Éoliennes, un scandale d’État
5/5 reinformation.tv
.----. Alban d’Arguin, historien et juriste de formation
Sans doute, Alban d’Arguin, ne pensait-il pas écrire un jour sur l’éolien… Historien et juriste de formation, sa carrière effectuée dans un grand groupe financier, il travaillait à restaurer une propriété vendéenne quand il a vu sa petite commune menacée par l’un de ces fameux projets « d’énergie du vent ». De cette crainte justifiée – et justifiable – est né un livre. A charge. Qui ne ménage pas ses adversaires et ne craint pas de politiser son sujet. Un ouvrage très personnel, très libre qui cite sans sourciller Barrès et Henri de Régnier pour célébrer l’image de la France. Et invoque les trois transcendantaux que sont le Beau, le Vrai et le Bien.
L’éolien fait bien partie intégrant-e de la grande offensive écologiste-révolutionnaire qui sera sans doute la maîtresse de ce XXIe siècle.
Au moins 10.000 éoliennes sur le sol français en 2020
Déjà, l’année 2016 a battu un nouveau record de développement avec 45 % d’installations supplémentaires : des éoliennes, il y en aura au moins 10.000 sur le sol français, au début des années 2020, si s’appliquent comme prévus le Grenelle de l’environnement et la loi de transition énergétique. Une erreur, ou plutôt une faute magistrale, commise de plein gré et en toute connaissance de cause.
L’Académie des Beaux-Arts s’en était plainte en novembre 2007, les paysages sont déchirés tant dans les plaines que sur les rivages. Et cette pollution visuelle s’accompagne d’un risque réel pour la santé : acouphènes, maux de tête, vertiges, tachycardie, troubles du sommeil, palpitations… celui qu’on appelle aux Etats-Unis le « Wind Turbin Syndrome », le syndrome éolien, n’est pourtant pas un sujet de santé publique dans l’Hexagone : la France permet même d’installer ces turbines à 500 mètres des habitations, en dépit des avertissements de l’Académie de médecine…
Quant à la rentabilité, elle est la grande absente du projet. Il suffit d’observer l’Allemagne, qui détient le plus grand parc industriel éolien du monde : la part de l’électricité générée par ce dernier y est de 5 % seulement, et la part du nucléaire ne fait qu’augmenter… sans compter qu’on continue à construire sans mot dire des centrales à gaz et au charbon pour pallier à l’intermittence productive native de l’énergie éolienne…
Éoliennes, un scandale d’État
La « transition énergétique raisonnée » n’existe pas. L’éolien est un coût, que payent qui plus est déjà les Français via la CSPE, la contribution au service public de l’électricité, devenue en 2016 la TICFE, la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité, qui s’occupe en réalité des « surcoûts liés aux obligations d’achat de l’énergie renouvelable » et à leurs « politiques de soutien ». En 15 ans, elle a pris + 650 %… Un coût pour les uns, une manne pour d’autres, en particulier les nombreux investisseurs étrangers.
L’auteur cite Jean de Kervasdoué, qui écrit dans Les prêcheurs de l’Apocalypse. Pour en finir avec les délires écologiques et sanitaires : « Il n’existe pas de domaine où l’opinion, y compris de personnes éduquées, soit aussi éloignée des faits. Il n’existe pas de domaine où la présentation de résultats d’expérience ou de statistiques soit aussi controversée, pour ne pas dire impossible. Il n’existe pas de domaine où la passion l’emporte aussi clairement sur la raison ».
Les Français seront-ils les dindons de la farce écologique ?
Mystification ? Alban d’Arguin revient sur les motifs invoqués par les promoteurs de l’énergie éolienne, comme des autres énergies renouvelables, à savoir « la peur millénariste du réchauffement climatique, l’épuisement imminent des ressources d’énergie d’origine fossile, l’absolue nécessité d’arrêter la production d’énergie nucléaire » : trois allégations fondamentalement biaisées.
