Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Pensez à commander vos cartes de voeux, et vos agenda pour 2024 !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Avant Noël, nous expédions tous les articles disponibles de vos commandes ; les reliquats sont livrés ultérieurement.

Doctrines philosophiques et systèmes politiques

Référence : 72752
18 avis
Date de parution : 1 juin 2014
Auteur : JUGNET (Louis)
Collection : LES MAITRES DE LA CONTREREVOLUTION
EAN 13 : 9782851901712
Nb de pages : 192
19.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié aujourd'hui
Voir la disponibilité en magasin

Description
« Si les idées sont justes et vraies, elles conduisent vers ce que tous les humains recherchent et désirent ardemment : le bonheur ; mais si, comme il est de plus en plus fréquent, elles sont trompeuses, elles causent le malheur. Ce constat irrécusable, Louis Jugnet nous en donne la preuve par toute son œuvre : c'est seulement sur une philosophie vraie que peut être établie une bonne politique. (...) On peut dire que, pour notre philosophe, il ne peut y avoir qu'une seule "doctrine philosophique" vraie et saine dans ses conséquences : c'est le réalisme qui reconnaît et expose méthodiquement ce que sont les choses réelles (matérielles et spirituelles) » (Extrait de la postface de Louis Millet). 
« Nous pensons que les lecteurs trouveront dans cet ouvrage, non seulement des connaissances, mais aussi, - comme le désirait Louis Jugnet -, une ouverture destinée à éveiller l'esprit, l'obligeant à développer les notions sommaires qu'il peut avoir de la philosophie politique, et, par un effort personnel de recherche, à mieux connaître les grands doctrinaires politiques dont la pensée a toujours un soubassement philosophique. Car, derrière tout système politique, il y a une philosophie fondamentale et, comme l'écrivait Paul Valéry : "Toute politique implique quelque idée de l'homme et de l'esprit, et une représentation du monde" » (Jean Faure, préface de la précédente édition).
(Ce livre) « concis et clair est toujours très accessible, très facile à lire. On peut, on doit le mettre entre les mains des étudiants, mais aussi de ceux qui ne sont plus étudiants. Le désarroi et la confusion des esprits n'ont jamais été si grands qu'aujourd'hui. Le cours de Louis Jugnet peut contribuer à y remédier » (Extrait de la préface de Jean de Viguerie).
TitreDoctrines philosophiques et systèmes politiques
Auteur JUGNET (Louis)
ÉditeurCHIRE (EDITIONS DE)
Date de parution1 juin 2014
Nb de pages192
CollectionLES MAITRES DE LA CONTREREVOLUTION
EAN 139782851901712
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)12
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.23
Biographie
Louis JUGNET (1913-1973)
Louis JUGNET (1913-1973) Né le 28 septembre 1913 à Villefranche-sur-Saône, il est mort le 12 février 1973 à Toulouse.
Philosophe réaliste et thomiste, « converti » à la doctrine du Docteur angélique à l'âge de dix- sept ans, il enseigna d'abord, après sa réception à l'agrégation de philosophie, à Châteauroux, puis, à partir de 1945 et jusqu'à sa mort, à Toulouse au lycée Pierre-de-Fermat (Lettres et Première supérieure) ainsi qu'à l'Institut d'Etudes Politiques.
