Elle ne peut qu'apporter de la souffrance !
5/5 Action Familiale et Scolaire (AFS).
.----. Rien d'étonnant à ce qu'elle attire l'attention sur l'irruption de cette théorie d'abord dans l'éducation par les programmes, les manuels scolaires, les livres, les interventions d'associations militantes, les spectacles obligatoires, les vexations diverses contre les réfractaires ; mais aussi elle met en évidence le matraquage des médias, des modes (poupées proposées dans les rayons pour garçons...), en association avec les mouvements prônant l'homosexualité (LGBTQI), l'égalité des sexes, les magnats de l'industrie cinématographique... Toute la culture est imprégnée de cette théorie. A l'insu des parents, les contes pour enfants sont réinterprètés. Tout cela en remplacement de l'enseignement traditionnel, dispensé au cours des heures officielles, donc sanctionné en cas d'absence de l'élève.
Au sortir de l'école, le lavage de cerveaux se poursuit ; tout événement est occasion à "conscientiser les masses" : ainsi, le festval d'Avignon de 2018 avait pour thème : La théorie du genre. " Le totalitarisme du genre s'empare de l'intimité des masses, aux frais du contribuable, dans sa vision la plus extrême, celle du queer (1), qui vise à une subversion radicale."(p.239)
L'enjeu subversif est d'importance puisque les politiques publiques multiplient les actions et leur financement en faveur du genre. " En dehors de l'extension de la PMA à toutes les femmes, un budget annuel de 1,5 million d'euros a été affecté en 2018 pour lutter contre les préjugés et stéréotypes, pour développer les interventions en milieu scolaire des associations agrées dans la lutte contre la haine anti-LGBT."
La conclusion est que " l'idéologie du genre, en éclatant l'homme en plusieurs dimensions, ne peut apporter que de la souffrance, car chaque homme désire l'unité au plus profond de son coeur." Ce livre est un cri d'alarme.
(1) Terme désignant des personnes qui n'adhèrent pas à la vision binaire des genres et des sexualités. En français on les dénomme "allo-" ou "alter-sexués" !
[ Signé JdS dans le numéro 264 - août 2019 de " L'Action Familiale et Scolaire - AFS ].
Collectif VigiGender ?
5/5 Action Familiale et Scolaire (AFS).
.----. Pourquoi une enquête, alors que l'ancienne ministre de l'Education Vallaud-Belkacem, jouant sur les mots, a affirmé que la théorie du genre (1) n'existait pas (2) ? Parce-que tout prouve son application, en particulier par l'enseignement officiel des enfants, même dans les établissements privés sous contrat. Certains parlent hypocritement d' "études sur le genre", alors que le principe est de rigueur dans les documents administratifs, le mot'genre' étant substitué au mot 'sexe' ; de plus, l'écriture inclusive participe aussi de la campagne. Quelques prétendus scientifiques (3) se risquent à différencier "sexe biologique" et "sexe psychologique". Aucun "écolo" ne s'insurge contre le déni de la nature dans cette campagne. Les médecins, psychologues en particulier, s'abstiennent d'évoquer tous les dégâts que cause cette campagne, notamment aux individus les plus faibles.
C'est contre ce concept ouvert par l'ouvrage Gender, Sex and Society, de la féministe Ann Oakley (1972), puis celui de Judith Butler, Trouble dans le genre (1990), que Mme Pivet, polytechnicienne, mariée, mère de quatre enfants et coordinatrice du collectif VigiGender s'élève ici en parcourant tous les domaines investis par cette campagne ( suite ... )
(1) Idéologie selon laquelle on ne naît pas fille et garçon, c'est la société qui impose l'idée (cf. la brochure AFS " Le gender, aberration anti-scientifique.
(2) 03.10.2016
(3) Ils sont aussi experts en matière de genre que le sont, en matière de "réchauffement climatique", ceux du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat). La lutte contre la nature humaine présente de nombreuses facettes.
Il faut les ridiculiser !
5/5 Alain PROTTE .
.----. Mon père est ma mère, ma sœur est mon frère, mon fils est ma fille, la vache qui est bête ne se rend pas compte qu’elle est taureau. Heureusement qu’avec beaucoup d’intelligence et d’imagination on peut se libérer du carcan du sexe, cette déplorable habitude de jouissance. Entre Gens du même genre, les choses sont plus simples et la procréation plus mercantilisée et plus onéreuse. Avant, c’était con et gratuit. [ Alain PROTTE le 9 mars 2019 ]
Propagande ?
5/5 Les 4 Vérités .
.----. Esther Pivet, polytechnicienne et mère de 4 enfants, anime le collectif Vigigender, né après les Manifs pour tous pour suivre le travail des idéologues de la théorie du genre dans les écoles. Ce livre est le fruit de ce travail patient et fastidieux.
Il montre que, contrairement aux assurances de Najat Vallaud-Belkacem, l’idéologie du genre existe bel et bien et qu’elle est bien inculquée à nos enfants. On leur apprend – parfois dès la maternelle ! – que le sexe biologique n’est pour rien dans leur identité et qu’ils peuvent choisir leur «genre» à leur gré.
On commence à connaître les résultats de cette propagande aux États-Unis et ce n’est pas joli : ces idéologues ont sur la conscience nombre de suicides et d’overdoses. [ Rédaction " Les 4 Vérités hebdo " . Posté le 05 mars 2019 ]
Quelques graves défaillances !
3/5 https://www.vexilla-galliae.fr
.----. Pour lire l'article complet voir la fiche du livre de Luce Quenette Education de la Pureté.