RiTV a bien souvent évoqué la perspective scientifique faussée du « réchauffement » qui se meut en « dérèglement » climatique quand la fraîcheur donne tort à ses défenseurs. De même, l’or noir est loin d’être tari. Et l’origine de la lutte contre le nucléaire n’est que politique – il nous vient d’ailleurs de l’extrême-gauche.
Comme le note Alban d’Arguin, l’Allemagne a cessé son déploiement éolien, tout comme le Danemark ou le Portugal – l’Espagne, elle, avait arrêté dès 2012. Et les Etats-Unis freinent des quatre fers – des dizaines de grands sites ont été abandonnés.
Les Français seront-ils les dindons de la farce… ? De cette farce écologique qui n’a pas pour but de protéger l’homme et la nature mise à disposition de ce dernier par Dieu… Cette farce-là, Alban d’Arguin l’appelle « l’Écologie Citoyenne Mondialiste » (ECM) qui est tout simplement une subversion de la véritable écologie, dans le but de servir un tout autre objectif. Elle fait partie intégrant-e des quatre projets mondiaux majeurs menés de front par l’idéologie mondialiste, avec les grands traités commerciaux, les flux financiers et les déplacements de populations.
« Ils drapent leur idéologie mortifère du voile de l’altruisme, mais [sont] tous in fine prédateur » Alban d’Arguin
C’est un outil d’éducation mondiale des masses pour façonner « l’homme nouveau », « citoyen du monde et homme de nulle part »… Un outil aux arguments prétendument indiscutables qui affirme responsabiliser l’homme quand il l’assujettit, qui assure coller aux impératifs naturels alors qu’il est bel et bien « hors-sol », comme le souligne l’auteur.
Et que ses objectifs sont essentiellement globalistes. L’auteur cite l’extraordinaire déclaration de Maurice Newman, président du Conseil économique consultatif au cabinet du Premier ministre australien, qui affirma lui-même en mai 2015 : « le réchauffement climatique est un leurre », au service d’« un Nouvel Ordre Mondial placé sous le contrôle des Nations unies. Il s’oppose au capitalisme et à la liberté et a fait du catastrophisme environnemental un sujet quotidien pour parvenir à ses fins. »
Ce qui était au départ l’affirmation d’une minorité est devenu vérité d’Évangile, croyance universelle, chant de la Terre, miroir de sagesse… qui a ses prêtres, et ses thuriféraires. Alban d’Arguin parle d’un « déploiement quasi mystique » de fêtes. Faut-il percevoir que l’écologisme est aussi, à côté d’un objectif assuré de gouvernance mondiale et de mutualisation globale, une tentative de spiritualisation post-moderne ? Aussi, sans nul doute. [
Clémentine Jallais sur reinformation.tv le 18 septembre 2017 ]
Je l'ai bien connu !
5/5 Yvon - 06
Lors d'une conférence il y a quelques semaines j'ai eu la surprise de reconnaître dans l'auteur de ce livre , un étudiant de Poitiers que j'ai peu connu à l'époque. Il s'occupait beaucoup du journal " Poitiers Université " et de différentes réunions .Je ne me suis pas fait connaître car si mes souvenirs sont bons il y avait eu des tensions diverses et je n'étais pas de son côté ! Mais je remarque que les engagements étudiants ont des suites qu'on n'imagine pas toujours !
Que nos idées soient majoritaires en France
5/5 Chronique politique
Mardi 27 mars, j'animais, avec mon ami Guillaume Bernard, une table ronde réunissant à Angers plusieurs élus de droite (Pascal Gannat, pour le FN, Marie-France Lorho, députée d'Orange, Emmanuelle et Robert Ménard, élus de Béziers, Jean-Frédéric Poisson, président du PCD et Karim Ouchikh, président du Siel), pour parler d'union des droites. Les " 4Vérités" étant l'une des publications les plus engagées dans ce combat en faveur de l'entente à droite, j'étais naturellement ravi d'être là.
