Précieux ensemble.
5/5 Revue du souvenir vendéen.1956.
.----. Voici un précieux ensemble de documents sur la Révolution française, qui contribuera grandement à démontrer que cette mystique dont s'obstinent à se réclamer la plupart des partis politiques fut en réalité une entreprise criminelle, une farce tragique, une folie ruineuse.
Les contemporains de cette période de notre Histoire,dont les témoignages sont rassemblés dans ce recueil, sont irrécusables. Venus de toutes les classes de la société d'alors, de tous les clubs politiques, de tous les corps de métier, ils ont vu, entendu, participé aux conciliabules et aux assemblées, mené ces intrigues, lancé ou combattu ces mensonges, vécu ces horreurs. Tous, d'une même voix, déposent, expliquent, dénoncent, regrettent et finalement condamnent.
( numéro 37, Noël 1956 ).
Les "idées" face à la réalité de la vie!
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
(suite)."En réalité, il y a des idées, et il y a une machine : et le peuple, le vrai peuple de France "assiste au spectacle ".
Quant aux idées elles-mêmes, on est frappé de ce qu'elles gardent d'attardé et de vieillot. Qu'est-ce qu'un Maximilien de Robespierre, sinon le petit avocat d'Arras qui rabâche le Contrat social" appris dans sa jeunesse et se croit la mission de l'imposer par la Terreur. Comme tant d'autres, actuellement, répètent leur "Capital" de Karl Marx (sans même peut-être l'avoir fréquenté autrement que dans ses sous-marques)....
Une vue vraiment réformatrice des choses se présente d'une manière combien plus positive et s'inscrit tellement plus dans la REALITE de la VIE!...---...---Une excellente introduction, en tête de ce livre, offrira au lecteur quelques-unes -- et bien d'autres -- de ces réflexions.
(numéro 6 mars 1957).
Témoignages
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
(suite) Le moins que l'on puisse dire sur l'histoire de la Révolution, c'est qu'elle a été soumise à une "boursoufflure". Le premier remède serait donc une vue de bon sens et, en vue d'y aider, de recourir aux aveux des contemporains qui tous ont vu ce dont ils parlent....
Plusieurs de ces témoignages ont été récusés comme "suspects" (c'est le cas de le dire!). Il resterait, si l'on était loyal, à les considérer du moins pour ce qu'ils sont, en tant qu'appréciations même subjectives, mais se situant sur les lieux mêmes et dans le temps...
C'est à nous fournir leur rappel que s'est employé le recueil présenté par M. Valmigère, justement sous le titre d'"Enquête". Une enquête à laquelle répondent les extraits, copieusement cités, d'auteurs et de personnages contemporains de la Révolution. Ces appréciations, avec tout ce qu'elles ont de vivant, aident à discerner ce qui, sous l'action des hommes, se glisse d'idéologie et d'intentions bien arrêtées pour en assurer le triomphe. On se demande comment -- et à notre époque ! -- des manuels peuvent encore retenir sérieusement à l'égard d'une "crise financière " la place tapageuse qui lui est donnée en vue d'expliquer " les origines de la Révolution "....
Les témoignages évoqués, sur ce point-là comme sur les autres, constituent bien un écho au moins à recueillir. Il est curieux qu'on en tienne si peu compte.
( numéro 6 mars 1957).
Les perspectives sont faussée !
3/5 Revue des cercles d'études d'Angers
Le procédé qui consiste en nos jours, dans les pays d'obédience marxiste, dans le "lessivage du cerveau" sous une forme accélérée et grâce à une technique savante s'est accompli en France d'une manière non moins systématique et beaucoup plus profonde, depuis un temps beaucoup plus long. Il s'est introduit, en matière d'Histoire, des sortes de "canons", de slogans, des jugements tout faits qui courent tous les manuels (pas seulement primaires, ni seulement "laïques") et qui ont fini par accaparer le premier plan de l'opinion française.---
Il est, par exemple, très difficile à un étudiant, à l'heure présente, d'aborder en toute liberté d'esprit, en toute indépendance, l'étude de la Révolution française. L'information des faits, telle qu'elle est mise à sa portée, ne sera pas toujours erronée -- qu'on pense à l'importance des travaux d'A. Mathiez ! -- mais leur mise en oeuvre, une manière de laisser dans l'ombre ce qui serait gênant, une interprétation latente, donnée implicitement, sur le "sens de l'histoire", faussent les perspectives.
(numéro 6 mars 1957 ).