Vingt ans de vie publique et politique à Marseille à travers l'engagement de l'élu d'une droite sans concession, d'une droite de conviction, attaché par-dessus tout aux siens, à sa ville, à son pays, et ses valeurs traditionnelles.
Au fil de ses mandats électifs, des nombreux courriers qu'il a envoyés aux puissants de son temps, ainsi que de ses interventions publiques qui en conservent la mémoire, les Epitres de Gabriel van Gaver font revivre de grands moments de l'histoire politique marseillaise et française contemporaine.
On y entrevoit aussi le sens profond des combats, des colères et des espoirs d'un patriote sincère, d'un chrétien fervent, d'un honnête homme pétri de culture classique et soucieux de voir préserver l'âme de sa ville, l'identité de son pays, le magistère de l'Eglise.
Tour à tour Cassandre, faux naïf, imprécateur, analyste, procureur, victime ou spectateur d'une époque dont il traque les renoncements et les turpitudes, Gabriel van Gaver, sans se départir d'un humour féroce et élégant, dit sa vérité, ne craint rien ni personne, et surtout pas le politiquement correct ambiant.
Un breuvage corrosif et inattendu à consommer bien sûr... sans modération.
L'auteur : Gabriel van Gaver est né à Marseille en 1923. Il est issu d'une ancienne famille des Flandres, installée à Marseille au XVIIIè siècle pour y faire commerce avec l'outre-mer, en profitant du fait que le port de cette ville était devenu "port Franc", c'est -à-dire sans impôts ni taxes, afin de lui permettre de se remettre de la catastrophique peste de 1720.
Fils d'un Capitaine de vaisseau, Gabriel van Gaver se lève contre l'occupant et à 21 ans, il est déporté en Allemagne. Après une tentative d'évasion et un an de camp de concentration, il est libéré par l'armée américaine. Au lendemain de la guerre, Gabriel van Gaver crée avec son père une entreprise de travaux publics qui aura à son actif la réalisation de nombreux bâtiments et ensembles immobiliers de part et d'autre de la Méditerranée et tout particulièrement à Marseille.
Dans les années 60 et 80, le chef d'entreprise participe à la création de la Jeune Chambre économique locale, s'engage plus avant dans l'action publique au service de sa ville et le patriote se rapproche d'un engagement militant sans concession, au sein de la droite nationale montante pour laquelle il sera candidat aux élections locales à plusieurs reprises. En 1995, élu par le suffrage universel, il fait son entrée au Conseil d'arrondissements de la ville de Marseille et ne quittera plus les assemblées locales vingt ans durant !
