Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Pensez à commander vos cartes de voeux, et vos agenda pour 2024 !

La librairie n'expédiera aucun colis du 25 décembre au 1er janvier. Une maintenance sera ouverte le 30 et 31 décembre.

Georges Bidault, de la Résistance à l'Algérie française

Référence : 122188
1 avis
Date de parution : 3 mars 2022
Éditeur : PERRIN (EDITIONS)
EAN 13 : 9782262082307
Nb de pages : 368
23.50
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié sous de 3 jours
Voir la disponibilité en magasin

Description
Fondée sur d'abondantes archives personnelles récemment ouvertes et de nouveaux témoignages, cette première biographie de Georges Bidault depuis un quart de siècle dépeint le portrait romanesque d'un simple professeur d'histoire, issu de la France profonde et militant chrétien sous l'entre-deux-guerres, engagé dans la lutte clandestine dès 1941 et devenu, en 1942, le plus proche compagnon de Jean Moulin avant de lui succéder à la tête de la résistance intérieure. Ministre des Affaires étrangères du général de Gaulle à la Libération, il prit personnellement une part déterminante à la reconquête du "rang" international de la France en 1945 - malgré des relations tendues avec ce dernier. Créateur d'un parti politique, l'inclassable MRP, Bidault fut l'un des principaux dirigeants de la IVe République, plusieurs fois reconduit au Quai d'Orsay en pleine guerre froide, visionnaire de la réconciliation européenne et bête noire de Staline, mais aussi président du Conseil à l'origine de grandes réformes sociales dont la création du SMIG. Pourtant, son style exagérément bohême, mâtiné d'un sens aigu de la dérision et de la provocation, le condamna à l'incompréhension puis à la solitude. Au début des années 1960, son engagement en faveur de l'Algérie française acheva de le diaboliser et d'en faire un authentique paria contraint à l'exil avec son épouse Suzanne Borel - la première femme diplomate. Passé en quelques années de la lumière du héros à la nuit du pestiféré, Bidault est aujourd'hui oublié. Mais les convictions de cet homme d'Etat, intellectuel hanté par le déclin de la France et de l'Europe, pourfendeur de la résignation et de la repentance, anticipaient sur les déchirures du XXIe siècle.
TitreGeorges Bidault, de la Résistance à l'Algérie française
Auteur TANDONNET (Maxime)
ÉditeurPERRIN (EDITIONS)
Date de parution3 mars 2022
Nb de pages368
EAN 139782262082307
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)28
Largeur (en mm)153
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.56
Critique du libraire
" Les compagnons de sa jeunesse sont morts, ce sont des héros. Lui a poursuivi son chemin, et c'est un réprouvé. "
Les avis clients
Deux vies de Georges Bidaul
4/5 https://www.causeur.fr/
.----. Une biographie doit parfois rendre compte de destins contradictoires. Après avoir connu la gloire, un homme est mis à l’index. On l’a hissé au premier rang, puis on a caviardé son nom. Les compagnons de sa jeunesse sont morts, ce sont des héros. Lui a poursuivi son chemin, et c’est un réprouvé. Laquelle de ses deux vies faudra-t-il retracer, laquelle donnera plus de sens à toute son existence ? Confronté à ce dilemme, Maxime Tandonnet a cherché une cohérence aux deux vies de Georges Bidault (1899-1983). Celui qui fut un personnage de premier plan dans la Résistance et au début de la IVe République a suscité peu d’études. Après des années d’oubli, cet ouvrage tient compte des archives désormais accessibles de Georges Bidault et de celles de sa femme, Suzanne Botrel [1] Originaire de Moulins, fils d’une famille nombreuse « de petite bourgeoisie rurale », orphelin de mère dès sa petite enfance, Georges Bidault a passé sa jeunesse en val d’Aoste, dans un internat de jésuites, où il s’est révélé fort en thème. Puis il s’est orienté vers des études d’histoire à la Sorbonne. La licence en poche, en 1918, il est mobilisé, soldat de 1re classe au 92e régiment d’infanterie, il fait partie des troupes d’occupation en Allemagne, puis il revient à la vie civile. Il a connu l’armée, un peu, il n’a pas vu le feu. Professeur, journaliste, militant En 1925, il est reçu premier à l’agrégation d’histoire (Pierre Brossolette étant deuxième et Louis Joxe douzième) et commence une carrière de professeur. Il fait connaissance de Marc Sangnier, le créateur du mouvement Le Sillon et il adhère à l’Association catholique de la jeunesse française où il se lie à des hommes dont il va longtemps partager les convictions et l’itinéraire — François de Menthon, Pierre-Henri Teitgen, René Pleven, Robert Schuman [2]. Au début des années 1930, il devient l’éditorialiste du quotidien L’Aube, de Francisque Gay. Petite diffusion et survie précaire, mais le journal est la tribune d’un courant politique à la fois proche de l’Église et de courants réformateurs, il représente une voix qui peut se faire entendre. Bidault s’élève contre la passivité des démocraties face aux appétits de l’Italie et de l’Allemagne ; il prend partie pour les républicains contre les nationalistes en Espagne... [ Début d'un article signé : Marie-Danielle Demelas le 19 avril 2022 sur causeur ] [1] Une hagiographie par Barthélémy Ott (imprimerie du Vivarais, 1975), une biographie par Jean-Claude Demory (Julliard, 1995), une recherche consacrée à son rôle dans la politique extérieure de la France par Jean-Rémy Bézias (L’Harmattan, 2006), les souvenirs de Suzanne Bidault (Ouest-France, 1987), une thèse de Jacques Dalloz (Biographie politique, L’Harmattan, 1993), et des articles de Maurice Vaïsse et de Georges-Henri Soutou. [2] Yves-Marie Hilaire, « L’Association catholique de la Jeunesse française : les étapes d’une histoire (1886-1956) », Revue du Nord, 1984, n°s 261-262, pp. 903-916. P.S. : Causeur : Venez-nous voir, il ne vous sera fait aucun mal. Visitez le site, achetez ou abonnez-vous au magazine, faites-le connaître à vos amis et à vos ennemis. Vous risquez de vous énerver, pas de vous ennuyer. ( Elisabeth Lévy directrice de la rédaction )