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Génocide en Vendée 1793-1794

Référence : 112253
3 avis
Date de parution : 3 septembre 2020
Éditeur : CERF (EDITIONS DU)
EAN 13 : 9782204138727
Nb de pages : 680
29.00
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Description
Mars 1793 : la guerre de Vendée éclate. La Vendée se soulève pour défendre ses "bons prêtres" et se bat pour le retour d'un roi qui protégerait cette religion que le nouveau régime persécute. Ce conflit aboutira à la mort de 170 000 vendéens (surtout femmes, enfants, viellards, soit 21 à 23% de la population de la région) dans des conditions épouvantables. S'agit-il d'une répression militaire ? D'un fait de guerre, d'un massacre ou d'un génocide ?
Utilisant la méthode du droit pénal international telle qu'elle s'est développée dans l'analyse des génocides commis en ex-Yougoslavie, au Rwanda, au Cambodge, sans négliger l'expérience du tribunal de Nuremberg, Jacques Villemain démontre que ces massacres entrent parfaitement dans la définition de ce "crime des crimes".
Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi a-t-on tant de mal en France à regarder ces faits en face ? Pourquoi serait-il bon de mettre derrière nous cette tragédie en reconnaissant enfin la nature de ces crimes, et comment le faire dans des conditions qui honorent notre attachement aux droits de l'homme et notre unité nationale ?
Une enquête sans prédédent. Une démonstration juridique magistrale et inédite. Un ouvrage décisif pour comprendre la Terreur. 
Diplomate et juriste, Jacques Villemain a travaillé pendant plusieurs années sur les questions de justice et de droit pénal international et sur la guerre de Vendée. Il est l'auteur au Cerf de Vendée, 1793-1794 (2017).
TitreGénocide en Vendée 1793-1794
Auteur VILLEMAIN (Jacques)
ÉditeurCERF (EDITIONS DU)
Date de parution3 septembre 2020
Nb de pages680
EAN 139782204138727
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)37
Largeur (en mm)156
Hauteur (en mm)239
Poids (en Kg)1.03
Critique du libraire
Pourquoi c'est un Génocide. Pourquoi il n'est pas reconnu. Pourquoi et comment il devrait l'être.
Les avis clients
Sous un angle juridique ...
5/5 https://www.bvoltaire.fr/
.----. Jacques Villemain, qui est juriste et diplomate, a été en poste à La Haye auprès du Tribunal pénal international ; il a publié récemment un ouvrage très volumineux et très dense qui est consacré au génocide des Vendéens (Génocide en Vendée – 1793-1794– Éditions du Cerf). Dans cet ouvrage, l’auteur analyse les événements de Vendée sous un angle juridique, ce qui n’est pas aberrant, puisque la notion de génocide est une notion juridique. Depuis la publication de l’ouvrage de Reynald Secher, Le Génocide franco-français, en 1986, le mot « génocide » suscite une polémique intarissable. Les néo-robespierristes ont essayé de démontré que ce terme ne pouvait pas être employé au sujet des événements de Vendée de 1793-1794 pour cause d’anachronisme. Or, le mot « génocide » a été défini et adopté par les instances juridiques internationales en 1948, c’est-à-dire après le procès de Nuremberg et, donc, après le massacre des Juifs d’Europe, qui est pourtant qualifié de génocide depuis 1948. Le terme « génocide » désigne, selon la Convention de 1948, l’extermination totale ou partielle d’un groupe qui peut être national, racial, ethnique ou religieux mais qui peut aussi être défini arbitrairement par les persécuteurs eux-mêmes. La population de Vendée fut définie par les révolutionnaires comme une « race » dégénérée du fait d’une longue soumission au clergé et à la noblesse. Les révolutionnaires (dont Le Peletier, Robespierre, Condorcet…) croyaient à la transmission des caractères acquis et ils pensèrent que les membres de cette « race impure » (Barère et Billaud-Varenne), qui fut aussi qualifiée de mauvaise, infernale et abominable par les exterminateurs, étaient irrécupérables. Les admirateurs de Robespierre et consorts prétendent, depuis toujours, que les massacres de Vendée furent la conséquence des « dérapages » incontrôlés de certains généraux engagés dans la répression du soulèvement vendéen, « or, cet argument ne vaut rien » (page 191) parce qu’« il n’est pas niable qu’à l’époque où se perpètre le génocide (janvier-mai 1794), l’autorité du Comité de salut public sur les militaires en Vendée est sans faille. La chaîne de commandement fonctionne parfaitement » (page 192). La