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Exécutions politiques - Toutes ne réussissent pas

Référence : 89836
5 avis
Date de parution : 14 février 2017
EAN 13 : 9782856523872
Nb de pages : 40
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Description
Les raisons profondes des exécutions politiques, d'où viennent-elles et comment en réchapper ? l'affaire Fillon au prisme de l'Histoire.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'exécution politique d'un homme d'État, demande bien davantage qu'une vulgaire compromission, mise au grand jour grâce à une technique d'amateur.
En réalité le coup doit porter directement au coeur. S'il échoue, il deviendra très difficile de le rattraper. L'histoire est d'ailleurs peuplée de tentatives manquées de mise à l'écart qui se retournent brusquement contre leurs auteurs. Les artistes de l'exécution politique - quant à eux - agissent en toute discrétion loin de la scène publique. Ces acrobates de l'influence, qui tirent les fils des figurants, n'ont nul besoin de faire preuve d'une grande inventivité pour faire tomber ceux dont ils contrôlent les gestes à distance. Il leur suffit d'un petit mouvement pour rappeler à leurs créatures ce par quoi elles sont tenues. Il arrive pourtant que certaines personnalités trop indépendantes leur échappent. C'est alors que s'engage une course de vitesse entre la créature et son créateur. Lors des temps de troubles, à l'heure où les hiérarchies connaissent une recomposition absolue, les exécutions politiques se multiplient soudain. Celles-ci sont moins mystérieuses qu'on ne le pourrait croire : en réalité, elles se ressemblent toutes. 
Thomas Flichy de La Neuville : Membre de l'Université Paris IV - Sorbonne, Thomas Flichy de La Neuville est agrégé d'histoire et docteur en droit. Ses travaux portent sur la capacité des civilisations à transmettre la vie sur la longue durée. Professeur à l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, il intervient dans de nombreuses universités étrangères, notamment à l'United States Naval Academy, la Higher School of Economics et l'Université d'Oxford.
TitreExécutions politiques - Toutes ne réussissent pas
Auteur FLICHY DE LA NEUVILLE (Thomas)
ÉditeurDMM (DOMINIQUE MARTIN MORIN EDITIONS)
Date de parution14 février 2017
Nb de pages40
EAN 139782856523872
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)5
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.09
Les avis clients
Les raisons profondes des exécutions politiques
5/5 Salon Beige.
.----. Les raisons profondes des exécutions politiques : l'affaire Fillon au prisme de l'Histoire par Thomas Flichy de La Neuville : Comment expliquer ces luttes soudaines et violentes qui éclatent dans l’arène politique, ces révélations tombant à point nommé pour ébranler la statue de l’adversaire ? A vrai dire, les mobiles des cabales n’ont en général rien de particulièrement honorable si bien que le public en est généralement maintenu soigneusement à l’écart, surtout s’il se pique de vouloir comprendre. A lui de voir l’habit mais non la façon dont il est fait. Son rôle est bien de demeurer souriant et ingénu tandis que d’habiles propagandistes tournent à leur gré les événements, puis manœuvrent l’opinion avec adresse. [ Le 07/02/2017 , signé Michel Janva sur Le Salon Beige ]
Le coup doit porter au coeur !
5/5 Réseau Regain .
.----. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'exécution politique d'un homme d'État, demande bien davantage qu'une vulgaire compromission, mise au grand jour grâce à une technique d'amateur. En réalité le coup doit porter directement au cœur. S'il échoue, il deviendra très difficile de le rattraper. L'histoire est d'ailleurs peuplée de tentatives manquées de mise à l'écart qui se retournent brusquement contre leurs auteurs. Les artistes de l'exécution politique - quant à eux- agissent en toute discrétion loin de la scène publique. Ces acrobates de l'influence, qui tirent les fils des figurants, n'ont nul besoin de faire preuve d'une grande inventivité pour faire tomber ceux dont ils contrôlent les gestes à distance. Il leur suffit d'un petit mouvement pour rappeler à leurs créatures ce par quoi elles sont tenues. Il arrive pourtant que certaines personnalités trop indépendantes leur échappent. C'est alors que s'engage une course de vitesse entre la créature et son créateur. Lors des temps de troubles, à l'heure où les hiérarchies connaissent une recomposition absolue, les exécutions politiques se multiplient soudain. Celles-ci sont moins mystérieuses qu'on ne le pourrait croire : en réalité, elles se ressemblent toutes. «Hors des factions, il n’est presque personne aujourd’hui qui, après une exécution politique, croie la paix publique mieux garantie et le gouvernement lui-même plus sûr ; personne qui n’ait au contraire moins de confiance dans la force du pouvoir comme dans l’avenir de la société » disait François Guizot. [ Notes de lecture de Georges Leroy, mai 2017 sur Réseau Regain ]
Comment faire tomber un adversaire politique ?