Et plus ravi encore de constater à quel point le peuple de droite était "mûr" pour cette entente. Plus de 300 personnes assistaient, en effet, à cette réunion, massivement acquises à l'idée d'une entente à droite. Désormais, il est clair que seuls le politiquement correct... et les dirigeants des partis de droite bloquent cette entente. Au cours du débat, il fut démontré que, sur bon nombre de mesures et de valeurs, la proximité entre les électeurs FN et LR était incontestable. L'ancien ministre sarkozyste Thierry Mariani, qui ne pouvait participer, mais avait répondu à nos questions en vidéo, a proposé plusieurs mesures sur lesquelles les autres intervenants se sont facilement accordés : lutte contre l'immigration, lutte contre l'insécurité, lutte contre l' islamisation.. Jean-Frédéric Poisson ajouta défense de la dignité humaine. Plusieurs intervenants mentionnèrent également la défense de nos libertés. Sur tous ces points, certes, on 20 pouvait repérer des nuances entre les différents intervenants, mais les valeurs étaient clairement communes.
C'est sans doute sur la méthode que les intervenants différaient le plus. Les Ménard, élus avec le soutien de plusieurs partis, et décidés à se passer dorénavant du soutien de tous les partis, étaient les plus hostiles aux structures partisanes. Les autres leur répondirent que les partis étaient indispensables pour se présenter aux élections. Mais, malgré les apparences, ces deux points de vue étaient beaucoup moins antagonistes qu'on pourrait le croire. Je crois personnellement, comme Robert et Emmanuelle Ménard, que les partis politiques sont plutôt nuisibles à l'entente à droite - et s'opposent ainsi aux désirs de leurs électeurs C'est au peuple de droite, société civile, de s'organiser pour imposer cette idée. Mais je crois aussi qu'il faudrait des structures partisanes (ou analogues à des partis) pour se présenter aux élections. Au demeurant, même une liste d'intérêt municipal, comme celle à laquelle pense manifestement Robert Ménard pour Béziers, se comporte comme un parti lors des élections. La seule différence (mais elle
de taille), c'est que ce "parti" ne prétend pas avoir une doctrine universelle et qu'il ne pose pas le sectarisme habituels aux structures partisanes. Au cours de cette soirée, j'ai remarquer que les élections 2017 avaient marqué, pour la droite, une défaite électorale, mais une victoire idéologique Robert Ménard a critiqué ce dernier point.
Mais je crois qu' il est difficilement contestable qu'aujourd'hui, une majorité de Français s'accordent sur une limitation drastique de l'immigration sur la volonté de recouvrer nos libertés, sur la nécessité de réduire l'État obèse, de promouvoir le bien commun et le principe de subsidiarité.
Que nos idées soient désormais majoritaires en France constitue, bel et bien, selon moi, une victoire idéologique. Victoire qui doit encore se concrétiser par une victoire politique, impliquant l'alliance, aussi souple que possible et respectant les légitimes différences, de tous les Français de bonne volonté.
<p align="right">Guillaume de Thieulloy<a href= http://www.les4verites.com/ target=_blank>www.les4verites.com</a>
Très complet !
5/5 Le Forum Catholique .
.----. Je vous recommande : Eoliennes un scandale d´Etat d'a
Alban d'Arguin .C'est l'ouvrage le plus complet sur la question des éoliennes à ce jour.
