Réponse de Marie-Christine Ceruti-Cendrier
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.----. La recension récemment parue sur reinformation.tv d’un ouvrage publié par les éditions Salvator sous le titre Enquête sur le Jésus historique a amené une de nos lectrices assidues à nous faire part de la chronique qu’elle doit faire prochainement paraître dans l’excellent bulletin de l’Association Jean Carmignac, pour mettre en garde contre les graves failles de cet ouvrage de Robert Hutchinson.
Marie-Christine Ceruti-Cendrier, elle-même auteur d’un important livre sur l’historicité des Evangiles et de la personne de Jésus-Christ, nous fait l’amitié de nous autoriser de publier dès à présent son texte, à paraître en septembre dans Les Nouvelles de l’Association Jean Carmignac, et ce dans l’intérêt de la vérité, afin d’éviter que nos lecteurs ne soient trompés par les qualités apparentes de la recherche menée par Hutchinson.
Le texte de Mme Ceruti-Cendrier précise le propos de notre rédacteur à l’égard du livre de Robert Hutchinson, dont elle établit qu’il oublie largement les exégètes traditionnels pour s’appuyer sur les modernes qui veulent voir beaucoup de subjectivisme et de symbolisme dans les Evangiles. Au point que Hutchinson laisse planer le doute sur la réalité de la Résurrection physique du Christ. Il était important de le souligner, d’autant qu’Enquête sur le Jésus historique semble connaître un réel succès auprès des catholiques. – A.D.
“Enquête sur le Jésus historique” : attention, danger !
Plusieurs de mes amis – ce qui prouve que le livre a reçu une forte publicité – m’ont signalé, voire invitée à lire Enquête sur le Jésus historique de Robert J. Hutchinson (éditions Salvator). « Un plagiaire ou un ami ? » m’écrivait l’une d’entre eux, sans doute trompée par le sous-titre : De nouvelles découvertes sur Jésus de Nazareth confirment les récits des Evangiles. Et c’est justement ce sous-titre qui est scandaleux vu le contenu du livre qui aurait très bien pu être recommandé aux sceptiques.
Personnellement je suis d’avis que l’auteur est sincère, qu’il a fait des recherches pendant de nombreuses années en toute honnêteté mais – et c’est là l’erreur – qu’il n’a enquêté que parmi nos contemporains en ne donnant une place sérieuse qu’aux ténors du modernisme. Pas un mot de saint Thomas d’Aquin, ni de Pascal pour ne citer qu’eux, et parmi nos contemporains (ou presque contemporains) pas d’abbé Carmignac, ni de Tresmontant, de Thiede ou d’aucun des auteurs dont les pages de ce bulletin sont remplies. Il cite, il est vrai Bauckham et Flusser (page 66), mais bien vite par la suite, et dans l’immense majorité du livre, il se laisse submerger par nos « penseurs » contemporains.
Certes l’auteur donne aussi quelques précisions, des anecdotes, des découvertes archéologiques intéressantes et qui soutiendraient l’historicité des Evangiles, mais la place laissée à ceux que j’appelle « démythisateurs » (qui considèrent les Evangiles comme une série de mythes à l’historicité desquelles il n’est plus séant de croire, à notre époque éclairée), cette place est bien plus grande dans le livre de M. Hutchinson.
Robert Hutchinson, un sceptique de la Résurrection du Christ ?
Le plus emblématique est le chapitre sur la Résurrection. Hutchinson commence par donner de bonnes raisons avancées pour croire qu’elle a vraiment eu lieu, mais – et c’est là que le bât blesse – les autres « raisons », celles qui poussent à ne pas croire, viennent ensuite et comme chacun sait ce qui est dit en dernier correspond à ce que l’auteur croit ou désire démontrer. Et il finit en effet par concéder que Jésus a bien dû ressusciter dans la conviction de ses disciples mais d’une façon en fait quelque peu mythique, illuminée et certainement pas matérielle et physique. Et reprenant la « foi » de Bultmann au XXe siècle il lance : « Jean affirme que Jésus demande que le monde croie en lui, en sa vie qui continue [!] et en sa présence au monde, bien qu’il ne le voie pas. Est-ce là chose raisonnable aujourd’hui, au XXIe siècle ? » (p. 277).
