Cela DOIT arriver !
5/5 Présent, n°8743, novembre 2016
.----. À la suite d'une intervention de police qui tourne mal, le pays entre en ébullition et toutes les forces obscures contribuent à ce que la France, désarmée matériellement et moralement, bascule en peu de jours dans le chaos. Pourtant, la société vivait heureuse depuis l'avènement du Grand Enrichissement né de l'arrivée massive des Itinérants (savourez les métonymies !). Zoé, blogueuse engagée contre le racisme, le spécisme et autres fléaux, est le parfait " cahier des charges de son époque ".
Elle va vivre ses désillusions à vitesse grand V. Damien, comptable embourgeoisé, va voir " des pans entiers de son être qui vont s'effondrer en quelques déflagrations intérieures ". Le colonel Fourreau et son fils vont chacun vouloir faire leur devoir. L'un en agissant pour la vie, l'autre en se voulant justicier. Politiciens aveugles, terroristes islamistes, racailles, tiers-mondistes non violents, végans et autres anarchistes apporteront tous leurs bûches dans l'embrasement.
Vous l'aurez compris, il s'agit d'un futur proche et toute ressemblance avec des personnes existantes est pure volonté.
La force d'Obertone est de mettre en perspective toutes les tendances masochistes de notre société avec les ennemis intérieurs pour illustrer comment arrivera le chaos. Optimistes, s'abstenir ! C'est le Camp des Saints qui aurait été revisité par Taken et virerait au Mad Max !
Il est intéressant de savoir qu'Obertone connaît Houellebecq. Tous deux abordent le sujet de l'islam sans filtres et sans illusions.
Houellebecq envisage une issue pacifique par l'absorption. Ici, la poudrière explose sans délais.
Le texte et l'intrigue sont menés comme un film d'action sans pause, sans facilités et sans happy end.
C'est aussi une arme politique auprès de nos amis qui pensent encore avoir le temps de débattre des programmes des deux candidats résiduels (aux) primaires. Au regard de l'actualité, il est évident que cet ouvrage n'est plus un roman d'anticipation mais d'actualité.
Lire n'est pas agir, mais c'est un départ.
<p align="right">Sigisbert Clément <a href= http://www.present.fr/ target=_blank>www.present.fr</a>
Un jour, la France sera à feu et à sang
5/5 L'Action Française 2000 — n°2941. OCT - NOV 2016
Laurent Obertone nous propose régulièrement une vision effrayante de la France :
c'est qu'elle est vraisemblable. À Tremblay—en—France (nom prédestiné), le proviseur du lycée vient de se faire agresser et les policiers accourus se sont fait accueillir à coups de mortiers artisanaux... La France, en certains points, est dans un état pitoyable, et les Français ne valent pas mieux, qui espèrent tout d'un État qu'ils ont aussi appris à maudire pour son inefficacité. Pour autant, la France implosée que décrit Laurent Obertone dans son roman—documentaire est—elle plausible ? Il part du principe que la société est malade et, bien plus encore, qu'elle rend malade. La France Big Brother avait un curieux goût nietzschéen, et si l'auteur paraît déplorer très sincèrement la décadence de la nation, il paraissait aussi en appeler à des remèdes étranges, comme s'il fallait être barbare pour résister à la barbarie. On peut penser que le sens du bien commun n'est pas si effacé, que les crapules diverses ne sont pas si aguerries, que les serviteurs de l'État ne seront pas tous si lâches et que les Français "des périphéries", que personne n'écoute, sauront montrer qu'ils existent.
P. Mesnard.
S'appuyant sur votre connaissance du renseignement, Guérilla tient plus du documentaire que du roman. Pourquoi ne pas avoir écrit un essai ?
Laurent Obertone
— Je cherche toujours la forme qui trouvera le mieux le public, tout en sachant que ce ne sont pas les médias qui m'y aideront. Un essai m'aurait paru moins immersif et ne m'aurait pas permis d'anticiper les réactions de divers citoyens face à la tempête des événements. Finalement, on fait passer par le roman quantité d'observations qu'il est plus difficile d'amener par l'essai. À plus long terme, j'ai l'impression que le roman frappe davantage que l'essai. Mais le travail d'enquête est le même : il n'y pas d'hypothèse gratuite dans ce livre ; tous les scénarios qui y sont décrits reposent sur le travail du renseignement français.
