Le Pape Benoît XVI nous met en garde contre un nouveau totalitarisme mortifère du nom de gender ou théorie du genre. Tout homme ou femme a un sexe biologique qu'il n'a pas choisi. Il doit être libre d'en changer. Il va de soi qu'un homme qui choisit d'être une femme ne sera plus en mesure de procréer. Quant aux femmes, elles rejettent purement et simplement la maternité car aliénante ; l'enfant est alors perçu comme une charge insupportable qu'il faut refuser. Telles sont les conséquences ultimes d'un féminisme radical aboutissant au déni de grossesse. Dans de telles conditions l'espèce humaine, si elle veut survivre, devra faire appel aux techniques artificielles de procréation. Mais, dans tous les cas, celles-ci ne suffiront pas à enrayer le déclin démographique qui frappe actuellement tous les pays occidentaux et s'étend dans le monde entier. C'est donc bien toute l'humanité qui, à terme, est menacée de disparaître.