Que faire pour protéger nos sociétés des soubresauts d'un islam qui tente par la violence d'échapper au déclin ? Quelle attitude avoir avec les noyaux musulmans implantés chez nous ? Que faire avec le problème du pétrole, dont 75% des réserves mondiales sont entre les mains d'Etats musulmans ? Pour les musulmans, l'islam est à la fois dîn (religion), dunyâ (société), dawla (Etat). La partie purement religieuse ne pose pas de problème à l'Occident. Ce sont les dispositions du Coran concernant la société et l'Etat qui en posent : le statut des femmes, le principe des droits inégaux (les hommes ont plus de droits que les femmes, les musulmans plus que les non-musulmans), le rejet du principe de laïcité (pas de séparation entre le politique et le religieux), l'interdiction de la pensée dissidente, la division du monde en deux parties, le "dar al islam", la maison de la soumission, formée de l'ensemble des peuples envahis par les armées musulmanes, et le "dar al harb", la maison de la guerre, formée du reste de l'humanité, le jihad qui doit faire passer "de gré ou de force" les peuples du second groupe dans le premier. Ces dispositions, et bien d'autres, font de l'islam un système politique fondé sur une idéologie religieuse. La sensibilité islamique, moulée dans ce cadre, est incompatible avec celle de l'Occident, fondée sur les libertés de penser et d'agir, l'usage de la raison en tout domaine, y compris le religieux, et l'affectivité, particulièrement entre mari et femme. La forme occidentale de sensibilité se répand aujourd'hui sur la terre comme une marée, et détruit dans l'esprit des hommes le lieu mental où l'islam s'est établi : cet aspect de la mondialisation pousse inexorablement l'islam vers son crépuscule.
Jean-Jacques Walter, ingénieur de l'Ecole des Mines de Paris, a fait une carrière dans la technologie, et a écrit une dizaine d'ouvrages, essentiellement dans les domaines politique, religieux et scientifique.