Un très bon roman.
5/5 L'Homme Nouveau.
.----. En ce matin de septembre 1258, l'émotion était à son comble : lors des travaux entrepris pour l'édification de la collégiale qui s'annonçait grandiose, la mise à jour des sarcophages des saints de Toulouse, enterrés jusque-là dans la crypte de l'église primitive, avait révélé l'existence d'un coffret mystérieux.
Il revenait au maître des lieux, le Père Bernard de Gentiac, de l'ouvrir. On l'alla donc quérir en toute hâte. A l'intérieur, un épais volume de parchemin, rédigé par un certain Flavius, citoyen et centurion romain, venu à Toulouse au IIIe siècle et chargé de surveiller Saturnin et la communauté chrétienne, narrait les derniers instants du saint évêque. Mais l'histoire ne s'arrêtait pas là...
Pour son premier roman, Marie Clop signe un livre passionnant sur la vie des premiers chrétiens, en Narbonnaise ou à Rome, durant les persécutions des empereurs Dèce et Maximin, détaillé et extrêmement bien documenté. On oublie vite quelques maladresses, tant l'ensemble de l'ouvrage est d'une écriture soignée, riche en vocabulaire et faisant montre d'une grande érudition, et néanmoins très accessible à des lecteurs de 13 ou 14 ans.
Parmi des personnages fictifs, l'auteur fait revivre des personnes réelles, tels le jeune Tarcisius ou Papoul, respectant ce que l'on sait d'eux de manière sûre tout en imaginant habillement des dialogues ou situations plausibles.
Un très bon roman qui pose les bonnes questions et apporte d'excellentes réponses, notamment sur le sens de la vie, la richesse, les honneurs et la foi.
[ Signé : Marie Lacroix dans " L'Homme Nouveau ", numéro 1742 du 11 septembre 2021 ]
Un beau roman sur l'amour de Dieu.
5/5 Présent.
.----. Il est toujours plaisant, et même revigorant, de découvrir l'œuvre de jeunes romanciers qui écrivent pour la jeunesse : cela demeure la meilleure preuve que notre famille d'esprit reste vivace.
Marie Clop, jeune historienne - et historienne d'art - connaît parfaitement la région de Toulouse ainsi que le monde latin. Elle se plaît à les évoquer dans son premier roman, De l'Aigle à la Croix. Pourquoi ce titre ?
Flavius est un centurion de bonne famille, très attaché à l'Urbs et à ses traditions. Il n'a que mépris pour les chrétiens. Après des vicissitudes dues à sa fidélité à l'empereur déchu (les empereurs à l'époque, au IIIe siècle, se succédaient sans cesse, restant peu de temps au pouvoir), il se trouve chargé d'enquêter à Tolosa, en les infiltrant, sur ces nouveaux parias à la religion si curieuse. Mais sa rencontre avec Saturnin, le premier évêque de Toulouse, change son regard.
La jeune romancière a su rendre son récit à la fois prenant et instructif, réunissant les rares éléments dont nous avons connaissance sur saint Saturnin, basés en grande partie sur la tradition orale. Les jeunes lecteurs voient évoluer une conversion, comprennent le pourquoi du culte des reliques, suivent les discussions des premiers chrétiens confrontés à un choix crucial : est-il opportun de sacrifier aux dieux, tout en restant fidèle à sa foi chrétienne en son for intérieur, pour sauver sa vie ? Saturnin leur montre le chemin par son martyre (il manque peut-être à ce moment du récit une nuance à apporter à l'argument présenté alors par un chrétien pour contrer la crémation : la doctrine de l'Eglise ne soutient pas que brûler un corps empêchera sa résurrection des morts).
Plus tard, Flavius, renvoyé à Rome, y fait connaissance de son jeune neveu Tarcisius, personnage particulièrement attachant, qui donnera sa vie pour préserver Jésus Eucharistie.
Un beau roman sur l'amour de Dieu et le sacrifice.
[ Signé Anne Le Pape - Présent du 26/06/2021 , numéro 9896 ]
Réponse à Chanral !
5/5 Flavius
Farida, vous ici et toujours avec la même rengaine ?!
Au fait, avez-vous rendu le livre à son véritable propriétaire ou l'avez-vous brûlé ?! D'ailleurs, l'avez-vous seulement lu ?
Bien cordialement !
Réponse à Chanral ! !
5/5 Jean Saumur 49 .
Pour intéresser les lecteurs il faut en premier écrire un français sans fautes , votre texte est sur ce plan totalement bâclé ! de plus je me demande si vous avez bien lu ce volume, et comment vous pouvez parler d'un auteur " connue " au sujet d'une jeune personne qui écrit ici son premier livre ! Tout cela ressemble une fois de plus à un réglement de compte, soit avec l'auteur , soit avec les idées !
