Jacques Isorni incarne la Défense dans son expression la plus noble : la défense politique. Avocat des communistes sous l'Occupation, avocat de Brasillach et de Pétain à la Libération, avocat des nationalistes tunisiens avant de devenir celui des soldats perdus de l'Algérie Française, sa place est en toutes circonstances "du côté des prisonniers" .
Témoin privilégié des chocs et des tragédies qui ont traversé la France, il nous invite à jeter un regard nuancé sur notre histoire contemporaine, avec l'oeil de la défense, une place où l'on cherche à comprendre les mobiles qui font agir les hommes...
Le suivre, c'est aussi croiser la route des plus grands avocats du XXè siècle : "Moro", Henry Torrès, Maurice Garçon, Albert Naud, René Floriot, "Tixier", Jacques Vergès, bien d'autres...
"lsorni est l'avocat que j'ai le plus respecté et le plus aimé durant une carrière de quarante ans ; c'est aussi celui qui m'a le plus appris."
Jacques Vergès
"Cet avocat intransigeant, implacable, qui ne connut d'autre idéal, d'autre devoir que la Défense, nous sommes quelques-uns à l'avoir aimé.
D'autres l'ont admiré. D'autres l'ont détesté, redouté, combattu. Mais tous, je crois, l'ont respecté. Jacques lsorni : jamais la Défense n'oubliera ce nom."
Jean-Denis Bredin, de l'Académie Française
"Jacques lsorni nous a montré ce qu'il y a de plus exaltant dans la profession d'avocat. Sa passion de la Défense a éclairé nos vies."
Philippe Lemaire
"Qui pouvait résister au romantisme d'lsorni ? Un dieu le possédait.
La foi qui le brûlait gagnait comme un incendie que le vent attise."
Jules Roy