Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Pensez à commander vos cartes de voeux, et vos agenda pour 2024 !

La librairie n'expédiera aucun colis du 25 décembre au 1er janvier. Une maintenance sera ouverte le 30 et 31 décembre.

En traits libres

Référence : 130333
Date de parution : 10 septembre 2023
Auteur : MIEGE (David)
Éditeur : DUALPHA (EDITIONS)
EAN 13 : 9782353746347
Nb de pages : 208
25.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié sous de 2 jours
Voir la disponibilité en magasin

Description

À quoi sert le dessin quand l’image, la photo, le film se retrouvent sur notre écran d’ordinateur, notre téléphone ou notre montre connectée, pour illustrer l’actualité, voire pour la faire ? À quoi sert la caricature quand les banques de données nous permettent de trouver presque instantanément les photos authentiques les plus grotesques, les plus grimacières, des grands de ce monde, ou encore de truquer ces photos par la vertu de Photoshop ?

Il y a ensuite, aujourd’hui, une restriction de la liberté d’expression telle que le dessinateur de presse peut légitimement se sentir constamment en danger. L’extension perpétuelle du domai­ne de la censure impose la prudence au dessinateur. Il peut se retrouver sur la paille parce que sa direction n’aura pas apprécié son humour, son raccourci, son jeu de mots. Mais le plus souvent, ce sont les lobbies qui n’auront pas apprécié cet humour, ce raccourci, ce jeu de mots et l’auront fait savoir à la direction, avec à la clé des annulations de budgets publicitaires, si la tête du dessinateur ne roule pas.

D’où l’autocensure, ce mal qui ronge le corps professionnel des dessinateurs de presse. Même la presse de gauche et d’extrême gauche n’y échappe pas car les nouveaux inquisiteurs se veulent toujours plus exigeant, toujours plus pointilleux. C’est le syndrome Robespierre.

Mais dans ce paysage un peu désolé, Miège passe, serein.

Qu’est-ce qui lui donne cette zénitude apparente ? Bénéficie-t-il d’une protection particulière contre les foudres de la justice injuste, contre le harcèlement des inquisiteurs woke et les folies meutrières des islamistes ?

Le dessin de couverture de ce livre, où l’on voit un juge le montrer du doigt, semble laisser penser qu’il prend les mêmes risques que ses confrères. C’est le cas. Sur le fond, les dessins de Miège sont aussi forts que ceux de ses meilleurs confrères, mais il dit les choses autrement. Sur la forme, ils sont plutôt apaisants, avec ces ciels étoilés, ces lunes et ces satellites.

Une autre caractéristique de Miège est qu’il possède une superbe culture littéraire, qui lui permet de nous raconter Barrès ou Bloy, Céline ou Raspail, Mabire ou Muray, comme si nous les avions tous bien lus.

TitreEn traits libres
Auteur MIEGE (David)
ÉditeurDUALPHA (EDITIONS)
Date de parution10 septembre 2023
Nb de pages208
EAN 139782353746347
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)12
Largeur (en mm)148
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.50
Critique du libraire
« Connaissez-vous la planète Miège ? C’est un univers où vit, à l’instar du Petit Prince de Saint-Exupéry, un observateur attentif du monde qui nous entoure, et de son actualité que son crayon analyse de manière vive et sans souci du qu’en dira-t-on ?« Dans la préface à l’un de ses premiers recueils de dessins, Blanc comme Miège, publié en 2001 à l’enseigne de feu Daniel Hamiche (Éditions Sicre, aujourd’hui disparues comme leur animateur, rappelé à Dieu en 2020), Olivier Germain écrivait de David Miège :“Pour lui, rien de tel que tout prendre à la légère ; les thèmes les plus graves, les plus tragiques, sont brossés avec cette tranquille apesanteur caractéristique de son œuvre. N’allez pas croire cependant que Miège ne donne pas de claques […] tous les sujets y passent et tout le monde y a droit ! Mais gentiment, sans méchanceté, ni haine, ce qui est souvent bien plus efficace… ”« Vingt ans après, rien n’a changé. Francis Bergeron, qui préface ce nouveau recueil, ne contredira pas ces propos. Rendant hommage à toute une génération de dessinateurs non conformistes (dont Konk que Miège n’hésite pas, à l’occasion, à imiter dans son trait, et qu’il pourrait nommer, pour parodier un politicien actuel, :“le meilleur d’entre nous”), Bergeron écrit :“Le dessin de presse fait partie de la guerre des mots, de la guerre des images. Miège y ajoute donc, pour sa part, une pincée de tendresse, ce qui n’est pas courant dans ce genre artistique, car on rit plus facilement d’une rosserie cynique que d’une souriante pirouette”.« C’est donc une sélection de ses dessins parus ces dernières années, classés par thèmes (art contemporain, politique, mondialisation, immigration, délinquance, islamisme, médias, femmes… hommes…, société), que Miège nous convie à découvrir. “Le travail de Miège, conclut Bergeron, est un outil précieux pour la reconquête en cours”. »Louis Gravêthe, dans Lectures Françaises n° 800 (décembre 2023)