Voilà par exemple l’explication donnée à l’épisode de saint Thomas, renchérie ensuite par une traduction erronée de Mat. 28,17 « Et quand ils le virent ils se prosternèrent ; d’aucuns cependant doutèrent », (qu’il faut traduire par « quelques-uns cependant avaient douté ») suivie, c’est un comble, par le fait que les disciples qui n’avaient pas encore vu Jésus ressuscité n’ont pas cru à ce que les saintes femmes leur disaient. Pas un mot en revanche de Luc 24, 39-43 où Jésus demande à être palpé et réclame à manger pour bien prouver sa résurrection charnelle.
Il faut prier pour M. Hutchinson qui, en dépit de sa bonne volonté, s’est laissé convaincre par les démythisateurs.
« Si le Christ n’est pas ressuscité vaine est notre prédication et vaine aussi votre foi. » (1 Corinthiens 15, 14).
[ Marie-Christine Ceruti-Cendrier ]
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HISTOIRE HONNETE ET FOI CHRETIENNE
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.----. Enquête sur le Jésus historique de M. Hutchinson ? Strictement, non. La Foi n’a pas besoin d’être fortifiée ou complétée par une démarche qui se veut purement historique. Néanmoins, le livre intéresse en ce qu’il démonte toutes les hypothèses, car il ne s’agit que d’hypothèses, souvent contradictoires, d’une fausse science historique.
Cette Enquête sur le Jésus historique comprend deux temps logiques majeurs : le rejet de toutes les hypothèses antichrétiennes – car tel est leur but véritable, avoué ou non : lutter contre le christianisme – et la démonstration rationnelle de l’exactitude du message chrétien, apporté par le Christ et transmis par les apôtres.
Le travail est d’une érudition et d’une honnêteté remarquables. Tout au plus regrettera-t-on quelques scories ou franches erreurs ici ou là, comme l’assimilation implicite mais manifeste de l’Israël moderne à l’Israël antique – ce qui est religieusement et historiquement faux. Toutefois, elles n’enlèvent pas sa pertinence générale à l’ouvrage. Nous préférons « judéen » à « juif » employé dans l’ouvrage, pour éviter la confusion, que l’auteur n’est donc parfois pas loin de faire, entre judaïsme antique, pratiqué encore par le Christ qui y met d’ailleurs fin, et le judaïsme moderne, fondé aux IIIème et IVème siècles avec la compilation des Talmouds – commentaires rabbiniques de la Torah – sur le rejet explicite du Christianisme. Ces limites, tout comme l’exposé intellectuellement honnête et développé de tant d’erreurs courantes pour les réfuter, avec les ouvrages sources indiqués en bibliographie, réservent selon nous la lecture de l’ouvrage à un public de chrétiens adultes, formés et fermes dans leur foi.
LES APORIES D’UNE RECHERCHE HISTORIQUE OFFICIELLE DEVOYEE
Le livre est particulièrement passionnant par ce qu’il apprend de l’état de la recherche universitaire aujourd’hui sur les origines du Christianisme. Elle est vraiment monopolisée depuis plus de 150 ans ou par des athées militants et qui l’ont toujours été durant leur vie adulte ou, plus virulents encore, des apostats au milieu de leur âge adulte : ainsi, aujourd’hui d’anciens pasteurs baptistes, qui avaient pratiqué et présidé un culte protestant assez hystérique dans son expression, se trouvent à la pointe d’un combat idéologique antichrétien aux Etats-Unis.
