En premier lieu, cet ouvrage relate la gloire de l'armée d'Afrique. Célébrant le 60ème ann iversaire du débarquement de celle-ci sur les côtes de Provence, la France officielle et les medias auraient dû rendre un hommage plus appuyé à ces français venus d'Afrique en grand nombre, ainsi qu'au Général Weygand grâce auquel cette armée fut reconstituée puis se battit en Tunisie, en Italie et libéra un tiers du territoire métropolitain.
En second lieu, est rappelé l'engagement de l'armée française en Algérie de 1954 à 1962. Faisant face à une guerre révolutionnaire, elle fut victorieuse sur tout le territoire algérien et mena une remarquable action de formation, d'administration, et de construction au bénéfice de la population pour bâtir une Algérie nouvelle.
En troisième lieu, sont décrites les modalités du "dégagement criminel" entrepris, après son retour au pou voir, par le Général de Gaulle. Celui-ci, mena, par le mensonge, la haine et le mépris des hommes, une politique qui conduisit à livrer l'Algérie aux terroristes du FLN, avec des conséquences dramatiques pour l'Algérie et pour la France.
Après le désastre de juin 1940, c'est dans la voie d'un redressement civique et moral que le Maréchal Pétain avait engagé la société française. Mais depuis 1945, et notamment après l'abandon de l'Algérie, en raison de l'extension de l'individualisme et du culte de l'argent, cette société, traversant une grave crise, se dirige vers la décadence. En vue de son relèvement s'impose une vigoureuse action de formation de la jeunesse. Une telle action devrait comporter l'instauration d'un service national obligatoire dans le domaine de la protection civile, de la préformation, de l'entraide. Celle-ci se réaliserait tant en France qu'en partenariat avec la jeunesse de pays en développement pour contribuer à la construction de ces pays.
Henry d'Humières est entré à l 'école de Saint-Cyr à Aix-en-Provence le 16 décembre 1940. Grièvement bléssé au cours de son séjour en Indochine, il participe en Algérie à l'action psychologique sur le terrain et surtout aux actions de formation, activités qu'il relate dans son ouvrage intitulé : "L'Armée française et la jeunesse musulmane : Algérie 1956-1961". De 1963 à 1965, il commande le centre militaire de formation professionnelle de Fontenay-le-Comte.
Quittant l'Armée en 1972, il oeuvre dans le domaine de la formation pour les familles de harkis, les immigrés et les réfugiés du sud-est asiatique. A l'insertion socio-professionnelle de ceux-ci, il continue à contribuer en rejoignant son Auvergne natale.