... et de mon sang

Lettre de Jacques Isorni publiée en préface : Vous démontrez avec votre plume, après Chénier, Victor Hugo, Brasillach, que la poésie n'est pas seulement une évasion, un rêve ou une sensation. Animée par l'inspiration vengeresse, elle est aussi un instrument de combat et peut revêtir la forme d'un châtiment. Des hommes dont on parle occupent les " tréteaux ". Des événements occupent le monde. Le temps les ensevelit, et parfois il ne reste d'eux, à côté des livres d'Histoire, que quelques lignes d'un écrivain, un poème, ou simplement un vers qui leur donnent uns survie définitive. Je souhaite que ce sort soit celui de vos poèmes parce qu'ils peuvent prendre aussi figure de jugement. [Jacques Isorni sur l'édition du 15 février 1973]