L'auteur en cerne les origines à travers l'écologie qui, dépouillée de ses oripeaux de la "bien pensance verte", apparaît sous son vrai visage de parti de l'étranger rassembleur des derniers trotskystes à la solde du mondialisme. Il en démasque aussi la dialectique et les enjeux fondés sur trois affirmations hasardeuses : la lutte contre le "réchauffement" climatique, l'extinction "imminente" des énergies fossiles, et la "nécessaire" sortie du nucléaire. La thèse de l'auteur est terrible : L'éolien est un scandale d'Etat qui conduira tôt ou tard les politiques français promoteurs de cette aberration devant la Cour de justice de la République. Ce livre est une arme essentielle et exhaustive dans le combat, à la disposition des médias objectifs, des politiques incorruptibles (il en reste sans doute) et de ceux qui luttent avec courage au quotidien partout en France où sortent de terre de nouveaux parcs éoliens. Il y a une impérieuse urgence à rejeter les injonctions dictatoriales de la Commission européenne si on ne veut pas assister à l'agonie de la France défigurée, la France infectée, la France spoliée. [ signé Diafoirus sur le Forum Catholique du 19/07/2017 ]
« Le scandale des éoliennes est pire que l’affaire du sang contaminé »
5/5 Minute 4 juillet 2017
Auteur du récent Eoliennes, un scandale d’Etat (éd. Synthèse), Alban d’Arguin est vent debout contre la prolifération des éoliennes sur tout le territoire français. C’est, pour lui, une impérieuse nécessité de stopper ces implantations, qui nuisent gravement à la santé publique et procèdent, de plus, d’un système contraire aux intérêts économiques de la France.
« Minute » : Vous parlez de « scandale d’Etat », qui devrait valoir aux ministres responsables de l’implantation d’éoliennes d’être traduits devant la Cour de justice de la République. Vous n’exagérez pas un peu ?
Alban d’Arguin : Absolument pas. Et plutôt que d’un scandale d’Etat, j’aurais dû dire trois scandales d’Etat. Parce qu’en fait, outre le scandale principal, celui qui attente à la santé publique, il y en a deux autres, un économique et un énergétique. Mais je maintiens que le premier scandale devrait entraîner les ministres décisionnaires devant la Cour de justice.
Mais pourquoi ?
Parce que depuis la réforme constitutionnelle de 2005, avec l’intégration de la Charte de l’environnement dans le bloc de constitutionnalité, le principe de précaution (article 5 de cette charte) s’impose à tous. Au nom de celui-ci, on peut protéger les Français contre les risques, même « incertains en l’état des connaissances scientifiques », découlant de décisions publiques. Or avec les éoliennes, ce n’est pas le cas. J’en appelle d’ailleurs aux plus éminents des constitutionnalistes pour voir comment pourrait s’engager une procédure.
Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, la France est le seul pays – du moins parmi les grands pays – où le périmètre de sauvegarde entre les éoliennes et les habitations n’est que de 500 mètres. Or c’est non seulement dommageable pour la population concernée mais contraire à une préconisation parfaitement claire de l’Académie de médecine. Dans celle-ci, qui date de 2006 – juste après donc que le principe de précaution ait été doté d’une valeur constitutionnelle –, elle réclame que, pour des raisons de santé publique, nulle éolienne ne soit construite à moins de 1 500 mètres de toute habitation.
Cette distance de 1,5 kilomètre est d’ailleurs la norme partout ailleurs ! En Allemagne, le périmètre défini par l’Etat fédéral est de 1 500 mètres et plusieurs länder réfléchissent d’ailleurs à la façon dont ils pourraient encore l’augmenter. En Espagne, pareil. En Italie, il ne peut être érigé d’éolienne à moins de 2 000 mètres d’une habitation. Le Royaume-Uni a opté pour 1 800 mètres environ et, dans certains comtés, la distance minimale a été portée à 2 200 voire 2 400 mètres ! Quant aux Etats-Unis, c’est 1 500 mètres au minimum mais cela peut aller jusqu’à 3 000 mètres selon les Etats !
Pourquoi la France ne s’est-elle pas alignée sur des normes ?
Pour la raison que nous avons cette particularité historique et géographique d’avoir un habitat extrêmement dispersé. Si nous passions à 1 500 mètres, il nous deviendrait impossible d’atteindre l’objectif qui n’est même pas le nôtre mais qui est celui qui nous a été assigné par la Commission européenne dans le cadre du développement des énergies renouvelables pour réduire l’émission de gaz à effet de serre.
