Du couteau en situation au symbole
Les pays occidentaux qui ont subi de plein fouet la surprise des attentats de New-York et de Washington, le 11 septembre 2001, découvrent que le couteau, réputé moyenâgeux, et donc méprisé, a servi une stratégie terroriste de grande ampleur...
Sous la pression des écologistes post soixante-huitards la chasse à laquelle le couteau participe pleinement est mise en cause comme si elle était la princiaple source des désordres du monde.
Courir la planète avec quelques euros en poche est devenu comme une sorte de revendication libertaire qui met à la mode le routard cherchant à l'extérieur son royaume intérieur. La préparation n'étant pas toujours adaptée, la situation devient parfois périlleuse. Il s'agit de passer en survie où le couteau a toute sa part.
Et l'aventure aquatique ajoute encore aux risques quand sous prétexte de liberté on oublie d'obéir à la nature avant que de prétendre lui commander. Négliger son couteau dans ce milieu hostile fait prendre des risques vitaux, l'oublier est mortel.
Tandis que bien d'autres ont traité, parfois avec talent, le comment du couteau, c'est-à-dire sa technologie, Jean Tanazacq qui fréquente les lames depuis des décennies - sa trajectoire le met en évidence - expose avec humour une foule d'anecdotes, de réflexions, de perspectives montrant en quelles circonstances le couteau a été utilisé, autrement dit, quel est son pourquoi, sa finalité, permettant d'entrer "en résistance" contre le conformisme ambiant, dans la bonne humeur.
Après avoir fait des études techniques, Jean Tanazacq, devenu ingénieur de l'INSA de Lyon, fait son service militaire en tant que sous-lieutenant d'infanterie en Allemagne. Il entre dans la vie professionnelle en exerçant son métier dans diverses entreprises privées et au CNRS. Il crée la Société Ardennlame, qui devient ensuite une entreprise artisanale en nom propre, reprise actuellement par son fils aîné.