Vos portraits de Français animés par la haine de soi sont irrésistibles. Tout aussi cruel est celui d'un jeune identitaire n'écoutant plus que son instinct de mort. La grande masse des Français, elle, ne semble plus disposée qu'à subir. Est-ce votre sentiment ?
- Absolument. C'est cette passivité, cet attentisme, qui conduiront la situation à basculer dans l'irréversible et l'incontrôlable. L' attitude des gouvernants — communiquer plutôt qu'agir — et des policiers — subir plutôt que s'imposer — n'en est que le reflet. J'ai écrit en 2015 La France Big Brother, un essai montrant combien ce conditionnement, cette domestication du citoyen, était le premier de nos problèmes. Certes, la société est dominée par Big Brother, sa morale, ses médias, mais c'est au citoyen de lui opposer sa souveraineté intellectuelle. Il est à la fois coupable et victime, car tout est fait pour le divertir, pour l'éloigner de ses responsabilités. Aujourd'hui, les inquiétudes du citoyen sont criminalisées ; son opinion est donc muselée, sa souveraineté est donc confisquée. Cette morale très illusoire qui nous gouverne cessera brutalement de faire illusion si des événements tels que ceux décrits dans mon livre viennent à advenir. C'est un avertissement. Attendre, c'est voter le désastre. C'est s'assurer qu'il sera trop tard pour réagir. Hélas, nos conditions actuelles de confort, d' abondance, de divertissement, semblent nous y condamner. Plutôt que regarder le réel en face, on choisit l'indifférence et la soumission. Il est probable que cette soumission nous mène au chaos. Ce chaos n'est pas qu'un mot : il signifie la fin de nos conforts, de nos habitudes, de l'électricité, de l'information, de la sécurité, de notre existence artificielle. En l'espace de trois jours, nous serons réduits à nous-mêmes, à notre impuissance... Nous sommes hautement dépendants. Nous avons tout abandonné à la société technologique ; nous en paierons subitement le prix fort.
Ne narrez-vous pas davantage un chaos qu'une tentative de prise de pouvoir par les islamistes ?
- En effet, pour l'instant, les islamistes ne peuvent pas prendre le pouvoir, mais ils peuvent contribuer activement au chaos. Cela n'arrivera pas sans des émeutes comme celles que nous avons connues en 2005 ou en 2009. Toutes les conditions du chaos sont en place, il ne manque que l'étincelle. Un jour viendra où nos politiques sociales et "de la Ville" — qui consistent à détourner les impôts des citoyens au profit de la banlieue — ne suffiront plus, où un policier fera usage de son arme... Quand tout s'embrasera, les terroristes ne voudront pas se faire voler leur chaos. Ils déclencheront simultanément des opérations d'envergure. Ce jour-là, la paralysie étatique se paiera, tout comme le militantisme médiatique, tout comme notre inadaptation totale à l'ultraviolence urbaine. La France sera à feu et à sang, le citoyen attendra devant sa télévision, et le policier sera encore terrorisé à l'idée de commettre une bavure...
Ne pourrait-on pas vous accuser de complaisance dans le morbide ? La quasi-absence de l'armée est-elle crédible ? Où est le message politique ?