Ces chapitres de l’Enquête sur le Jésus historique sont du plus haut intérêt : il s’agit visiblement pour une pseudo-science militante antichrétienne de raconter fondamentalement n’importe quoi, pourvu que ce ne soit pas la lettre des Evangiles, et encore moins l’enseignement catholique traditionnel, ou même celui des Chrétiens conservateurs – qui se basent pour leurs croyances sur les paroles du Christ, et toutes ses paroles. Tout peut-être proposé, d’un Jésus inexistant, être fictif – extravagance insoutenable, quand bien même elle est encore proclamée par des vedettes de ce monde comme Michel Onfray -, à un Jésus pacifiste ou un Jésus guerrier… Du reste, ces deux hypothèses courantes sont à l’évidence incompatibles entre elles…
Le Jésus pacifiste, sage apolitique et panreligieux, a été particulièrement promu depuis le milieu du XIXème siècle par le protestantisme libéral. Il a, il faut bien le reconnaître, quelques échos parmi des représentants de l’Eglise catholique, en particulier lors des rassemblements interreligieux, alors qu’il diffère du Jésus enseigné par l’Eglise catholique. Mais, en admettant pour le besoin du raisonnement cette hypothèse, il reste alors ce mystère : « Qui se serait donné la peine de crucifier le Jésus du protestantisme libéral ? ». C’est en effet incompréhensible, en supposant l’occupant romain non bienveillant certes mais rationnel, tout comme les autorités sacerdotales judéennes de l’époque. Le message de Jésus a donc pour le moins dérangé, ce qui suppose l’existence d’un message consistant, et non d’un vague humanisme panreligieux exposé avec 1850 ans d’avance – chose du reste très improbable en soi.
De même l’hypothèse du Jésus guerrier, dans la mouvance des Zélotes ne tient pas du tout, et encore moins, intellectuellement : elle s’oppose explicitement aux discours pacifiques des Evangiles, et à la vraisemblance. Les Romains auraient non seulement fait crucifier un rebelle, mais aussi, et de façon immédiate, des centaines de ses disciples. Ils ont procédé ainsi avec plusieurs pseudo-messies guerriers exactement contemporains de Jésus-Christ. Et un Christ guerrier judéen, qui aurait échoué dans sa tentative d’insurrection, n’aurait intéressé sur le long terme personne au sein du judéisme, ou a fortiori au sein du monde païen gréco-romain ; il n’y aurait au final tout simplement pas eu de Christianisme !
La recherche officielle présentée comme « objective » au nom de l’Histoire, est donc totalement biaisée. Et cette démarche biaisée règne dans toutes les universités des deux côtés de l’Atlantique. Curieusement, M. Hutchinson le relève, les archéologues et historiens israéliens, certainement compétents pour la plupart pour la Judée du premier siècle, se montrent aujourd’hui beaucoup moins agressifs et beaucoup plus honnêtes sur ce christianisme primitif. Toutefois, ils ne veulent voir dans le Christ qu’un homme, un rabbin thaumaturge et pacifique parmi tant d’autres, ce qui est mieux que la dénégation haineuse militante, mais ne saurait suffire aux Catholiques. Au moins ces Israéliens démontent la légende de la réinterprétation grecque radicale aux IIème et IIIème siècle du message judéen d’origine.
Ainsi l’idée du messie pacifique, et même d’un messie participant à la nature divine tout en demeurant homme – sans atteindre le dogme de la Trinité, révélé par le Christ – est aussi répandue dans le judéisme de -100 à +100, soit l’époque de la naissance du Christianisme. Rejetée explicitement et totalement par le judaïsme moderne, elle ne l’était pas, et pour cause, dans le judéisme du temps du Christ. Ces idées n’étaient pas admises par tous ou majoritaires, mais elles étaient présentes parmi d’autres. De nombreux textes judéens de l’époque, pour beaucoup redécouverts par l’archéologie, en témoignent. Et il n’y a donc pas lieu d’inventer un Christ essénien, appartenant à une secte très marginale du judéisme et au message significativement différent du sien. Le message essénien vise la communauté très réduite des parfaits dans l’observance la plus minutieuse de la Loi mosaïque, et ne constitue certainement pas dans un message universel de Salut, s’adressant à absolument tous les Hommes.
