Voici l'histoire cachée de l'Europe. Non pas l'Europe qui pourrait unir librement les peuples et les nations en préservant leurs propres souverainetés (sans jamais imposer un État supranational), mais celle de Jean Monnet, financé par la CIA afin de contrôler le montage d'une Europe dont Walter Funk (ministre des Finances de Hitler) aurait rêvée. Durant des décénies, les "pères" de l'Europe (Jean Monnet, Robert Schuman, Jacques Delors et consorts) ont répandu leurs sophismes dans les esprits via leurs puissants medias, tandis que nul n'avait idée de leur "parrains" et inspirateurs : Joseph Retinger, Otto Abetz, Richard Coudenhove-Kalergi (fasciné par le côté "européen" du nazisme et par les aspirations similaires de l'Urss), Ernst Achenbach, Paul-Henry Spaak, Henry Kissinger, Zbigniew Brzezinski, David Rockefeller, ainsi que la Société fabienne, le Council on Foreign Relations, le Groupe de Bilderberg, la Commission Trilatérale...
Le 8 juin 1991 à Essen en Allemagne, au terme d'un colloque de l'un de ses "clubs" (Groupe de Bilderberg, la Commission Trilatérale), David Rockefeller livra une clef qui met du jour sur le trucage d'un siècle : "Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, au Time Magazine et autres grandes publications, dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté les promesses de discrétion pendant près de quarante ans. Il nous aurait été bien impossible de développer notre projet pour le monde si nous avions été soumis aux pleins feux de l'actualité pendant ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et disposé à marcher vers un gouvernement mondial... La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et des banquiers mondiaux est sûrement préférable à l'autodétermination nationale que l'on pratiquait les siècles passés..."
Ainsi, en vertu de l'ukase de David Rockefeller, pratiquement aucun media n'a jamais rapporté cette citation. Pourtant, certains éditorialistes de renom ont récemment annoncé le naufrage inéluctable de l'Europe : Quentin Peel, le 29 avril 2004, dans le Financial Times, prédisait que "les larmes de joie pourrait bientôt être remplacées par des larmes de désespoir". Et le 28 septembre 1996, Le Point, dirigé par Claude Imbert (pillier de la Trilatérale), avertissait déjà, "L'Europe va droit dans le mur".
Vous lirez ici des faits et des chroniques qui condamnent sans appel l'Europe de Bruxelles et de Maastricht. Mais ce n'est pas seulement dire "Non" à Europe ; c'est aussi révéler l'histoire sombre et cachée d'une certaine Europe que des "vieux serpents" voudraient nous imposer ; et c'est en fin de compte une invite adressée à chaque État-Nation européen à reconquérir son propre destin et écrire sa propre histoire.
Pierre de Villemarest. Engagé dans la Résistance dés l'automne 1940, ensuite officier de l'Armée secrète, puis officier de Renseignement orienté vers les pays tombés sous le joug soviéto-communiste, et membre depuis sa création en 1954 de l'Amicale des anciens des services spéciaux de la Défense nationale, l'auteur de ce livre, qui a rencontré des personnages clefs de l'Histoire tels qu'Arthur Koestler, Herbert von Karajan, Eisenhower, le général Juin, ou Rudolf Barak (qui a, pour le compte des Soviétiques, kidnappé Gestapo Müller en 1955 aux frontières de l'Argentine) ou encore Martin Bormann en 1949, est journaliste professionnel depuis les années 1950. Il a publié entre 1962 et 2003 une vingtaine d'ouvrages, dont À l'ombre de Wall Street, complicités et financements soviéto-nazis ; GRU, le plus secret des services soviétiques, 1918-1988 (traduit en chinois et en polonais), Le dossier Saragosse, Bormann et Gestapo Müller après 1945...
Depuis plus de trente ans, il a dirigé une Lettre d'information confidentielle, qui traite des dessous des événements contemporains, avec des abonnés dans dix-huit pays.