Un enfant libanais heureux dans le havre de lumière et de paix que représente pour lui la France, va rejoindre l'enfant français au creux de sa désespérance. L'auteur de L'Enfant du Liban et de Mon vagabond de la lune nous avait ouverts aux chemins bordés de tendresse et de larmes des enfants de son pays meurtri. Et voilà qu'avec la même fraîcheur de style, il nous fait découvrir d'autres chemins trops souvent bordés d'argent et de larmes. Là-bas, on tuait par les armes ; ici on tue d'une autre manière...
Un livre à lire d'urgence par tous ceux que le destin de l'enfance préoccupe. On peut réfuter une thèse, on ne peut refuser d'entendre le cri de nos petits, privés d'un regard de vie. Deux maisons pour rien, c'est le symbole de la division des parents, c'est pire que plus de maisons du tout... Et si notre pays était déjà occupé par un mal moins visible, mais plus terrible encore que celui qui a rongé le corps du Liban martyr - le corps, pas l'âme ! Et nous, qu'avons-nous fait de notre âme ?
Ecrivain, poète et compositeur, promoteur de la chanson spirituelle en langue arabe, auteur d'un "Hymnal book" Cedars of Lebanon regroupant tout le patrimoine liturgique maronite en langues syriaque, arabe et anglaise, le Père Mansour Labaky donne également de nombreuses conférences et retraites à travers le monde.
Dès 1977, il prend en charge des orphelins et des handicapés de guerre, provenant des quatre coins du Liban. Il lance la chorale des Pettis Chanteurs du Liban. Partout, avec eux, il chante l'amour, le pardon et la paix. Récemment, il a fondé avec les Soeurs de Notre-Dame de Fidélité, un foyer pour orphelins libanais, à Douvres-la-Délivrande, dans le Calvados. Ses livres : Kfar Sama, L'Enfant du Liban et Mon vagabond de la lune, traduits en plusieurs langues, remportent un énorme succès. Dix prix littéraires et humanitaires ont déjà couronné son oeuvre.