Le paradoxe de ce diktat est que, comme le vent ne souffle pas tout le temps, il faut compenser cette intermittence par des énergies de substitution qui peuvent être actionnées tout de suite. Et il n’y a pour cela que le thermique, et notamment le gaz, qui est le plus réactif de toutes les énergies existantes.
Dans un rapport adopté il y a deux mois, l’Académie de médecine écrit que « l’éolien ne semble pas induire directement des pathologies organiques » et même que les « facteurs psychologiques jouent un rôle probable dans [le] ressenti » des nuisances.
Je suis allé sur le terrain en maints endroits de France défigurés par les éoliennes. J’ai pris le temps de rencontrer les habitants et de les écouter. L’Académie de médecine l’a-t-elle fait ? J’ai vu les gens et constaté leurs souffrances, leurs maux de tête, leurs nausées et leurs vertiges, leurs troubles du sommeil et j’en passe.
Allez dire aux habitants de Puceul, en Loire-Atlantique, que, s’ils développent des pathologies, c’est psychosomatique ou dû au fait qu’ils sont peut-être « émotifs, anxieux, fragiles » voire « hypochondriaques », ainsi que l’Académie de médecine ose l’écrire, et vous verrez comment ils vont le prendre !
L’Académie de médecine est d’ailleurs tellement peu sûre de ce qu’elle avance qu’elle réclame, dans le même rapport, « une étude épidémiologique prospective sur les nuisances sanitaires », ce qui est l’aveu qu’aucune sérieuse n’a encore été effectuée en France !
A l’étranger, en revanche, pour qui lit l’anglais ou l’allemand, les études scientifiques sont abondantes. Particulièrement aux Etats-Unis, en Angleterre et en Allemagne. Et elles font toutes état de ce qu’on appelle « le syndrome éolien », selon une expression forgée par la chercheuse américaine Nina Pierpont. Elle a fait une étude au cas par cas sur un échantillon de personnes souffrant de diverses pathologies sur plusieurs sites éoliens aux Etats-Unis distants parfois de plusieurs milliers de kilomètres. Elle a découvert que sur tous ces sites, il y avait des concentrations des mêmes pathologies. Elle a ainsi pu déterminer douze symptômes du syndrome éolien.
En Angleterre, le rapport Hanning, publié tous les ans, rapporte tous les troubles qui ont été constatés. En Allemagne, l’équivalent de l’Académie de médecine a publié des études qui vont dans le même sens – d’où, comme je vous le disais, la volonté de certains länder de mettre encore plus à distance de la population les champs d’éoliennes.
En fait, c’est comme le nuage de Tchernobyl : partout autour de nous, les éoliennes entraînent des nuisances sur la santé, mais dès lors qu’elles sont implantées à l’intérieur de nos frontières, ces mêmes éoliennes deviennent inoffensives ! On ne célèbrera jamais assez les bienfaits du Rhin ou de la Manche sur la santé des Français…
Voilà qui rappelle aussi l’affaire du sang contaminé : on sait mais on fait comme si on ne savait pas…
Le scandale des éoliennes est pire que l’affaire du sang contaminé, car, à l’époque, les politiques avaient certes fait preuve à tout le moins de légèreté mais ils n’avaient pas mesuré les risques qu’ils faisaient courir à la population.
Là, c’est très différent : ils disposent de tous les éléments mais ils refusent de les prendre en compte, parce qu’ils sont arc-boutés sur leurs a priori idéologiques et tenus par des intérêts économiques. Ils savent qu’il suffirait de placer le curseur à 1 500 mètres pour mettre à l’abri la population, conformément au principe de précaution, mais, délibérément, ils ne le font pas parce que cela empêcherait d’atteindre le nombre d’éoliennes fixé par le Grenelle de l’environnement et par la loi de transition énergétique et exigé par l’Union européenne.
Vous écrivez que le caractère intermittent du vent n’assure pas la rentabilité des éoliennes. Pourtant, le secteur de l’éolien est une affaire qui marche et qui prospère.