Hélas, quiconque côtoie de près l'ultraviolence française doit convenir que j'insiste bien peu sur sa réalité, la plupart du temps cachée derrière le voile pudique des termes institutionnels. Chaque "viol", chaque "agression" pourrait se décrire en un roman, jusqu'à la nausée, afin que l'on mesure ce qui se cache derrière ces termes banals, banalisés. Quant à l'armée, il faut comprendre qu'elle est dirigée par des officiers supérieurs qui doivent largement leur place à leur docilité, et qu'elle est composée, de plus en plus, par des soldats qui ne sont plus là pour servir des structures sacrées transcendantes — elles ont disparu de l'imaginaire collectif —, mais pour simplement s'amuser ou gagner de quoi vivre, et dont la loyauté n'ira qu'aux leurs, à leur clan, à eux-mêmes. Peut-être que des officiers subalternes et des soldats se rebelleront, mais d'autres passeront aussi à l'ennemi... Le citoyen doit prendre conscience qu'il n'y a plus de "collectif'. Dans une société comme la nôtre, plus rien ne tient ensemble les individus, si ce n'est la terreur morale inculquée par Big Brother. Le citoyen devrait se demander si cet État duquel il attend tout, est bien de son côté... Si c'est le cas, pourquoi l'empêche-t-il de s'armer, de s'inquiéter, de penser ? À sa place, je me poserais la question. Il est temps pour le citoyen moyen d'échapper à cette morale progressiste supérieure qui lui a volé sa souveraineté, et qui, en son nom, a mené notre pays aux portes de la guerre civile. Il doit la dénoncer comme telle, et avoir conscience qu'elle est le véritable mal. Une société n'est pas une garantie. Nos ancêtres se sont battus pour lui faire traverser les siècles. Dépossédés de toute responsabilité, de toute structure commune, de tout sens commun, nous jouissons de leurs efforts, dilapidons ce précieux capital, sans comprendre que nous devrions, nous aussi, nous battre pour en assurer la pérennité.
<p align="right"> François Marcilhac <a href= http://www.actionfrancaise.net/ target=_blank>www.actionfrancaise.net</a>
Et si la guerre civile était pour demain ?
5/5 Présent, n°8703 29-09-2016
CEST LE LIVRE COUP DE POING de la rentrée. Celui que les petits kapos du Paris culturel vont tenter d'étouffer. A raison d'ailleurs, car l'ouvrage est une grenade dégoupillée qui va leur exploser au visage. Malgré ce silence, ils ne pourront la repousser, elle explosera malgré tout.
Le 22 septembre, jour de sa sortie en librairie, Guerilla se propulsait à la première place des ventes Littérature française sur Amazon. Sans aucune couverture médiatique. Un raz de marée qui ne tient qu'à l'efficacité de la réinfosphère et à la marge de liberté permise par les réseaux sociaux. Si les médias informent mal, les lecteurs choisissent juste. Et Laurent Obertone est un habitué de ces promotions atypiques, lui qui a vendu dans le même contexte plus de 120000 exemplaires de son premier titre : La France Orange mécanique. Guerilla est le récit haletant des trois premières journées de ce que l'on pourrait nommer « la guerre civile qui vient ».
L'élément déclencheur ? Lors d'une simple descente de routine, un policier riposte au lynchage de l'un de ses collègues en abattant les six racailles qui lui font face. L'engrenage des évènements est rendu avec un rare talent. Depuis les « territoires perdus de la République », ces enclaves qui ne sont désormais plus françaises, les bandes multiethniques mènent des raids et sèment le chaos.
Les cellules terroristes profitent de la désorganisation générale des forces de l'ordre, trop occupées, pour frapper, et frapper fort. Les structures administratives, politiques et économiques s'effondrent en quelques heures. Les grandes métropoles sont bien entendu les premières à sombrer dans le chaos. Un roman-enquête imparable Est-on en plein délire paranoïaque ? Dans un western de vieux fachos névrosés, comme le dirait Libération ? Laurent Obertone ne fait qu'accoler des évènements, imbriquer des catastrophes qui se déroulent chaque jour sur notre territoire, et dont il n'est pas difficile d'imaginer qu'une étincelle peut faire exploser le nombre et l'intensité.
Obertone est méthodique, clinique, et comme l'a salué Thibault de Montbrial, on perçoit à chaque page qu'un vrai travail de journaliste, puisé aux meilleures sources des forces de police et des services de sécurité, a nourri ce roman. Nous avons lu Guerilla de la première à la dernière ligne. Ce que ne feront pas les Askolovitch, Salamé, Roger-Petit, pas même les petits valets chargés de prémâcher les futures interventions médiatiques des Juppé, Lemaire et Macron. Tous pourtant, attaqueront Laurent Obertone à grandes rafales de points Godwin, ne pouvant supporter qu'il livre ici l'affreux avenir qu'engendre leur incroyable lâcheté. Un tel livre est un plaidoyer contre la guerre civile.
