"Fils d'homme, je t'ai fait sentinelle !" : Le prophète Ezékiel recevant ainsi de Dieu l'ordre d'avertir son peuple des conséquences de son inconduite, témoignait de ce don mystérieux qui transcende le raisonnement commun. Einstein lui-même, en affirmant que c'est "l'intuition" qui règne sur la connaissance, ne se réfère-t-il pas à la même supra-faculté ? Une chose est certaine : depuis les Tables de Thot-Hermès, qui, annonçaient la fin de la civilisation égyptienne par impiété, jusqu'aux visions récentes de l'immense Padre Pio, en passant par les lamentations de Jérémie, et les oracles d'Ystapè, le prophétisme accompagne l'histoire des hommes, à ceci près que généralement, ils ne veulent pas l'entendre.
Sans doute, les obscurités voulues par les "Centuries" de Nostradamus ont-elles quelque peu dévalué le genre, et les prétentions du rationalisme ont étouffé la voix de Cassandre.
Mais elle revient avec plus de force aujourd'hui, avec l'évidence que la planète court à sa ruine, et que le désordre gagne les sociétés.
Quant aux sciences, ayant découvert que nous sommes dans un univers de "participation", elles démontrent notre responsabilité dans le spectre qui s'avance de l'Apocalypse ! Peut-on y parer ?
Analyste rigoureux, dans de précédents écrits, des hérésies de notre temps, Alexis Arette s'attache à discerner la part conditionnelle, dans les prophéties, qui se multiplient de nos jours, comme autant d'avertissements.
Il fait appel jusqu'à la "relativité complexe" du Professeur Charon, pour montrer que nous entrons dans "l'ère de l'Esprit", qui peut changer le cours funeste des évènements. L'Apocalypse, est "Révélation" et il faut que les hommes se disposent à la recevoir, pour que le combat d'Armaguédon, débouche non sur le chaos, mais sur la nouvelle ère d'espérance.