Ce business est en effet rentable pour ceux qui produisent l’électricité éolienne mais pourquoi ? Parce que, et c’est là qu’est le scandale économique, les producteurs d’énergie éolienne profitent d’une bulle financière, ainsi que l’a reconnu le magnat de l’éolien, Pâris Mouratoglou.
Il y a quelques années, Mouratoglou, qui a bâti un empire dans ce domaine – il a revendu à EDF, pour plus de 800 millions d’euros, la société EDF Energies Nouvelles qu’il avait constitué avec elle –, a annoncé qu’il se retirait du marché des énergies renouvelables en France justement parce que ce n’était qu’une bulle financière et que ça ne l’intéressait plus.
Or c’est bien cette bulle qui attire les consortiums étrangers. Les fabricants d’éoliennes et ceux qui les installent le font parce qu’ils ont la garantie d’EDF, qui est leur seul client, de racheter – pendant quinze ans au moins ! – l’électricité qu’ils produisent entre trois et quatre fois le prix auquel EDF l’aurait produite elle-même ! Ils ne prennent donc aucun risque !
Ce modèle économique devrait être enseigné dans toutes les écoles de commerce du monde (et peut-être l’est-il) ! Imaginez : j’ai un client unique, il est obligé de m’acheter toute ma production, il n’a pas le droit d’aller voir d’éventuels concurrents qui la vendraient moins cher, et, mieux encore, il m’achète ma production même quand il n’en a pas besoin !
Moyennant quoi si le secteur de l’éolien se porte très bien, merci, ce n’est pas le cas d’EDF qui, il y a quatre ans, a dû lancer un « profit warning » (un « avertissement sur ses résultats ») et annoncer qu’elle était contrainte de provisionner quatre milliards de plus que prévu pour ses réseaux de transport d’électricité. Car l’électricité produite par les éoliennes doit être intégrée dans les réseaux existants et c’est un véritable casse-tête, tant cela crée des surtensions ou des sous-tensions, selon les périodes. Au fur et à mesure que l’éolien s’accroît, RTE, pour la haute tension, et Enedis (ex-ERDF), pour la basse tension – celle qui alimente toutes nos maisons –, qui sont toutes deux des filiales d’EDF, sont obligées de revoir toutes leurs cartes des réseaux de transport d’électricité.
Une large partie de la population est pourtant favorable aux éoliennes…
Bien sûr, puisqu’on nous répète sans cesse que c’est une « énergie propre », qu’elle est renouvelable à l’infini, qu’elle atteint l’« idéal » du « risque zéro », etc. Et puis elle rapporte, à quelques-uns…
Il faut savoir qu’une éolienne rapporte entre 7 000 et 8 000 euros au propriétaire sur le terrain duquel elle est implantée. Un propriétaire foncier peut gagner 80 000 euros s’il accepte d’avoir une dizaine d’éoliennes chez lui ! Qui refuserait un tel revenu ? Certainement pas les agriculteurs, qui sont dans la situation économique catastrophique que l’on sait. Certainement pas non plus, mais là dans un autre esprit, les propriétaires fonciers qui habitent en ville, loin de leur bien foncier, loin donc des futures éoliennes dont ils se moquent bien des effets sur la santé des habitants, dont ils ne sont pas, et qui trouvent ainsi un moyen de maximiser leurs profits… J’ai rencontré ce dernier cas dans de nombreux dossiers.
A cet égard, une autre activité s’est développée, celle de sociétés commerciales qui sillonnent le territoire pour éplucher les cadastres et démarcher les propriétaires – je sais de quoi je parle, je l’ai vécu moi-même ! Des commerciaux prospectent donc les propriétaires en leur proposant de conclure une convention privée, qui devra rester totalement secrète. Dans les clauses du contrat figure noir sur blanc l’interdiction d’en parler à qui que ce soit tant que les autorisations administratives ne sont pas données sous peine de voir le contrat de location des terres pour cinq ou dix éoliennes rompu.