responsabilité du Comité de salut public est donc totale ; ses membres savaient ce qui se passait en Vendée et n’ont rien fait pour y mettre un terme, ce qui rappelle l’attitude de Hitler et de ses complices. « L’intention génocidaire a pu être constituée dès la loi du 1er août 1793, et on ne peut affirmer avec certitude qu’elle a pris fin après la chute de Robespierre qu’avec des hésitations possibles sur la date exacte, sous réserve de travaux plus précis que je n’ai pas entrepris » (page 199). L’évidence du génocide des Vendéens est frappante, mais les néo-robespierristes continueront contre vents et marées de le nier. Admettre l’existence d’un génocide des Vendéens impliquerait, selon les tenants de la Révolution, d’abandonner toute référence à la Révolution française parce qu’ils considèrent qu’« elle est un bloc » (Clemenceau) et qu’on ne peut donc séparer 1789 et 1793. L’auteur tend, au contraire, à penser qu’il faut séparer ces deux moments et reconnaître le génocide de façon à sauver le moment libéral que fut 1789. Mais à l’origine de la politique totalitaire et criminelle menée par le Comité de salut public, n’y a-t-il pas l’idée de « volonté générale » qui figure dans la « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » (article 6) de 1789, laquelle figure elle-même dans le préambule de notre Constitution, et faut-il sauver 1789 ? Je ne le pense pas, parce que l’individualisme radical introduit par la Révolution de 1789 est à l’origine de la liquéfaction de notre nation. [ Bruno Guillard le 17 octobre 2020 ]
Génocide vendéen : qu’apporterait une reconnaissance officielle ?
5/5 https://www.lesalonbeige.fr/
.----. Après avoir qualifié les faits dans un premier ouvrage, le juriste et diplomate Jacques Villemain poursuit, dans un nouveau livre, son analyse concernant les massacres qui se sont déroulés en Vendée militaire durant les premières années de la République française et pose la question de la pertinence d’une reconnaissance officielle aujourd’hui. Un génocide a-t-il été commis sur ce territoire, englobant une partie du Maine-et-Loire, de la Loire-Atlantique, des Deux-Sèvres et de la Vendée que l’on appelle la Vendée militaire, entre 1793 et 1794 par la toute jeune République française ? Le débat perdure même si le juriste et diplomate Jacques Villemain, fort de son expérience auprès de la cour pénale internationale de la Haye, y a apporté sa contribution, non négligeable, dans un premier livre « Vendée 1793-1794 : Crime de guerre ? Crime contre l’humanité ? Génocide ? Une étude juridique » paru en 2017 aux éditions du Cerf. Selon lui les trois types de crimes y ont été commis mais après avoir qualifié les faits, Jacques Villemain a voulu aller plus loin dans un récent ouvrage intitulé « Génocide en Vendée – 1793-1794 ». Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi a-t-on tant de mal en France à regarder ces faits en face ? Pourquoi serait-il bon de mettre derrière nous cette tragédie en reconnaissant enfin la nature de ces crimes, et comment le faire dans des conditions qui honorent notre attachement aux droits de l’homme et notre unité nationale ? C’est à toutes ces questions que Jacques Villemain répond dans ce nouveau livre mais aussi sur RCF Anjou . [ Signé : Michel Janva le 28 septembre 2020 ]
" un épisode terroriste et génocidaire »
5/5 chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/
.----. Tout simplement intitulé « Génocide en Vendée, 1793-1794 », ce second ouvrage de Jacques Villemain, diplomate et juriste, spécialiste de droit international, a pour but de mettre un terme au faux débat autour du génocide de la Vendée. Utilisant la méthode du droit pénal international, telle qu’elle s’est développée dans l’analyse des génocides commis en ex-Yougoslavie, au Rwanda et au Cambodge, sans négliger l’expérience du tribunal de Nuremberg, Jacques Villemain démontre que les meurtres de masse commis en Vendée entrent parfaitement dans la définition de ce « crime des crimes ». Ce livre est le complément indispensable des travaux premiers de Reynald Secher, dont « Le génocide franco-français : la Vendée-Vengé » et « Vendée, du génocide au mémoricide ». Les écrits de ces deux auteurs devraient permettre à la France de regarder ces événements avec lucidité et enfin à l’État de reconnaître ce génocide premier, père des grands crimes commis au XXe siècle. [ Publié le 20 septembre 2020 par Charte de Fontevrault ]