Mais Guerilla est la suite logique du Camp des Saints, et c'est parce que rien de ce que décrivait Jean Raspail il y a quarante-trois ans n'a changé que Laurent Obertone a dû écrire un tel livre. Il marquera l'histoire du réveil des consciences comme le fit son illustre aîné, tous deux portent à travers leurs livres la possibilité de rendre la vue aux aveugles et de fortifier les volontés chancelantes.
Un ouvrage à acheter en deux, trois, cinq exemplaires pour le distribuer « hors les murs » et préparer suffisamment les esprits pour que demain les actes du grand sursaut soient possibles. Afin que du pire nous puissions tirer le meilleur.
<p align="right">Pierre Saint-Servant <a href= http://www.present.fr/ target=_blank>www.present.fr</a>
La France au bord du chaos et de la guerre civile
5/5 Les 4 Vérités, n° 1063 07-10-2016
Laurent Obertone s'est fait connaître du grand public par son essai « La France Orange mécanique » sur l'insécurité. Mais il est d'abord un excellent romancier et il le prouve dans son nouvel ouvrage: « Guérilla ».
Ce qui est très frappant dans cet ouvrage, c'est que tout y est vraisemblable. Bien sûr, ce n'est pas le scénario le plus probable pour l'avenir immédiat, mais rien n'y est absurde ou incohérent. Les péripéties du roman sont largement calquées sur des faits divers récents. Les personnages eux-mêmes évoquent inexorablement qui François Hollande, qui Tariq Ramadan, qui tel caïd de banlieue, bien réel...
La trame de l'histoire est, hélas, simplissime. Elle commence avec un contrôle de police qui tourne mal dans l'une des innombrables banlieues de nos métropoles qui sont entièrement sous le contrôle de l'islamisme radical et des voyous. Un policier est violemment frappé par un caïd. Un autre riposte et tue l'agresseur...
Aussitôt, l'histoire s'emballe.Les habituelles pleureuses médiatiques, qui ne pleurent jamais sur un « flic » assassiné, se lamentent sur le sort de ce « malheureux » dealer, anesthésiant toute velléité de résistance. Les habituels casseurs s'adonnent à leur sport favori. Jusqu'ici, scénario classique...
Mais l'émeute devenant plus « chaude », les forces de l'ordre ne suffisent plus à la besogne. Les islamistes et les extrémistes de gauche, sentant le grand soir » arriver, se jettent à leur tour dans la bagarre. Certains gauchistes aggravent le chaos, par exemple en pillant Rungis. Des islamistes abattent un avion à la roquette... Le plus étonnant, c'est cette absence de résistance de « l'ancien monde ». Le président, une sorte de clone de François Hollande, habitué à la petite tactique électorale, à la communication verbeuse, et au clientélisme, tente de calmer le jeu en déversant de nouveaux milliards dans la politique de la ville. Sans succès.
Mieux. Le clone de Tariq Ramadan tente de reprendre la main en « exigeant » des excuses publiques et quelques milliards pour lutter contre «l'islamophobie». Mais, lui aussi est emporté comme un fétu par le torrent des événements.
Au bout de 3 jours, la France est livrée aux bandes de pillards. Les caïds, parce qu'ils étaient déjà armés et violents, survivent. Les autres se terrent chez eux, dans des appartements privés d'électricité, au milieu de villes en ruines et sans nourriture...
Ce récit terrifiant se lit d'une traite. Et, en le refermant, on ne peut s'empêcher de maudire les « élites » désastreuses qui, par démagogie, faiblesse, connivence idéologique, ou électoralisme, ont laissé une telle immigration, de telles « zones de non-droit » proliférer...
