2015) en partenariat avec Theatrum Belli pour la mise en ligne des sources sonores. PS : A PROPOS DE TB : Créé en 2006 par Stéphane GAUDIN, THEATRUM BELLI est un portail indépendant d'informations sur les conflits (militaires, économiques, culturels, informationnels, etc) et sur l'esprit de Défense. Il se veut également vecteur de soutien à nos forces armées.