Toutes ces hypothèses pseudo-scientifiques présentées par leurs inventeurs ou épigones –car à peu près tout, et surtout le pire, a été inventé dès 1850 – renaissent aussi pour le grand public par l’action des grands médias désinformateurs. Ils commandent de multiples documentaires « démystificateurs » sur les origines du Christianisme. Des archéologues en manque de fonds ou de notoriété ont souvent la faiblesse d’y collaborer, en servant de caution intellectuelle à des œuvres de grande imagination, et d’imagination blasphématoire. C’est ainsi que reviennent régulièrement de prétendues découvertes sur le tombeau véritable de Jésus – alors qu’il est situé de façon crédible, plus que probable, au Saint-Sépulcre à Jérusalem. Ces hypothèses contestataires se basent sur un nom figurant un tombeau ou un sarcophage, avec une combinaison du type « Josué (soit Jésus) fils de Joseph ». Or cette combinaison est des plus courantes au Ier siècle ! Le sommet du blasphème, et on peine à l’écrire, est parfois formulé lorsque sont trouvés des ossements dans le sarcophage d’un tel Josué. Ainsi est nié, bien légèrement, le miracle de la Résurrection. Tout ceci est aussi blasphématoire qu’infondé intellectuellement. Les archéologues israéliens, nullement soucieux d’apologétique chrétienne, protestent d’ailleurs régulièrement contre de telles démarches qui selon eux discréditent leur profession, qui veut être basée sur des fondements scientifiques sérieux.
LE JESUS HISTORIQUE EST CELUI DES EVANGILES
Le Jésus historique est-il bien celui des Evangiles ? La chose est évidente pour le catholique, comme sa négation est évidente pour une recherche universitaire dévoyée. Les théoriciens du Christianisme primitif n’ont paradoxalement guère d’autres documents écrits que les Evangiles. Les auteurs païens contemporains ou légèrement postérieurs au Christ, comme Tacite, Suétone, ou Plutarque, ne s’y intéressaient pas ou pas du tout ; Tacite et Suétone mentionnent en quelques lignes les rumeurs hostiles de leurs temps, totalement infondées. De façon générale, les mêmes qui veulent mordicus réhabiliter les pires empereurs comme Caligula ou Néron, en sollicitant les textes des auteurs latins pour leur faire dire le contraire de leur sens obvie, ou au contraire soutenir leur caractère peu fiable sur le plan historique, y voyant une vengeance peu fine de la classe sénatoriale – ce qui n’est pas complètement faux – suivent au contraire à la lettre ces quelques lignes hostiles aux Chrétiens, voire en rajoutent de leur fait !
De même, si les Evangiles canoniques sont estimés, bien légèrement, aussi tardifs que peu fiables, il est fait grand cas d’évangiles apocryphes, eux vraiment tardifs, ou d’évangiles non seulement apocryphes mais gnostiques, qui font dire à un Christ pour le coup fictif le contraire de son message et emploient des termes liées à des traditions gnostiques grecques ou gréco-égyptiennes qui n’ont rien à voir avec la Judée du premier siècle. Bref, les Evangiles canoniques sont vrais, et les apocryphes faux. Ces apocryphes renseignent au mieux sur les textes de communautés chrétiennes dissidentes des IIème et IIIème siècles, schismatiques et hérétiques, et non sur la primitive Eglise authentique.
La malhonnêteté des rationalistes est constante. Hutchinson se livre à quelques convaincantes démonstrations par l’absurde. Ceux qui nient l’existence du Christ, ou du moins la dimension historique des Evangiles, pourraient tout aussi bien nier le grand historien judéen Flavius Josèphe mentionné par strictement aucun autre auteur contemporain ou postérieur, et dénier toute valeur historique à son travail… Ce dont ils s’abstiennent naturellement.
Ainsi, les examens historiques honnêtes des Evangiles démontrent qu’ils ont été écrits en un grec typique du Proche-Orient de cette époque, un grec correct et parfois sémitisant. Ce dernier caractère original est très présent chez saint Marc, presque absent chez saint Jean. Mais ce dernier évangile propose des descriptions de Jérusalem, en particulier des portiques, qui servent de décors à des miracles du Christ, qui ont été corroborés sur place par l’archéologie. Hutchinson évoque ce paradoxe d’archéologues israéliens se servant de saint Jean comme une source sûre, tandis que tant d’universitaires des deux côtés de l’Atlantique veulent absolument voir dans le quatrième évangile une œuvre tardive d’invention grecque, totalement coupée de racines palestiniennes !
