Il faut croire que la narration historique n'est pas seulement un plaisir d'esthète ou une activité de savant, mais qu'elle a aussi une certaine importance sociale, puisque de nos jours des parlementaires édictent des lois pour en réglementer l'écriture et que des juges ont à statuer sur le cas des contrevenants, ces chercheurs atypiques qui osent réviser les dogmes communément admis.
Pourtant, une question mérite d'être posée. L'écriture historique officielle, c'est-à-dire celle de nos merveilleux universitaires, de nos brillants académiciens et de nos sémillants écrivains mondains est-elle digne de foi ? Dans ce livre, on ose prétendre le contraire.
Dans une première partie, on tente de démonter une quinzaine de fables bâties pour édifier le bon peuple, de Ramsès II à Lénine, de Galilée à Einstein, de Constantin 1er à Paul Reynaud et Charles De Gaulle.
Il est évident que l'écriture de l'histoire contemporaine n'est trop souvent que de la propagande. C'est ce que l'on a tenté de démontrer en épurant l'histoire d'Adolf Hitler des légendes et des mensonges les plus grotesques.
Enfin, dans une troisième partie, l'on a abordé le lieu symbolique du "Devoir de mémoire", Auschwitz et son complexe concentrationnaire, en essayant d'en ôter les scories qui ont donné naissance au négationnisme, puis l'ont nourri.
La notion de vérité historique est, par essence, un idéal inaccessible.
Cela ne signifie pas qu'il faille renoncer à s'en rapprocher et moins encore qu'on ait licence de la violer délibérément.
Bernard Plouvier est l'auteur de plusieurs livres aux éditions Dualpha dont, entre autres, une Biographie médicale et potitique d'Adolf-Hitler en six volumes, de biographies Jésus de Nazareth, le Grand Consolateur, L'Affaire Galilée et L'Énigme Roosevelt, faux naïf et vrai machiavel, d'essais Réflexions sur le Pouvoir de Nietzsche à la Mondialisation et Le XXIè siècle et la tentation cosmopolite... Il a été élu membre de l'Académie des Sciences de New York en mai 1980.