Mais on ne peut s'empêcher de constater que le scénario n'a rien de farfelu. Notre société est profondément vulnérable. Notre haute technicité nous rend aussi plus fragiles, plus dépendants de réseaux (électricité, eau, internet...) que nous ne maîtrisons pas.
Ajouter à cette vulnérabilité, la faiblesse d'une société identitairement aussi hétérogène que notre malheureuse patrie, avec ses millions d'immigrés ou de Français de fraîche date, est tout simplement criminel !
<p align="right">Les 4 Vérités <a href= http://www.les4verites.com/ target=_blank>www.les4verites.com</a>
La France qui vient ...
5/5 Cercle Non Conforme ( C.N.C. )
.----. Obertone connait la France. Ses rouages, ses ressorts secrets. Il sait que tout cela est potentiellement déjà mort, que la structure est branchée sur respirateur artificiel et que « l’incident » qui tranchera les câbles peut survenir à tout instant. .µµµµ. OBERTONE IMAGINE ET MONTRE..**** .
Il imagine le scénario du pire et le pousse à son paroxysme. Ainsi, l’effondrement de la structure France qu’il dépeint se fait en trois jours. Trois jours entre notre situation actuelle et l’univers de Mad Max. Et oui, Laurent Obertone n’y va pas avec le dos de la cuillère! Certains verront là une forme d’outrance et une dimension « irréaliste ». Mais là n’est pas le fond de l’ouvrage. Ce livre est le récit du « collapse » du système, de sa faillite à tous niveaux. Certes. Mais là n’est pas l’essentiel. Car Guerilla, plus que l’histoire de l’effondrement, est plutôt le récit de la dépression occidentale, de la xénophilie à outrance, de l’ethnomasochisme total. Guerilla est un constat froid et résolument implacable sur l’état de notre société.
Et surtout sur l’état de la psyché de « l’homme blanc » contemporain. De ses manies, de ses tares. Obertone, par ce texte fort et acéré, prononce une accusation. Une accusation lourde et remuante. Pour formuler son réquisitoire, l’auteur se contente de montrer. Le livre bien qu’œuvre de fiction, et offrant au lecteur des revirements parfois surprenants, parle surtout du réel… Et le constat qu’il en tire est terrifiant.Dans ce livre vous ne trouverez pas de héros, ou peut-être quelques rares figures attachantes mais résolument désenchantées, lucides. Trop lucides... Les personnages que l’auteur décrit avec une grande acuité sont, pour la plupart, atteints d’une forme de peste intérieure. Cette peste est incurable et nombre des protagonistes que vous rencontrerez à travers les quelques 400 pages du texte en crèveront… Et de manières peu réjouissantes.Dépressifs s’abstenir… Ce texte vous collera au cerveau pendant plusieurs semaines.
Et les lueurs d’espérance n'y sont guère nombreuses. Guerilla est aussi le récit de l’ultra-violence, du déchaînement absolu. Du ré-ensauvagement brutal des villes et des campagnes de l’Hexagone. De la livraison des cités de France aux barbares. D’ailleurs, l’auteur brille par ses descriptions. Il dévoile la violence totale. Pas de fard ni d’entourloupe. Toutefois, à aucun moment nous ne tombons dans le gore et l’outrance. Cela est un beau tour de force. Vous trouverez aussi quelques passages truculents, car le chaos absolu que décrit ce livre peut être le prétexte à une forme d’humour. Un humour sombre : le meilleur.Le récit est aisé à lire. Le style est clair, net. Les paragraphes sont courts et accompagnent les respirations du lecteur.
Les amateurs de « punchlines » seront satisfaits. Guerilla est à mettre dans toutes les mains. Certains se diront mal à l’aise en le lisant. D’autres y verront une prophétie. Parfois on vous hurlera dessus, on vous accusera de faire de la sinistrose et d’être un fasciste primaire. Il s’agit incontestablement de très bonnes raisons de l’acquérir et de le lire. Et surtout de l’offrir sur un ton narquois en affirmant : « Tiens, voici la France qui vient. Tu ne pourras pas dire que tu ne savais pas ».
[ Jacques Thomas / C.N.C. ]