J'entends Quelqu'un qui vient !
5/5 Réseau Regain .
.----. Cette amitié qui s’est nouée entre
les deux hommes, n’a pris fin qu’à la
mort de Penon (en 1928). Il en reste
une correspondance inédite, d’un intérêt
considérable, près d’un demi siècle
de l’histoire politique et intellectuelle
de la Troisième République
défilant sous nos yeux. Les principaux
épisodes : Affaire Dreyfus, Séparation
de l’Église et de l’État, fondation de
l’Action française, Première Guerre
mondiale, Bloc national et Cartel des
gauches, occupation de la Ruhr,
condamnation de l’Action française
par Pie XI… sont abordés avec une liberté
de ton absolue, puisqu’aucun des
deux hommes n’écrivait pour la publication.
Si l’on se souvient que
Maurras a été le plus important penseur
de la droite française depuis Joseph
de Maistre, et que les relations
conflictuelles entre la République et
l’Église catholique ont été une donnée
essentielle de la vie nationale depuis
la Révolution, on mesure mieux
l’apport de ce document sans précédent,
conservé jusqu’à ce jour dans la
famille de Maurras. Ces pages permettent
de voir que la Providence a
progressivement répondu à l’appel
tacite de toute sa vie. Sourd depuis
l’enfance et agnostique «coriace», il
aura ce mot inouï lorsque, à sa demande
expresse, le chanoine Cormier,
à la clinique Saint-Symphorien
de Tours, lui apportera le viatique du
sacrement de l’Église: «Pour la première
fois, j’entends Quelqu’un qui
vient!» Ce livre est l’écho des premiers et lointains pas de ce quelqu’un.
Comme toute vie, la vie de Charles
Maurras est un mystère. Dieu seul, à
vrai dire, pourra nous donner la lumière
qui manque à notre discernement,
à notre regard toujours incertain,
de l’invisible. [ Notes de lectures de Georges Leroy du mois de février 2008 ]
Les auteurs et le livre ?
5/5 Réseau Regain .
.----. Journaliste politique, essayiste et
critique littéraire, félibre, polémiste,
homme d’influence mais aux interrogations
métaphysiques et spirituelles ininterrompues,
voyageur, travailleur infatigable,
poète et ami hors du commun,fils attentionné et défenseur de l’Église,
condamné par elle puis réhabilité, défenseur
de la Patrie, condamné par elle
et pas encore réhabilité, Maurras a
été…tout cela! Précepteur et directeur
de conscience de Charles Maurras,
l’abbé Penon, Provençal devenu évêque
de Moulins, a échangé avec lui une correspondance
jusqu’en 1928 autour de
l’actualité politique et intellectuelle de
la troisième République.On suit la chronologie
qui est tout sauf un banal enchaînement
de dates. Elle est la trame
très fine de l’Écriture divine qui se révèle
progressivement à la chaleur de
l’amour lorsque la croix rappelle
l’oeuvre de Rédemption. ( suite ... )
Dialogues sur la foi
5/5 Une recension
"Les justes propos de l'abbé Penon, la loyauté du refus que lui oppose Maurras, le maintient d'une controverse aussi grave, la confiance du prêtre, l'attitude respectueuse de l'élève qui devient homme et, à son tour, un maître, composent un trésor exceptionnellement précieux." Maître Antoine Murat (dans Vu de haut n°14)