Voir plus
Critique du libraire
Louis Jugnet reprend un à un, en les commentant, tous les grands philosophes et toutes les époques pour dégager la quintessence de leur théorie politique. Sa conclusion est un bel éloge à Charles Maurras ! -- Doctrines philosophiques et systèmes politiques, 1re édition : Toulouse, 1965. - 2e éd. préfacée par Jean Faure, Castres, Éd. Cahiers du Présent, 1977. - 3e éd., Bordeaux, Ulysse, 1980. - 4e éd. préfacée par Jean de Viguerie et postfacée par Louis Millet, Chiré-en-Montreuil, Ed. de Chiré, 2013. -- Louis Jugnet reprend un à un, en les commentant, tous les grands philosophes et toutes les époques pour dégager la quintessence de leur théorie politique. Sa conclusion est un bel éloge à Charles Maurras ! -- Bibliographie et index des noms cités. -- De Platon à Charles Maurras, en passant par les philosophes de la Contrerévolution, ce cours est "une ouverture destinée à éveiller l'esprit, obligeant le lecteur à développer les notions sommaires qu'il peut avoir de la philosophie politique, et, par un effort personnel de recherche, à mieux connaître les grands doctrinaires politiques dont la pensée a toujours un soubassement philosophique". "C'est seulement sur une philosophie vraie que peut être établie une bonne politique". "Le désarroi et la confusion des esprits n'ont jamais été si grands qu'aujourd'hui. Le cours de Louis Jugnet peut contribuer à y remédier." -- Nous avons réédité cet ouvrage fondamental de Louis Jugnet en mars 2013 ; il a connu un tel succès que nous avons été obligés de le réimprimer un peu plus d'un an après ! Tant que ce livre trouvera des lecteurs, tous les espoirs sont permis !
Les avis clients
Le meilleur esprit français est pur !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Ce livre est un "résumé" des cours donnés par Louis Jugnet . A voir la richesse et la clarté de ces résumés, on rêve à ce que devait être le cours en lui-même . Effectivement une érudition sûre, un esprit de synthèse remarquable, une grande simplicité d'expression font de ces résumés un ensemble de chefs d'oeuvre . Quel est l'auteur encore capable à notre époque de donner les bases nécessaires pour comprendre l'histoire des doctrines, l'histoire des systèmes depuis "La politique de Platon" jusqu'au "Marxisme-Léninisme" en finissant par "Maurras" ? D'autant qu'entre ces deux pôles extrêmes 16 "résumés" situent et expliquent, "Aristote", "le Christianisme Antique", "le Moyen-Age", "Réforme et Contre-Réforme", "Machiavélisme et Utopisme", "Hobes et Locke", etc... etc... Ceci est une preuve que le "meilleur" esprit français est pur, simple, compréhensible . Croyants ou Incroyants désireux de comprendre l'évolution des idées, ayant besoin d'une culture en ce domaine devraient posséder ce grand livre bien présenté pour le lire, l'étudier, s'en pénétrer l'esprit à fond . POUR QUI CE LIVRE ? : Etudiants, adultes . [ Notice rédigée à partir de l'édition de 1977 par "Les cahiers du présent" ; " Plaisir de Lire " , numéro 41 , Noël 1977 ]
Véritable vade-mecum .
5/5 Introïbo N° 163 - janv. fev. mars 2014 .
.----. Véritable vade-mecum de la philosophie, indispensable à tout élève de terminale, ce livre comblera les " esprits de bonne volonté " qui veulent fonder leur action politique sur une saine doctrine philosophique. .----. Dans notre société où tout est orchestré pour nous faire perdre le bon sens et le sens chrétien, il est essentiel de revenir à une philosophie réaliste et thomiste, d'être éclairé sur les fausses doctrines. .----. En publiant cet ouvrage, l'Association des Amis de Louis Jugnet met à la disposition de tous une synthèse des cours de " ce maître à pensée de science politique " qui fut également un exemple de vie chrétienne pour ses élèves. ( Introïbo - Association Noêl Pinot, 54 rue Delaâge - 49100 Angers ).
Pour mieux comprendre la philosophie et la politique !
