Né français à Nice, le 4 juillet 1807, sous le Premier Empire, Garibaldi devient italien à l'âge de sept ans, lorsque Nice revient au royaume de Piémont-Sardaigne, après la chute de Napoléon. Mais l'Italie est morcelée, et en partie sous occupation étrangère.
Adhérant aux idées du mouvement Jeune Italie de Mazzini, qui milite en faveur d'une Italie libre et unifiée, le jeune homme, marin expérimenté, participe à un complot en Ligurie contre les Autrichiens, et doit s'exiler en Amérique du Sud.
C'est sur ce continent que va naître sa légende : il y rencontre sa femme, Anita, et se bat pour l'Uruguay, où il devient un héros national. Revenu en Europe, il participera aux guerres d'indépendance italiennes et son image de condottiere intègre lui vaudra une célébrité internationale.
L'expédition des Mille en Sicile, la mort tragique d'Anita, la légende des chemises rouges, son goût des postures théâtrales, lui vaudront une extraordinaire popularité.
Il n'est pas une ville d'Italie qui n'ait une place ou une rue Garibaldi. Le personnage historique qu'il fut appartient à l'imaginaire collectif de la Péninsule.
Il faut ajouter que l'enfant de Nice resta attaché à sa ville natale et que, en 1870, il vint se battre aux côtés des Français, comme le feront, par la suite, ses fils et ses petits-fils, en participant avec bravoure à la Première Guerre mondiale sur le front français.
Garibaldi meurt le 2 juin 1882 à Caprera, en Italie.