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Filles des lumières - Femmes et sociétés d´esprit à Paris au XVIIIe siècle

Référence : 45832
1 avis
Date de parution : 12 mars 2007
EAN 13 : 9782856523063
Nb de pages : 302
23.00
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Description
Cet ouvrage raconte l'histoire des salons parisiens au XVIIIe siècle. Non pas des salons de pure mondanité, mais des salons, sociétés d'esprit, où des gens du monde côtoient des gens de lettres. On y converse, on y fait la lecture d'œuvres à paraître. On y dîne et on y soupe. Ce sont des réunions peu nombreuses : vingt à vingt-cinq personnes au plus. On y est entre soi, entre esprits supérieurs ou s'estimant tels, et se tenant à l'écart du reste des humains. Le souvenir de certaines hôtesses, par exemple celui de Mme Geoffrin ou de la marquise du Deffand, est encore vivant de nos jours. Mais ces femmes ont eu beaucoup d'émules, aujourd'hui oubliées. Ce livre les fait revivre. Toutes sortent d'un "œuf magique". Toutes sont des fées. Les gens d'esprit ont de l'esprit grâce à elles. Leur justesse et leur à-propos sont si grands que même les misogynes les admirent. Mais leur succès ne les rend pas heureuses. Sans famille et sans affection, elles sont en fait des esseulées. On se prend de compassion pour elles. D'ailleurs ces sociétés qu'elles reçoivent, elles ne les président pas. Ce sont des hommes qui président, des littérateurs ou philosophes comme Fontenelle et d'Alembert. Ces autorités reconnues, ces penseurs officiels, utilisent les sociétés qui les accueillent et les femmes qui les reçoivent, les nourrissent et les honorent. Ils s'en servent pour établir le règne de la pensée unique de ce siècle.
TitreFilles des lumières - Femmes et sociétés d´esprit à Paris au XVIIIe siècle
Auteur VIGUERIE (Jean de)
ÉditeurDMM (DOMINIQUE MARTIN MORIN EDITIONS)
Date de parution12 mars 2007
Nb de pages302
EAN 139782856523063
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)225
Poids (en Kg)0.43
Biographie
Jean de VIGUERIE (1935-2019 )
Jean de VIGUERIE (1935-2019 ) est né à Rome le 24 février 1935. En 1967, il est professeur agrégé d'histoire et assistant à la Faculté de Lettres de Paris. Il restera toujours fidèle à son principe de s'attacher à l'histoire des idées plutôt qu'à l'histoire sociale, comme tous ses confrères « dans le vent » et s'efforcera de former toujours ses étudiants dans ce sens. Voir plus
Critique du libraire
L'influence et la filiation féminine sur l'esprit révolutionnaire. L'influence de ces salons a été considérable et nombreux "philosophes des Lumières" ont su s'en servir pour diffuser leurs idées. Monsieur de Viguerie, avec le talent et les compétences qu'on lui connait, nous guide dans ce XVIIIè siècle fort troublé.
Les avis clients
Ils s'en servent ...
5/5 Réseau Regain .
.----. Cet ouvrage retrace l’histoire des salons parisiens au XVIIIe siècle. Non pas des salons de pure mondanité, mais des salons, sociétés d’esprit, où des gens du monde côtoient des gens de lettres. On y converse, on y fait la lecture d’œuvres à paraître. On y dîne ou on y soupe. Ces réunions regroupent vingt à vingt-cinq personnes tout au plus. On y est entre soi, entre esprits supérieurs, ou s’estimant tels, et se tenant à l’écart du reste des humains. Le souvenir de certaines hôtesses, comme Mme Geoffrin ou la marquise du Deffand, est encore vivant de nos jours. Mais ces femmes ont eu beaucoup d’émules, aujourd’hui oubliées. Ce livre les fait revivre. Toutes sortent d’un "oeuf magique" ou sont des fées. Les gens d’esprit ont de l’esprit grâce à elles. Leur justesse et leur à propos sont si grands que même les misogynes les admirent. Mais leur succès ne les rend pas heureuses. Sans famille et sans affection, elles sont en fait des esseulées. On se prend de compassion pour elles. D’ailleurs ces sociétés qu’elles reçoivent, elles ne les président pas. Ce sont des hommes qui président, des littérateurs ou philosophes comme Fontenelle, d’Alembert ou Diderot. Ces autorités reconnues, ces penseurs officiels, utilisent les sociétés qui les accueillent et les femmes qui les reçoivent, les nourrissent et les honorent. Ils s’en servent pour établir le règne de la pensée unique de ce siècle. [ Notes de lectures de Georges Leroy du mois de juillet 2007 sur le site " Réseau Regain " ] ]