Quand vous risquez de perdre plusieurs dizaines de milliers d’euros par an si vous parlez, vous respectez la loi du silence !
Ajoutez à cela la corruption et vous commencerez à comprendre l’omerta qui règne sur le sujet. Le nombre de cas de prises illégales d’intérêts qui ont été constatés sur des élus municipaux est phénoménal.
A ce point ?
A ce point. Et à tel point que, mi-2014, le SCPC, le Service central de prévention de la corruption, ayant soulevé ce problème dans un rapport qui a fait grand bruit, Frédéric Lanoë, en sa qualité de président (à l’époque) de la Fédération Energie Eolienne, qui n’est autre que le lobby des professionnels de l’éolien, a pris sa plus belle plume pour écrire à tous les députés.
Dans cette lettre du 8 décembre 2014, divulguée par « Le Figaro », il faisait part de sa « vive inquiétude » face à « la multiplication des attaques devant les juridictions pénales des élus » sur « le motif de prise illégale d’intérêts » et demandait aux députés – aux législateurs donc – de « remédier » à cette « judiciarisation » en changeant la loi ! « L’imprécision qui entoure actuellement la définition de la prise illégale d’intérêts est une faille qu’utilisent les détracteurs de l’éolien au détriment des maires », avait-il osé écrire !
Je note, mais ceci n’a sans doute rien à voir avec cela, que le SCPC a été supprimé fin 2016 dans l’indifférence générale, dans le cadre de la loi « relative à la transparence » dite « loi Sapin 2 », et remplacé par une Agence française anticorruption dotée de deux fois moins de pouvoirs que n’en avait le Service central de prévention de la corruption…
Vous croyez possible de stopper l’implantation d’éoliennes ?
Le sujet des éoliennes n’est pas énergétique, il n’est pas économique, il est politique. Selon la formule célèbre, si célèbre qu’on ne sait plus qui en est l’auteur, « là où il y a une volonté, il y a un chemin ».
Pour résoudre définitivement ce problème, il y a des mesures extrêmement simples à prendre. La principale, c’est de supprimer la surprime de l’Etat sur le rachat de l’électricité produite par les éoliennes. Aussitôt, les consortiums étrangers, ces vautours qui sont derrière la prolifération de l’éolien, se retireront pour aller chercher ailleurs une bulle financière de même nature et délaisseront la France. Cela aura pour autre effet bénéfique de redonner de l’air, si j’ose dire, à EDF sur le plan financier, tant notre fleuron industriel est plombé par cette électricité d’origine éolienne qu’on lui impose de racheter alors qu’elle n’en a aucun besoin.
<p align="right">Propos recueillis par Marc Bertric <a href= http://www.minute-hebdo.fr// target=_blank>www.minute-hebdo.fr</a>
Félicitations
5/5 Michel
Je me réjouis que, enfin, il y ai quelqu'un qui réagisse contre ce que vous appelez si bien "un scandale d'État".
Je me permets cela dans la mesure où je suis un professionnel (retraité) de l'Énergie et de l'Énergétique industrielle. Ceci après quinze années d'expérience professionnelle sur le terrain en la matière avec un couronnement de carrière par une année de perfectionnement au rang d'Ingénieur énergéticien à l'IFE - Institut français de l'Énergie.
Ayant la responsabilité des huit départements de la Région Rhône-Alpes, j'étais agréé ADEME et aussi habilité EDF-GDF.
En effet, ces champs d'éoliennes sont ni plus ni moins qu'une question financière au nom de laquelle on en implante n'importe où, n'importe comment. Un exemple :
- Lors des diagnostiques énergétiques d'entreprises, nous tenons compte, entre autres, du climat local sur une année, de la neige, de la pluie, des températures, de l'humidité et des vents. Et bien sûr, pour ce dernier point, afin de ne pas faire d'erreur sur la possibilité du système éolien nous nous renseignons auprès de la Météorologie nationale sur les caractéristiques éoliennes des sites des diagnostiques. On se rendait compte alors, que pas beaucoup de régions en France sont susceptibles d'être éoliens au sens de la production électrique.