5/5 Lettre de la Péraudiére N 323 Sept - Oct 2013
En passant de la vie intérieure à la vie intellectuelle et en restant dans le domaine de la formation et d'une excellente vulgarisation, nous trouvons la réédition de deux livres de philosophie, le premier édité depuis le mois de mars, le second encore sous presse, aux éditions de Chiré. L'auteur, Louis Jugnet (1913-1973), modèle de probité intellectuelle et de désintéressement pédagogique, a connu une existence modeste, toute consacrée à l'enseignement de la vérité auprès de ses étudiants de Toulouse. Deux de ses anciens élèves, Jean de Viguerie et Louis Millet, signent préface et postface élogieuses du premier livre. Ils encouragent ainsi à l'étude des soubassements philosophiques des divers systèmes politiques: ce qui devrait permettre de distinguer les utopistes et les bas politiciens des véritables politiques animés d'une réelle volonté de servir le bien commun. Louis Jugnet ne faisait pas d'histoire des doctrines politiques, mais il s'attachait à en dégager, comme aurait dit Gonzague de Reynold, les "constantes, les lignes de force". En passant en revue la politique antique, celle renouvelée du christianisme et parvenant aux temps modernes - Hobbes, Locke, Montesquieu, Rousseau, Comte, Kant, Marx - le professeur de philosophie distingue les idéalistes des réalistes en appliquant à la politique les conséquences de la position métaphysique : "Certains auteurs considérent la société avant tout comme un fait, une donnée, qu'on peut sans doute améliorer, mais qu'il faut d'abord prendre comme elle est (Aristote, Montesquieu, Comte, Marx, Maurras), c'est le réalisme politique. D'autres s'occupent peu du fait, et ne s'attachent qu'à réaliser à tout prix un idéal posé a priori (Rousseau, Brunschvicg, Jaurès), c'est l'idéalisme politique." Une deuxième grande distinction vient éclairer cette vue panoramique des penseurs politiques, celle des rapports entre morale et politique. Trois attitudes sont alors possibles, nous dit Louis Jugnet : le machiavélisme qui exclut la morale de la politique ; le moralisme politique qui incorpore totalement la politique à la morale (Brunetière, le Sillon) ; la pensée qui affirme la distinction de la politique et de la morale selon les moyens et la fin, tout en maintenant à la fois la subordination de la première aux grandes exigences morales et en même temps l'assomption de la seconde au service d'un véritable bien commun supérieur. Précieux dans ce livre, plusieurs solides petits chapitres consacrés à quelques penseurs politiques de la Contre-Révolution: Français comme Maistre, Bonald, Maurras ; Espagnols comme Donoso-Cortès. On reste malheureusement sur sa faim quant à certains penseurs politiques de la Révolution conservatrice allemande, ou même du fascisme, sur lesquels on aurait besoin d'un éclairage philosophique de cette qualité, à ce point clair et accessible aux profanes comme aux étudiants.
Merci à Chiré de l'avoir réédité !
5/5 Politique Magazine N°121 Septembre 2013
C'est un cours qui part de Platon et Aristote et va jusqu'à Maurras. En passant par saint Thomas d'Aquin, la Renaissance, les idées du XVIIè et du XVIIIè siècle, la Contre-Révolution, l'idéalisme allemand et le marxisme, mais aussi Auguste Comte et Proudhon. Un ensemble de notes de synthèse très ordonnées qui jettent un éclairage définitif sur les grandes doctrines et pèsent à leur juste poids "les idées qui mènent le monde". Louis Jugnet était un professeur remarquable et un combattant intellectuel ; il fut aimé mais aussi détesté à cause de ses idées. Jean de Viguerie, Jean Faure et Louis Millet disent toute leur admiration, apportent leur témoignage et montrent la pertinence des analyses de Louis Jugnet qui sut voir et dénoncer les erreurs du monde moderne et particulièrement du progressisme chrétien. Ce livre est à mettre dans toutes les mains, surtout des étudiants. Merci à Chiré de l'avoir réédité. <p align="right">Hilaire de Crémiers <a href= http://www.politiquemagazine.fr/ target=_blank>www.politiquemagazine.fr</a>
Clair et concis
5/5 Le Cri du Chouan Août 2013
Cet ouvrage clair et concis met en lumière le soubassement philosophique de la pensée des grands doctrinaires politiques depuis Platon et Aristote jusqu'au marxisme-léninisme et Maurras. <p align="right">Le Cri du Chouan <a href= http://france-royaliste.blogspot.fr/ target=_blank>france-royaliste.blogspot.fr</a>
Un livre concis et clair sur la philosophie et la politique !
