Dieu et l´impôt
Référence : 25492
Date de parution : 1 janvier 2001
Éditeur : GODEFROY DE BOUILLON (EDITIONS)
EAN 13 : 9782841911127
Nb de pages : 528
36.00 €
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Description
Le XXème siècle fiscal achevé a été celui de tous les excès. La multiplication des impôts et taxes, leur progressivité confiscatoire, les contrôles inquisitoriaux et l'imposition de tout ce qui a existé, jusqu'à la mort elle-même, avec des droits de succession spoliateurs, ont imposé aux contribuables de ce siècle tous les sacrifices.
Mais le sacrifice n'est-il pas précisément l'essence même de l'impôt ?
Depuis Abraham en effet, sacrifiant son fils Isaac, jusqu'aux autres civilisations du Livre, où les hommes versent la dîme, en passant par l'Afrique animiste ou l'Inde des Védas, partout l'impôt est toujours un sacrifice. A Dieu, aux rois ou à la société des hommes troublée par l'envie et la jalousie.
Payé sous forme d'I.S.F., de droits de succession, d'impôt sur le revenu, de taxe écologique ou un jour de taxe Tobin, l'impôt rachète presque la faute, sinon le péché, de spéculer, polluer ou posséder des revenus, du capital ou des héritages.
Ainsi relié à Dieu, l'impôt s'en est séparé lorsque Paul et les pères de l'Eglise l'ont abandonné à César lors du "compromis historique" bi-millénaire où les âmes ont été laissées à l'Eglise en échange des hommes laissés à César. Y compris pour les imposer.
Privé dès lors de toute limite religieuse, puisque ne relevant plus de Dieu, l'impôt occidental, délesté de la morale, a dérivé sur vingt siècles jusqu'à finir évidemment là où il devait arriver, c'est-à-dire jusqu'à se prendre presque
pour Dieu lui-même. C'est tout l'interventionnisme fiscal avec son péché d'orgueil lorsque l'impôt se veut créateur de richesses et de la vie elle-même, avec le quotient familial par exemple.
On mesure alors le drame arrivé en Occident, il y a 2000 ans, lors du grand partage entre Dieu et César. Tous les totalitarismes, fiscaux y compris, en sont sortis. Et tout cela parce que la parabole de Jésus, sur l'impôt à payer ou non aux Romains, a été interprétée comme on le sait... Pourtant le vrai enseignement du Livre était dans une autre parabole, lorsque Jésus demande à Pierre Simon :
"Simon, que te semble-t-il ? Les seigneurs de la terre, prélèvent-ils l'impôt sur leurs fils ou sur les autres ?"
Simon : "Sur les autres".
Jésus : "C'est pour cela que les fils sont libres".
Et si c'était là la bonne nouvelle fiscale pour le XXIème siècle qui est là... ?
Ont participé au présent ouvrage, sous la coordination du professeur J.-C. Martinez, les professeurs Ph. Bern (Université Paris II), E. Douat (Université Rennes), J.-B. Geffroy (Université Poitiers), R. Maury (Université Montpellier), A. Neurrisse (Historien) et L. Mehl, Conseiller d'Etat.
Mais le sacrifice n'est-il pas précisément l'essence même de l'impôt ?
Depuis Abraham en effet, sacrifiant son fils Isaac, jusqu'aux autres civilisations du Livre, où les hommes versent la dîme, en passant par l'Afrique animiste ou l'Inde des Védas, partout l'impôt est toujours un sacrifice. A Dieu, aux rois ou à la société des hommes troublée par l'envie et la jalousie.
Payé sous forme d'I.S.F., de droits de succession, d'impôt sur le revenu, de taxe écologique ou un jour de taxe Tobin, l'impôt rachète presque la faute, sinon le péché, de spéculer, polluer ou posséder des revenus, du capital ou des héritages.
Ainsi relié à Dieu, l'impôt s'en est séparé lorsque Paul et les pères de l'Eglise l'ont abandonné à César lors du "compromis historique" bi-millénaire où les âmes ont été laissées à l'Eglise en échange des hommes laissés à César. Y compris pour les imposer.
Privé dès lors de toute limite religieuse, puisque ne relevant plus de Dieu, l'impôt occidental, délesté de la morale, a dérivé sur vingt siècles jusqu'à finir évidemment là où il devait arriver, c'est-à-dire jusqu'à se prendre presque
pour Dieu lui-même. C'est tout l'interventionnisme fiscal avec son péché d'orgueil lorsque l'impôt se veut créateur de richesses et de la vie elle-même, avec le quotient familial par exemple.
On mesure alors le drame arrivé en Occident, il y a 2000 ans, lors du grand partage entre Dieu et César. Tous les totalitarismes, fiscaux y compris, en sont sortis. Et tout cela parce que la parabole de Jésus, sur l'impôt à payer ou non aux Romains, a été interprétée comme on le sait... Pourtant le vrai enseignement du Livre était dans une autre parabole, lorsque Jésus demande à Pierre Simon :
"Simon, que te semble-t-il ? Les seigneurs de la terre, prélèvent-ils l'impôt sur leurs fils ou sur les autres ?"
Simon : "Sur les autres".
Jésus : "C'est pour cela que les fils sont libres".
Et si c'était là la bonne nouvelle fiscale pour le XXIème siècle qui est là... ?
Ont participé au présent ouvrage, sous la coordination du professeur J.-C. Martinez, les professeurs Ph. Bern (Université Paris II), E. Douat (Université Rennes), J.-B. Geffroy (Université Poitiers), R. Maury (Université Montpellier), A. Neurrisse (Historien) et L. Mehl, Conseiller d'Etat.
Titre | Dieu et l´impôt |
Auteur | MARTINEZ (Jean-Claude) |
Éditeur | GODEFROY DE BOUILLON (EDITIONS) |
Date de parution | 1 janvier 2001 |
Nb de pages | 528 |
EAN 13 | 9782841911127 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 37 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 215 |
Poids (en Kg) | 0.65 |
Biographie
Jean-Claude MARTINEZ (1945- ) Né à Sète (Hérault) le 30 juillet 1945. Professeur agrégé de droit public et de sciences politiques à l'université de Paris II (Panthéon-Assas), il est ancien député européen et ancien vice-président du Front National. Spécialiste en droit fiscal, J.-Cl. Martinez dénonce et analyse depuis de nombreuses années la politique économique et agricole de l'Europe et de la France, et est l'auteur de plusieurs ouvrages à ce sujet. Il a fait paraître pendant son mandat européen une Lettre aux paysans, puis une Lettre européenne au contribuable, publications aujourd'hui disparues. Son combat contre l'euthanasie a fait l'objet d'un long entretien qu'il a accordé à la revue Lectures Françaises (n° 677) en septembre 2013. Voir plus
Critique du libraire
Avec la participation de plusieurs universitaires dont J.-B. Geffroy, R. Maury, B. Dhaeyer...