Hutchinson ose aussi évoquer la question de la stratification des textes : les Evangiles, sont chacun dans son genre, et les trois synoptiques – saint Marc, saint Matthieu, saint Luc – entre eux particulièrement, d’une grande unité stylistique. Des textes composés au fil des siècles laisseraient forcément transparaître ce caractère composite. Il a pu y avoir pour chaque évangile une période de rédaction, peut-être d’une décennie, vers 40 pour les synoptiques et 60 pour saint Jean ; la stratification, espérant indiquer quels sont les paragraphes les plus anciens et ceux ajoutés par le rédacteur, ne peut proposer que des hypothèses plus ou moins indémontrables. Mais, souligne Hutchinson, les passages considérés par les scientistes antichrétiens comme d’évidentes interpolations tardives, dont celles absolument essentielles revendiquant la divinité du Christ, paraissent à la réflexion relever plutôt des passages les plus anciens. Les petites variations de détails dans les Evangiles ne sont pas des « contradictions » qui rendraient le message douteux : au contraire, elles le confirment, car les témoignages se recoupent sur l’essentiel. M. Hutchinson fait appel à la technique policière à ce sujet : des témoignages qui concordent tous parfaitement ne traduisent pas une vérité mais trahissent au contraire une histoire fabriquée, afin de tromper, tandis que lorsque tous convergent sur l’essentiel et non sur tous les détails, l’histoire est vraie.
En effet, le thème de Jésus vrai homme et vrai Dieu, et vraiment ressuscité dans sa chair, forme le cœur du message chrétien. Un simple thaumaturge judéen, bienveillant et doux n’aurait certainement pas suscité tant d’enthousiasme religieux, surtout après sa mort ignominieuse par crucifixion. Les premiers Chrétiens ont vu le Christ ressuscité, ou précise-t-il par précaution oratoire, ont été absolument convaincus de l’avoir vu et ont tenu à le faire savoir.
Dans l’Antiquité, on s’est déjà beaucoup moqué d’eux sur leur croyance en la Résurrection du Christ, et la résurrection des morts au Dernier Jour qu’elle annonce, comme en témoigne le passage de saint Paul à Athènes (dans les Actes des Apôtres). Mais le Chrétien doit croire tout simplement à ces vérités fondamentales. Le Credo, mis en forme de façon définitive au IVème siècle, n’a été que l’expression de cette foi de la primitive église, et certainement pas une invention tardive de l’empereur Constantin et quelques évêques de son entourage, comme on le lit encore parfois…
L’Enquête sur le Jésus historique démonte avec talent une multitude d’hypothèses absurdes – nous ne les avons pas toutes indiquées – et confirme magistralement ce que l’Eglise catholique a toujours su. M. Hutchinson dans un univers universitaire antichrétien militant, a accomplis une œuvre utile, en usant de science véritable contre une fausse science pervertie.
ENQUÊTE SUR LE JÉSUS HISTORIQUE DE Robert J HUTCHINSON : HISTOIRE HONNETE ET FOI CHRETIENNE
Ainsi, la vraie science n’est aucunement en opposition, bien au contraire, avec le message chrétien. Hutchinson a démonté à peu près tous les mensonges pseudo-scientifiques courants, et ils sont nombreux, sur le Christ et l’Eglise primitive. Comme historien, Hutchinson a procédé avec une compétence et une honnêteté rarissimes.
Toutefois, rappelons que ce livre ne relève pas de l’apologétique au sens strict. Après ce constat intellectuel honnête, qui confirme que le Jésus de l’Histoire est bien celui de la Foi, il faut pour tout homme adhérer au message du Christ avec la Foi. Le Christ propose la seule voie du Salut, de la Vie Eternelle. Il est bien donc plus qu’un simple personnage historique essentiel pour comprendre l’Histoire de l’humanité. [ Octave THIBAULT sur reinformation.tv le 22 juillet 2017 ]