5/5 Présent samedi 10 août 2013 n° 7914
Louis Jugnet, né en 1913, mort prématurément à moins de 60 ans à Toulouse, en février 1973, a beaucoup aidé, dans les derniers temps de sa vie, la jeune communauté des moines de Bédoin, regroupée autour de Dom Gérard. Pour ces jeunes moines, qu'il a visités, il avait élaboré des plans d'études et donné des conseils de lecture. C'est qu'il était professeur dans l'âme. Doctrines philosophiques et Systèmes politiques, aujourd'hui réédité, fut d'abord un manuel destiné à ses élèves de l'Institut de Sciences Politiques de Toulouse. Louvrage, édité pour la première fois à Toulouse, par le Centre d'études autonome de sciences politiques, a été réédité en 1977 à Castres par les éditions "Cahiers du Présent", puis trois ans plus tard aux éditions Ulysse, à Bordeaux. 2013 voit la 4e édition de ce maître-livre, avec une préface de Jean de Viguerie et une postface de Louis Millet. Comme le dit jean de Viguerie, ce livre "concis et clair, toujours très accessible" est "très facile à lire", Le titre de l'ouvrage indique bien que l'auteur n'aborde pas l'étude des "systèmes politiques" en historien ou en spécialiste du droit constitutionnel. Il ne va pas présenter les différents régimes politiques, leurs mécanismes, leur fonctionnement. Il montre quelles sont les doctrines philosophiques qui inspirent les écrits des théoriciens politiques qu'il présente. Il s'attache à montrer "les constantes, les grandes lignes de force" qui permettent de comprendre et de distinguer les doctrines politiques. Il en voyait principalement deux. D'une part, le réalisme opposé à l'idéalisme : "certains auteurs considérant la société avant tout comme un fait, une donnée, qu'on peut sans doute améliorer, mais qu'il faut d'abord prendre comme elle est (Aristote, Montesquieu, Comte, Marx, Maurras) c'est le réalisme politique. D'autres s'occupent peu du fait, et ne s'attachent qu'à réaliser à tout prix un idéal posé a priori (Rousseau, Brunschvicg, Jaurès), c'est l'idéalisme politique". L'autre constante, ou ligne de partage, est le rapport entre la morale et la politique. Il y a trois attitudes possibles explique Louis Jugnet : "- Ou bien on interdit à la morale de s'occuper du politique (soit parce qu'on ne croit pas du tout à la morale, soit qu'on la cantonne dans la conduite individuelle). C'est le Machiavélisme, idée et pratique fort répandue. "- Ou bien on incorpore si totalement la politique à la morale qu'elle en devient une branche (sorte de morale civique). C'est le "moralisme politique", ex : Brunetière, Marc Sangnier et le "Sillon" et, dans une certaine mesure, l'école de Maritain. "- Ou bien on-admet à la fois que la politique a un aspect technique irréductible à la morale, qu'elle n'est identique à cette dernière ni dans son but qui dans ses moyens (contre le moralisme) ; mais qu'elle est strictement subordonnée aux exigences morales dans son usage et ses réalisations (un peu comme la médecine)." En une vingtaine de chapitres, Louis Jugnet passe en revue les grandes doctrines politiques, de Platon à Maurras, en passant par Hobbes, Montesquieu, Rousseau, Bonald, Maistre, Proudhon et Marx. Une des originalités de ce livre est de compter un chapitre consacré aux contre-révolutionnaires espagnols, peu lus en France : Balmès (que Maurras avait lu avec passion dans sa jeunesse), Donoso Cortès et Menendez y Palayo. Le génie de Louis Jugnet est d'aller à l'essentiel et de résumer clairement la pensée de l'auteur dont il traite. Ainsi à propos de Montesquieu : "Dès les Lettres persanes on peut discerner l'orientation de l'auteur: esprit foncièrement anti-catholique, ton acerbe vis-à-vis de la monarchie traditionnelle, sympathie pour l'Angleterre, etc." Jean de Viguerie a bien dit, dans sa préface, l'utilité d'un tel livre pour aujourd'hui : "on peut, on doit le mettre entre les mains des étudiants, mais aussi de ceux qui ne sont plus étudiants. Le désarroi et la confusion des esprits n'ont jamais été si grands qu'aujourd'hui. Le cours de Louis Jugnet peut contribuer à y remédier". <p align="right"> Yves Chiron <a href= http://www.present.fr target=_blank> www.present.fr </a>
Ce livre présente en détail les penseurs contre-révolutionnaires !
