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De toute son âme - Roman

Référence : 83131
1 avis
Date de parution : 1 novembre 2017
Auteur : BAZIN (René)
Éditeur : AMA EDITIONS
EAN 13 : 9782950774378
Nb de pages : 238
22.00
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Description
La lumière de la Loire, présente et vivante à travers ce roman, contraste avec les pages sombres et réalistes de multiples cadres de vie d'hommes et de femmes, autour des années 1880. Or, ce poids si lourd de douleurs physiques et morale est allégé, voire supprimé, par la féminité rayonnante d'Henriette qui, rentrée chez elle, écrivit sur le cahier gris cette seule ligne : "De toute mon âme !". René Bazin exprime ici, comme dans toute son oeuvre littéraire, son affirmation de la place essentielle de la femme dans la Cité et la force entraînante de son action face au mal.
L'écrivain, observateur-peintre, nous fait revivre l'ardente quête, en cette fin du XIXe siècle, du monde ouvrier pour atténuer sa lourde peine. "Henriette Madiot" - premier titre retenu par l'auteur de ce roman social - rayonne de lumière et de joie profonde car son âme n'est qu'offrande et rédemption.
TitreDe toute son âme - Roman
Auteur BAZIN (René)
ÉditeurAMA EDITIONS
Date de parution1 novembre 2017
Nb de pages238
EAN 139782950774378
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)25
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)220
Poids (en Kg)0.48
Biographie
Les avis clients
Une lecture qui illumine tout en conviant à la prière
5/5 https://www.option-gkc.org/
.----. « À quelques pas de là, […] sous le couvert de quelques arbustes et d’un cèdre qui formaient son jardin, un vieux prêtre, habitué de la paroisse Sainte-Anne, se promenait, regardant le même horizon et pensant aux mêmes choses. En dehors du quartier, il était presque aussi inconnu que ces humbles qu’il secourait. Chaque soir, quand l’armée de l’usine montait, ce vieil ami sans lassitude et sans récompense humaine sortait, gagnait la motte pelée de son cèdre entre les branches duquel on voyait toute la ville, et, écoutant marcher, de l’autre côté du mur, cette misère qu’il connaissait, ému de la même sorte depuis douze ans qu’il venait là, il disait cette prière qu’avait composée son cœur tout simple : « Seigneur, bénissez la terre qui se voile, bénissez la ville et la banlieue, les riches là-bas pour qu’ils aient pitié, les pauvres ici pour qu’ils s’entraiment : surtout les pauvres, mon Dieu, et envoyez au-devant du père qui rentre les enfants avec l’ange qui les fait sourire. Écartez les querelles entre les époux ; mettez la paix entre les frères ; rendez heureuse pour tous la seule heure où ils sont ensemble, les petits et les grands, afin qu’aucun d’eux ne vous maudisse ; qu’ils vous aiment plutôt, Seigneur ! Je vous prie pour tous ceux qui ne vous prieront pas ce soir, je vous aime pour tous ceux qui ne vous aiment pas encore, je vous donne ma vie pour que la leur soit meilleure et moins dure. Prenez-la, si cela vous plaît. Amen. » Dieu ne la prenait pas. Il la savait utile. » Voici la fin du premier chapitre du livre dont nous allons parler aujourd’hui. C’est du Bazin, autrement dit du Giono converti, ou encore du Bernanos plein de douceur. De toute son âme, publié en 1897, est une lecture qui illumine tout en conviant à la prière. L’intrigue se passe à Nantes, dans les années 1880. On y parle d’ouvriers, de soldats, de jeunes filles œuvrant dans la mode, de pêcheurs, de pauvres et de riches, et surtout on y parle du cœur des humbles. La plume est celle d’un peintre, pleine de vie. Voici un autre passage qui vous donnera une idée des talents de l’auteur dans ce domaine : « La terre était, devant elle, toute fleurie. La prairie avait sa fourrure de foin mûr où les marguerites, par plaques, effaçaient le vert blondissant des tiges et des graines. Ailleurs c’étaient les boutons d’or, ailleurs les trèfles mauves qui faisaient des taches. Chaque pas rompait des herbes enlacées. Le vent suscitait, des profondeurs de la moisson, des reflets comme il en court sur le dos des grandes lames. Il emportait le pollen de myriades de fleurs comme un brouillard d’écume. Toutes les bêtes qui habitent la terre criaient au bord de leurs trous. C’était la plénitude de l’été, la saison ivre, où la vie, nuit et jour, roule sous les étoiles, afin que l'homme la boive. »[1] La plume est aussi celle d’un fin psychologue, qui dresse devant nous des scènes de la vie quotidienne avec tact et réalisme, et –chose remarquable- nous dévoile sans mièvrerie le cœur à cœur pudique d’une jeune femme avec le Seigneur. Je vais m’arrêter ici, mais avant il faut que je vous dise quelque chose. Il y a plusieurs types de livres : des livres de poche, des livres brochés, des livres reliés, des ebooks… Pour tous ces formats, vous aurez les mêmes mots. Rien ne change apparemment que le prix, ou l’aspect de la bibliothèque. Seulement voilà : un livre, et tout particulièrement celui-ci, renferme quelque chose d’autre. Ce qui sépare un ebook et un vieux livre relié c’est ce qui sépare une ampoule led d’une flamme de bougie. Parfois, on oublie et on passe à côté, et c’est vraiment dommage… Allez donc faire un tour à Emmaüs ! (mais aussi ici ) Bonne semaine, [ Signé : Ratatouille LE 16 MAI 2022 ] [1] R. Bazin, De toute son âme, édition Calmann Lévy, 1906, p.77 PS :L'Option G.K.C, Quésaco? Reconnaissez-vous cette touffe, ce panache ébouriffé, cette moustache? Mais pourquoi diable convoquer un tel homme ici..? Approchez, je vais vous dire pourquoi. ça a commencé en mai 2020. Il se trouve qu'un hurluberlu est sorti du confinement avec des fourmis dans la plume, persuadé qu'il était enfin temps d'enquiquiner son monde. Et puis cet huluberlu est tombé sur un discours, un fameux discours prononcé par Dale Ahlquist en mai 2017. "Cassez les conventions, gardez les commandements, lisez. Surtout, lisez Chesterton" qu'il disait en somme. Voilà, vous savez l'essentiel. Faut lire. Et puis, faut partager ce qu'on lit. Bienvenue sur le blog de l'Option G.K.C!