Mais je vous remercie car votre diatribe exagérée m'a fait comprendre que c'était exactement le livre que je recherchais pour l'offrir à mes 12 petits enfants dans la tranche d'âge ; mon cadeau de Noël 2020 est tout trouvé .
Martyre d'Etienne, Supplice de Tarcisius .
5/5 Lecture et Tradition .
.----. Lucullus, le sénateur, s'emporta un soir qu'il constatait que de nouveau son fils et son beau-frère Flavius étaient sortis . Il frappa Silvia et les deux absents revinrent à ce moment-là .Flavius frappa à son tour Lucullus que les serviteurs emportèrent dans sa chambre .
Silvia interrogea Flavius qui lui apprit en effet que lui et Tarcisius étaient chrétiens ; Silvia aura-t-elle aussi un jour la Foi ? L'auteur fait ensuite le récit du martyre du pape Etienne qui se passa sous les yeux de Flavius et de son neveu . Puis arrive l'histoire du supplice de saint Tarcisius, où Flavius et Marcus arrivèrent juste pour ses derniers moments .
Enfin Marie Clop raconte comment Flavius, aidé de Marcus, se chargea de trouver un prêtre pour desserrer les mains du petit martyr que personne n'arrivait à faire bouger, car elles protégeaient le saint sacrement des mains des païens .
Répudiée par son mari, Silvia et son frère partirent en Gaule à Toulouse .
POUR QUI CE LIVRE ? : A partir de 14 ans . [ Signé Hermine Chabrol dans le numéro 105 - janvier 2020 de " Lecture et Tradition " - Notre revue parait depuis plus de 50 ans (juin 1966 ) ; tous les numéros sont présentés sur ce site et très souvent ils sont encore disponibles ]
Arriveront-ils à le convertir ?
5/5 Lecture et Tradition .
.----. Commence alors une série de chapitres où l'on peut voir son combat, ses interrogations, ses peines, ses stratagèmes pour sortir des liens entravant sa liberté de mouvement .Car s'il sort, il sera tout de suite accompagné d'un serviteur...
Un mystère entoure le jeune Tarcisius, son neveu, fils de Silvia . Il n'arrive pas à savoir où ses sorties du soir l'amènent . Un jour, il demanda à sa sœur si son neveu ne pourrait pas être cette fois son escorte au lieu du serviteur .Il la convainc et ils sortirent tous deux mais au cours de la marche, l'enfant se volatilisa .
D'abord angoissé, il finit par se raisonner et à se dire que c'était l'occasion pour chercher la communauté chrétienne .Il la trouva et demanda de pouvoir se former pour ensuite recevoir le baptême .
Dans un couloir de la maison surgit... Tarcisius ! Surprise de part et d'autre . Et joie . Marie Clop ensuite dépeint comment Flavius et Tarcisius rencontrèrent Marcus lors d'une promenade et comment Marcus se réconcilia avec Flavius qui ne lui cacha pas qu'il était devenu chrétien . Arriveront-ils à le convertir ? ( suite ... ).
Martyre de Saturnin, vie des premiers chrétiens .
5/5 Lecture et Tradition .
.----.Flavius retrouve Marcus, un ami d'enfance, devenu tribun, haut gradé dans la hiérarchie de l'armée, venu spécialement dans la ville pour faire appliquer cette loi .
Flavius se sent mal car devenu secrètement ami des chrétiens proscrits et dans le même temps centurion, aux ordres de l'Empereur ennemi des chrétiens, il se trouve dans un affreux dilemme .
D'autant plus qu'il croise, avec Marcus, Priscila (2), serveuse dans une taberna, chrétienne qu'il connait mais qui ne savait pas qu'il était soldat, et Saturnin et son disciple Papoul sur le decumanus et plus tard sur le forum où il était de faction . Que faire? Les ignorer? Leur parler? Impossible . Les faits s'enchaînent jusqu'au martyre du saint évêque, Saturnin .
Flavius est présent : que va-t-il faire ? Marie Clop sait tenir l'attention de son lecteur qui sera édifié par ce récit et prendra conscience de ce que fut vraiment la vie des premiers chrétiens . Le corps du saint a disparu et les autorités romaines soupçonnent Flavius . Son ami d'enfance, Marcus, et le gouverneur le convoquent . Il est destitué de sa charge, envoyé à Rome, sous l'escorte de Marcus et de ses hommes, et découvre qu'il est mis sous clé dans la maison de sa propre sœur Silvia, mariée à un riche sénateur . Comment sortir pour retrouver des chrétiens , découvrir leur communauté à Rome ? Se faire baptiser ? ( suite ... ).
(2) - Priscila et Camilia furent appelées les "Pucelles" et saintes à la suite de leur mort héroïque dans la petite ville de Recaudum . Elles avaient aidé à l'ensevelissement du corps de saint Saturnin .