5/5 Le sel de la terre N° 85 été 2013
D'un autre ouvrage de Louis Jugnet (1913-1973), le père Calmel écrivait en 1974 : Je recommande particulièrement aux jeunes esprits et au public cultivé ces pages d'une clarté adamantine [...] . On respire en elles la présence d'une vertu cardinale : la force." La même image vient tout naturellement sous la plume de Louis Millet qui parle, dans sa postface "du diamant qu'est cet ouvrage" (p. 178). - C'était, à l'origine, un simple polycopié distribué en 1965 aux élèves de l'Institut d'Études Politiques de Toulouse pour accompagner un cours magistral. Il a, après la mort de Louis Jugnet, été édité en livre, sans les corrections que l'auteur y aurait peut-être faites pour le grand public. On ne le regrette pas trop, car la concision du polycopié augmente encore la force de ce travail : force synthétique (Jugnet va directement à l'essentiel, en quelques paragraphes, agrémentés de citations bien choisies), mais aussi force polémique, car Jugnet ne se gêne pas pour donner franchement son avis, avec une liberté de ton sans doute aujourd'hui totalement disparue de l'enseignement public. A coté des mauvais auteurs à la mode (Machiavel, Hobbes, Locke, Grotius, Montesquieu, Rousseau, Kant, Comte, Hegel, Marx, etc.), il présente en détail les penseurs contre-révolutionnaires : Bonald, Maistre, l'école espagnole (Balmès, Cortés, Menéndez y Palayo) et Maurras, dont il sait montrer tout l'intérêt, et dont il reconnaît aussi les déficiences, mais sans beaucoup expliciter celles-ci (il mentionne, p.174, "une formulation un peu rétractée et négative de l'intérêt français "). <p align="right"> <a href= http://www.seldelaterre.fr target=_blank> www.seldelaterre.fr </a>
Heureuse réédition !
5/5 Renaissance Catholique N° 127 Mai Juillet 2013
Heureuse réédition du précieux ouvrage publié, il y a plus de trente ans, par les Cahiers du Présent. Il s'agit du résumé du cours enseigné par Louis Jugnet à l'Institut d'études politiques de Toulouse, globalement de1945à 1975. Parmi ceux qui, de Platon à Maurras, se sont interrogés sur la meilleure manière d'organiser la société civile, un grand nombre d'auteurs sont étudiés. Le plan est très clair : un chapitre par auteur. Les développements sont limpides même si le style télégraphique - ce sont des notes de cours - peut être parfois déroutant; une place particulièrement substantielle est accordée à l'étude du marxisme-léninisme ainsi qu'à celle de la pensée de Charles Maurras. Jacques Maritain, qui ne fait pas partie de la galerie de penseurs abordés par Jugnet, est bien présent cependant au coeur de la postface du professeur Millet qui dénonce sa philosophie politique se ramenant, selon un auteur espagnol, à "un bonnet phrygien surmonté d'une croix". Ce livre "concis et clair, toujours très accessible et facile à lire", selon la préface de Jean de Viguerie, rendra de grands services à tous les étudiants et à tous les hommes de bonne volonté qui s'interrogent sur l'origine des maux dont meurent nos sociétés et sur les moyens de restaurer un ordre social où la politique consistera à "favoriser la vertu et instituer la justice". <p align="right">Jean-Pierre Maugendre <a href= http://www.renaissancecatholique.org/ target=_blank>www.renaissancecatholique.org</a>
Facile à lire
5/5 Le Lien Légitimiste