Commençons par l’ouvrage d’Esther Pivet. Fruit d’une enquête complète et bien menée, il fournit tous les détails des avancées inquiétantes de la théorie du genre dans les écoles, l’Éducation nationale et la société. Ce tableau descriptif est utile pour nous apprendre et nous faire prendre conscience de la gravité de l’entreprise de destruction anthropologique entreprise par cette bonne vieille Gueuse.
La description de la théorie de genre en tant que théorie, ses origines et son fonctionnement aident à avoir une idée claire de la question, tout en mettant en évidence ses apories évidentes qui heurtent le bon sens — qui se fait rare aujourd’hui, on dirait !
Il faut néanmoins noter quelques graves défaillances dans la présentation de la vérité catholique, et une pusillanimité symptomatique de notre temps dans les remèdes proposés. Il est intéressant d’en lister quelques-unes, qui n’enlèvent rien à la valeur documentaire de ce livre, mais qui doivent être corrigées pour éviter des malentendus.
« (…) il faut faire la promotion de toutes les filières des garçons et des filles. C’est évident. »[1]
« (…) égalité hommes-femmes, le respect des personnes, la lutte contre les violences faites aux femmes, ces objectifs sont louables. »[2]
Loin d’être évident, c’est faux. L’égalité homme-femme est le cheval de Troie de la théorie du genre, comme le PACS celui du « mariage pour tous ». Donc ce n’est pas louable, car on sait bien que ces beaux discours de « violences faites aux femmes » sont des phrases pour faire taire toute répartie contre des entreprises de destruction de la société, qui ont commencé par la destruction de l’autorité du Père, et avant celui-ci, du Roi.
Il faut ainsi revenir à une vision nette des différences hommes-femmes, aussi politiquement incorrect cela soit-il. On ne saurait vouloir forcer des hommes à faire de la couture et forcer des femmes à travailler sur des chantiers « par une promotion égale des compétences »…
Notons par ailleurs que l’auteur commet une erreur sur le but du mariage, ou plutôt sur les relations entre hommes et femmes : elle insiste sur la réciprocité entre les sexes pour aider à devenir plus homme et plus femme, dans le mariage. Ce n’est pas la fin du mariage, c’est une conséquence secondaire, et en faire une fin première est une grave erreur : le mariage est fait pour les enfants, avant d’être fait pour les parents, et surtout surtout, il n’y a pas de réciprocité. Femme et homme servent Dieu dans le mariage, l’homme étant soumis à Dieu et faisant son œuvre, et la femme, aussi, mais en étant soumis au mari, pour l’aider dans son œuvre assignée par Dieu (cf. la Genèse, et la Lettre aux Éphésiens de saint Paul).
« L’école est une association qui devrait rester neutre. »[3]
Encore une erreur grave qui montre combien notre temps est oublieux du magistère de l’Église : l’école neutre est une fumisterie inventée par la république pour tuer l’éducation catholique, avec la gratuité d’ailleurs. Tous les évêques du début du vingtième dénoncent clairement cette neutralité comme un cheval de Troie du laïcisme, et comme mauvaise en soi : il faut adhérer à la vérité, déclarer la neutralité de l’éducation c’est reconnaître un droit à enseigner l’erreur. Nous en vivons les conséquences ultimes aujourd’hui, pas besoin de faire un dessin. Alors, arrêtons de prôner des principes qui provoquent nos malheurs d’aujourd’hui !
Dans un sens un peu différent : après un tableau terrible du visionnage de certains « films », l’auteur conseille de retirer, comme signe de protestations, ses enfants le jour de la projection… Nous constatons ici un manque de combativité chez Esther Pivet. Au contraire, Luce Quenette conseillait en son temps de retirer nos enfants des écoles pour les enseigner nous-mêmes. Préférez-vous prendre le risque de perdre l’âme de vos enfants ? Le fait même qu’il existe la possibilité que ce genre de film soit visionné — souvent à l’insu des parents — démontre la perversité des écoles contemporaines. Alors, prenez vos enfants à la maison, ou confiez-les à de bonnes écoles catholiques hors contrats !
Finissons par une dernière erreur, aussi symptomatique de notre temps mou et embrumé :
« La sexualité est un sujet sensible puisqu’elle touche à l’intimité de la personne, à tout son être en tant que personne sexuée. C’est pourquoi l’éducation à la sexualité à l’école, en vigueur depuis 2003, doit être abordée avec délicatesse et retenue, d’autant plus qu’elle s’adresse à des enfants et des adolescents, qui vivent une période délicate de leur vie. »[4]
C’est faux. Le magistère des papes du premier vingtième siècle, dont essentiellement Pie XII pour le sujet qui nous intéresse — le problème se posait déjà ! —, dénonce fermement toute éducation sexuelle à l’école. Luce Quenette le démontre clairement dans son livre. La vision biologiste est à exclure absolument : le but du jeu n’est pas de savoir comment cela fonctionne, mais comment moralement bien se comporter dans le mariage et ce que Dieu veut si l’on se marie. La présentation en groupe est à exclure absolument : aborder ce sujet délicat en groupe ne peut pas avoir de bonnes conséquences, c’est évident. Le magistère comme le bon sens conseillent de ne parler de ces sujets que si les enfants posent une question, et d’en parler seul à seul, chrétiennement et humainement, sans jamais mentir, mais sans jamais être cru ou technique : ce qui compte c’est la volonté du bon Dieu dans le sacrement du mariage, et la place de l’acte de procréation dans le Plan de Dieu, en rappelant les commandements. Simplicité, honnêteté, pudeur...
1] Esther Pivet, Enquête sur la théorie du genre, Artège, Paris, 2019, p. 61.
[2] Ibid., p. 113.
[3] Ibid., p. 156.
[4] Ibid., p. 167.
[ Publié le 19 novembre 2021 par Vexilla Galliae ]
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