Saturnin, ..., traque des chrétiens ...
5/5 Lecture et Tradition .
.----. Un autre jour, il a cette idée, toujours en habits civils, d'accoster Saturnin, le chef des chrétiens de Tolosa qui, chaque jour, remonte le decumanus(1) jusqu'au rempart est de la ville, où dans une maison, du côté de la porte de Narbonne, il fait son ministère .(L'auteur parsème son texte de locutions latines, inscrites en italique, que les Editions Elor ont traduites dans des notes de bas de page, pour une meilleure compréhension du texte).
La conversation s'engage entre les deux hommes ; les notions de charité fraternelle, de hiérarchie ecclésiastique, d'Eglise, etc. sont évoquées le plus simplement possible .Et l'opération se renouvela plusieurs fois . Mais un jour un décret fut affiché dans la ville : il s'agissait pour tout citoyen de l'Empire de rendre un culte public à l'Empereur et aux divinités romaines ; seraient inscrits dans un registre tous les noms ; de quoi traquer immanquablement le chrétiens . ( suite ... ).
(1) Axe est-ouest dans une cité romaine .
La vie d'un centurion en Gaule Narbonnaise .
5/5 Lectures et Tradition .
.----. En 34 chapitres, Marie Clop tient en haleine son lecteur par le récit de la vie d'un centurion : Flavius Aquilus Ahenobarbus (IIIe siècle) qui est chargé de surveiller les bas quartiers de Tolosa, en Gaule Narbonnaise .
A la tête d'une cohorte, il essaie d'accomplir au mieux sa mission, mais onze ans passent et Rome commence à prendre des mesures de plus en plus sévères afin d'enrayer le processus d'évangélisation - les chrétiens étaient en effet des boucs émissaires idéaux pour l'empereur qui explique ainsi l'instabilité politique régnante, et devinrent la cible des poursuites -, et en 249, le gouverneur de la ville, son supérieur hiérarchique, confie à Flavius d'enquêter sur les chrétiens qui se trouvent en grand nombre et qui se multiplient dans ces bas quartiers .
Alors en habits civils, il se poste dans une rue et attend qu'on vienne secourir une famille pauvre et dénuée de tout qui attendait là ; il n'attend pas trop longtemps et des chrétiens arrivent et les prennent en charge .Il suit alors le groupe, de loin . Mais il se retrouve arrêté devant une porte close derrière laquelle la famille et leurs sauveurs s'étaient réfugiés . Comment faire pour y entrer, quel prétexte invoquer ? Il en est là dans ses réflexions quand la porte s'ouvre de nouveau : que dire ? Il bredouille et explique qu'il s'est trompé de maison . ( suite ... ).
Pour Jean 49
1/5 Fançais JC
Quelle manque de charité et de prise de recul de votre part cher Jean. Sommes nous libres de poster un commentaire ? Il me semble que oui.Je cherchais un livre à offrir à ma nièce et je suis tombée sur ce site. A la vue des deux commentaires, j'ai décidé de le lire. Mon avis ne rejoint pas entièrement celui de Chanral, cependant ce livre est clairement tendancieux, ne vous en déplaise cher Jean. En outre, n'avez-vous pas un argument explicite plutôt que de vous attaquer uniquement à la forme du commentaire de Chanral ; à savoir des fautes de syntaxe et d'orthographe. Dans ce cas, je vais vous prier de lire à nouveau votre commentaire tout aussi illisible et comprenant des fautes. J'ai été à l'école de la fraternité et j'ai réussi à sortir de cette boucle psychologique qui vous enferme sans vous en rendre compte (terroir de souverainistes, pétainistes avec l'illusion de se croire supérieurs aux autres, en perdurant une pseudo tradition alors que le modernisme était déjà présent avant Saint Pie 10). Allez, comprendre la logique !Hélas il n'y en a pas car certains se contentent de suivre sans raisonner tels des robots juste parce qu"ils se sentent bien. Quand vous en sortez, la réalité fait mal, seuls ceux qui affrontent la réalité et accordent un peu de crédit à la science, y parviennent car dotés de la capacité de raisonner. Aussi, cher Chanral, je vous remercie d'avoir susciter le doute chez moi. Après l'avoir lu, mon avis est figé et je ne l'offrirai pas à ma nièce par mesure de sauvegarde et de précaution. Enfin, cher Chanral, contrairement à Jean rempli de haine au vu de son commentaire, je vous souhaite une belle et heureuse année en avance.
Cher Jean, je vais vous conseiller de prendre du recul car il s'agit d'avis de lecteurs (qui peuvent être + ou -) et d"éviter de déblatérer vos diarrhées verbales.
Paix en ces temps difficiles.