Bernard, Claude, Alain, André. Quatre destins familiaux frappés du sceau de l'Algérie.
Bernard, rappelé par une Algérie en rébellion.
André, appelé dans une Algérie au seuil de l'indépendance.
Alain, qui trouvera en Algérie le terme de sa vie.
Claude, pour qui l'Algérie sera, tour à tour, terre de combats, terre de construction et terre d'amertume.
40 ans de silence. Et puis le sentiment très vif de devoir parler, de dire que l'Algérie a été suffisamment un drame pour qu'il ne soit pas nécessaire de le rendre plus noir qu'il n'a été.
Non ! les hommes qui ont servi en Algérie n'ont pas été, dans leur immense majorité, ce que des médias en disent.
La mémoire d'une expérience, tout à la fois exaltante et cruelle ; les lettres d'un frère, rassurantes pour ses parents, plus proches de la réalité pour ses frères : des matériaux solides, crédibles, aptes à faire comprendre aux générations qui se posent ou se poseront des questions sur ce que les "opérations de maintien de l'ordre" en Algérie, devenues tardivement la guerre d'Algérie, ont été pour des centaines de milliers de jeunes Français de 1954 à 1962.
Ces matériaux, Claude Grandjacques a su les assembler pour faire "des Miages aux djebels" un travail précieux de mémoire vivante et un témoignage fécond :
Un travail de mémoire empreint de passion vive pour la terre de Kabylie, riche d'amitiés intactes pour ses compagnons d'armes, pétri d'amour profond pour un frère toujours présent. Un témoignage fécond d'enseignements et d'émotions auquel on ne peut pas rester indifférent. Serge Cattet
Agrégé de l'Université, sous-lieutenant en Algérie