5/5 Réseau Regain.
.----. Comment faire tomber un adversaire politique ? Dans son ouvrage Propagande, Edward Bernays, neveu de Sigmund Freud, écrit : « La manipulation consciente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société´ démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays ». Une exécution politique se déroule par conséquent en trois actes : une fois l’opinion déstabilisée par des rumeurs, il devient plus facile de mettre un adversaire en accusation puis de le faire tomber. Lorsque le pouvoir manque de preuves, il se rapporte d’ailleurs à ces bruits de fond. Philippe le Bel, n’y fait-il pas référence lors de sa justification publique de l’arrestation des templiers. Très souvent, les rumeurs sont télécommandées à distance. Ainsi La Morlière recevait des indemnités de Voltaire. Il avait son quartier général au café Procope et y recrutait sa troupe, composée de volontaires et de soudoyés. Il annonçait d’avance le succès ou la chute de la pièce qu’on allait jouer, et, pendant la représentation, il donnait le signal des applaudissements ou des murmures. Pour attaquer de front, toute une série de procédés sont à disposition. Le premier consiste à forger de fausses preuves. Viennent ensuite l’accusation si efficace de corruption. Thomas More est accusé à tort d’avoir accepté des pots-devin, mais en l’absence de toute preuve, ces charges sont rapidement abandonnées. L’accusation de corruption fait donc mouvoir les multitudes et permet de faire tomber facilement l’accusé s’il se défend maladroitement. La durée de la procédure judiciaire est essentielle. Ce dernier ne doit être ni trop court ni trop long. ( suite ... )
Jalousie, envie, corrompre la vertu.
5/5 Réseau Regain.
.----. Comment expliquer ces luttes soudaines et violentes qui éclatent dans l’arène politique, ces révélations tombant à point nommé pour ébranler la statue de l’adversaire ? Les raisons profondes des exécutions politiques, d'où viennent-elles et comment en réchapper ? A vrai dire, les mobiles des cabales n’ont en général rien de particulièrement honorable si bien que le public en est généralement maintenu soigneusement à l’écart, surtout s’il se pique de vouloir comprendre. Quelles sont les raisons des exécutions politiques ? La jalousie constitue le premier mobile. En rentrant de la somptueuse fête organisée par Nicolas Fouquet, Louis XIV n’aurait- il pas déclaré à Anne d’Autriche dans le carrosse qui le ramenait à Versailles : « Ah, madame, est-ce que nous ne ferons pas rendre gorge à tous ces gens-là ? ». Le second mobile puissant des cabales est l’envie, peinte en 1303, par Giotto dans son allégorie des vices comme une vieille femme serrant une bourse et dont un serpent, sortant de sa bouche, se retourne contre elle. Le troisième mobile, plus mystérieux, est le caractère intolérable des personnages politiques vertueux pour ceux qui sont habitués aux compromissions du pouvoir. Corrompre la vertu devient alors leur mot d’ordre. Pensons à Bonaparte, qui avait vu le parti à tirer de l’exécution sommaire d’un Prince de sang royal. ( suite ... )
A méditer !
5/5 Media-Presse-Info
.----. Comment expliquer ces luttes soudaines et violentes qui éclatent dans l’arène politique, ces révélations tombant à point nommé pour ébranler la stature de l’adversaire ? A vrai dire, les mobiles des cabales n’ont en général rien de particulièrement honorable, comme nous le rappelle l’auteur de cette plaquette. Si bien que le public en est généralement maintenu soigneusement à l’écart, surtout s’il se pique de vouloir comprendre. Son rôle est bien de demeurer souriant et ingénu tandis que d’habiles propagandistes tournent à leur gré les évènements, puis manœuvrent l’opinion avec adresse. La cabale abaisse les uns pour élever les autres. Dans les gouvernements, elle fait et défait des ministres, dans la république des lettres, elle étouffe la réputation des auteurs, ou fait la fortune des ouvrages. Une fois l’opinion déstabilisée par des rumeurs, il devient plus facile de mettre un adversaire en accusation puis de le faire tomber. Exemples historiques à l’appui, Thomas Flichy de La Neuville nous rappelle que les exécutions politiques sont suffisamment délicates pour manquer souvent leur cible. A méditer au regard de l’actualité politique. [ Publié le Dimanche 26 février 2017 ]