Aussi, nous avons un projet éolien en cours dans le massif du Pilat, dans la Loire-42. Alors que cette région n'est pas du tout éolienne. Et aussi que ce projet se ferait en plein Parc Naturel Régional. Cherchez l'erreur.
Il faut dire aussi :
- Que si les parcs éoliens sont installés, rien n'est prévu pour la maintenance et beaucoup d'engins sont immobilisés faute d'entretien.
- Que les éoliennes sont des sources importantes d'infrasons nuisibles pour la santé des riverains.
- Que la foudre aime particulièrement ces engins, surtout quand rien n'est fait pour cela.
- Que l'installation d'éoliennes est énergétivore et nuisible à l'environnement.
- Que les éoliennes répandent autour d'elles les huiles de lubrification de leur rotor, huiles nocives.
- Que très souvent, en l'absence de vent ou de vent faible, elles sont mues en moteur pour les faire tourner afin que psychologiquement elles soient en fonctionnement trompeur. D'où gaspillage d'énergie.
Il y a aussi un autre scandale en cours qui est la diabolisation du diésel automobile (alors qu'il y a quatre ans nous avions une amande de 700€ si nous achetions un véhicule essence) soit disant pour l'émission de particules. Alors que le chauffage bois produit, lui, de huit à dix fois plus de particules nuisibles à la santé. Chauffage bois qui est fortement encouragé actuellement. Mais les progrès en combustion ont énormément fait avancer la qualité des filtres et que, la personne humaine possède aussi un filtre efficace dans les voix aériennes supérieures. Et personnellement, je préfère la pollution par les particules que la pollution, invisible, des émanations de moteurs essence. Étant donné que toutes les énergies produisent une pollution à un moment ou à un autre de leur utilisation, comme par exemple la production et l'élimination des accumulateurs des voitures électriques.
Analyse du livre et désapprobation
1/5 Didier
Chers amis, tous vos livres figurant dans vos catalogues depuis des années sont toujours d'un grand intérêt, mais surtout d'une grande honnêteté morale et intellectuelle.
Aujourd'hui, je me permets de protester vigoureusement contre le livre "Eoliennes, un scandale d'Etat" : en effet il contient de très nombreuses erreurs et contrevérités inacceptables, sur le plan scientifique comme sur le plan économique. Certes le livre expose de bons principes et de bonnes idées, mai les mensonges qu'il contient sont insupportables et les auteurs ne connaissent visiblement pas grand chose au sujet qu'ils traient ! Personnellement (je suis ingénieur en Mécanique et Electricité), j'affirme que les éoliennes que l'on fabrique, installe et finance actuellement, le sont d'une manière aberrante, tant sur le plan technique qu'écologique, et trop coûteuses : il s'agit là d'une opération maffieuse de "gros sous" et non de transition énergétique". Bien conçues et intelligemment implantées, les éoliennes pourraient remplacer 50% du nucléaire, à un prix bien plus faible. Par ailleurs, quand on sait que des milliers de centrales hydrauliques (qui sont, elles, 100% écologiques et dont le coût de production est le plus faible de toutes les énergies) ont ETE FERMEES ou vont être vendues (à l'étranger - suisse par exemple) ou au privé, on mesure l'immensité de l'escroquerie des dirigeants de la France et d'EDF. Quand on sait que des centaines de barrages hydrauliques ont été construits ou sont en cours de réalisation, en France, sans récupération d'énergie électrique, on ne peut être que scandalisé au plus haut point de l'hypocrisie de la "prétendue" transition énergétique, ou du "prétendu" réchauffement climatique dont tous les dirigeants de la planète se moquent éperdument... (notamment "Europe Ecologie les Verts" : pollueurs).