Si le titre est long et peut paraître rebutant, le livre est cependant concis, clair, toujours accessible et facile à lire, selon l'avis de Jean de Viguerie qui signe la préface de cet ouvrage. Il ajoute qu' "on peut, qu'on doit le mettre entre les mains des étudiants, mais aussi de ceux qui ne le sont plus [...] tant le désarroi et la confusion des esprits n'ont jamais été si grands." "Il s'agit de la synthèse des cours que donnait Louis Jugnet à ses étudiants. Cours qui embrasse route l'histoire de la pensée politique jusqu'à Maurras. Et commence justement avec Platon et Aristote, inventeurs de la philosophie politique. Viguerie note que : "Place est faite au christianisme antique et à son grand enseignement qui est charité au sens fort." Si une leçon entière est donnée sur saint Thomas d'Aquin, aucun grand courant de pensée n'est oublié." Louis Jugnet (1913-1973) était un philosophe réaliste et thomiste qui fut professeur de philosophie à Toulouse de 1945 à 1973. Comme le mentionne la succincte biographie du premier rabat de couverture de l'édition de Chiré, il fonda dès 1952 un cercle de conférences où ses étudiants étaient vivement invités (le Cercle Pie X, puis Cercle saint Pie X après la canonisation de ce pape en 1954). Ou y lit aussi que quelques-uns de ses ancien élèves lui ont rendu hommage récemment par leurs contributions au colloque organisé en 2009 à l'institut universitaire saint Pie X : Actualité de Louis Jugnet dont les actes furent publiés dans la revue Vu de haut (n° 16) au printemps 2010... <p align="right">Le Lien Légitimiste <a href= http://www.vexilla-galliae.fr/royaute/vie-des-royalistes/le-lien-legitimiste/ target=_blank>www.vexilla-galliae.fr/royaute/vie-des-royalistes/le-lien-legitimiste</a>
Philosophie et politique !
5/5 Altaïr N°156 juin 2013
Je vous l'avoue, j'ai abordé cet ouvrage avec fort peu d'enthousiasme. "La philosophie, a dit je ne sais plus qui, c'est comme la Russie : elle est marécageuse et envahie par les Allemands". Les modernes nous ont suffisamment bassiné les méninges avec leurs Kant, Fichte, Hegel et autres Marx. Oui mais voilà: il se fait que Louis Jugnet n'était pas un moderne. C'était même un catholique pur sucre, et même un contre-révolutionnaire engagé. De plus, ce ne sont pas les doctrines philosophiques elles-mêmes qui sont l'objet principal du livre, maisplutôt les visions politiques qui en découlent. Car "toute politique implique quelqu'idée de l'homme et de l'esprit, et une représentation du monde." Remontant à l'antiquité et passant en revue les grands philosophes de l'histoire, Jugnet dégage, d'une manière limpide, le système politique qui découle de la pensée de chacun. Et souvent, il est féroce. Il fusille Rousseau, étrangle Montesquieu, démolit Platon, mitraille Marx, Lénine et consorts. Ceux qui trouvent grâce à ses yeux : Aristote, Thomas d'Aquin, Bonald, de Maistre, Donoso Cortès, et bien sûr notre cher Maurras. Duquel nous ne résisterons pas à l'envie de ,citer cet extrait : "La démocratie n'est qu'un mensonge. La démocratie n'est qu'un mot vénéneux, représenté par un système politique contre nature. La démocratie, c 'est le mal. La démocratie, c'est la mort." Encore un extrait : c'est Jugnet qui parle de Maurras: "( Il s'attaque énergiquement au mythe de la volonté générale et il signale que la démocratie parlementaire est en fait un paravent pour les intérêts les moins soucieux du bien public : en un tel régime, dit-il c 'est l'opinion qui est souveraine. Or, l 'opinion est faite par la presse et la presse est tenue par I'argent de telle façon qu'il n'y a pas de régime plus favorable à la ploutocratie que la démocratie parlementaire et libérale, incapable de gouverner vraiment et de réaliser des réformes hardies." ( N° 156 - juin 2013 - Directeur Jean-Pierre Hamblenne * Alyaïr * BP 19 * B-1420 - Braine l'Alleud * Belgique)