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Corrida de Lieutenant

Référence : 42784
5 avis
Date de parution : 1 janvier 1978
EAN 13 : 0000179400007
Nb de pages : 168
9.00
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Description
Sommaire :
Dédicace
Présentation
Comparution
Paseillo
Interrogatoire
Tercio de Varas
Réquisitoire
Tercio de Banderilleros
Condamnation
Tercio de Muerte
Postface
TitreCorrida de Lieutenant
Auteur FIGUERAS (André)
ÉditeurFIGUERAS Mme André
Date de parution1 janvier 1978
Nb de pages168
EAN 130000179400007
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)190
Poids (en Kg)0.22
Critique du libraire
La mort secrète de Roger Degueldre. Comment il fut pourchassé et condamné à mort pour crime "d´Algérie française" !
Les avis clients
Degueldre ?
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Le lieutenant de Figueras incarne ceux qui au moment de la guerre d'Algérie, ont refusé d'obéir aux consignes d'abandon, de démission . L'auteur les compare au taureau, victime de la Corrida en Espagne et le tragique exemple de "l'exécution" du lieutenant Degueldre inspire ce livre . A cette époque, les français passionnés se divisèrent une fois de plus . Certains acceptèrent l'ordre de fusiller tout lieutenant irréductible . Et l'auteur de présenter les divers degrés de la procédure qui attendait les victimes : présentation, comparution, interrogatoire, réquisitoire, condamnation et mise à mort . André Figueras tente de retrouver la mentalité des jeunes recrues chargées de viser le lieutenant jusqu'à ce que mort s'en suive : Jean, Hubert, Maurice, etc ... "Pas méchants ces gars mais doués d'une psychologie à courte vue, à ras de terre . Leur avait-on dit la vérité ? Cet ouvrage réveillera des passions, rouvrira des plaies non cicatrisées mais il pourra être l'occasion pour un lecteur de 18/20 ans d'une mise au point permettant de juger ces évènements avec plus d'objectivité . Dans un style âpre et mordant, sans demi-mesure, André Figueras veut rappeler que "celui qui sème l'orage récolte la tempête" . L'époque cruelle, déboussolée et sans âme que nous vivons est la digne fille de ce qui s'est passé il y a presque vingt ans car l'histoire n'est pas composée d'évènements fractionnés sans liens entre eux . Leur succession, au contraire, amène des conséquences inévitables . [ " Plaisir de Lire " , numéro 45 , Paques 1979 ]
Réquisitoire.
5/5 Lectures Françaises-1967
.----. M. André Figueras, dont les derniers livres ont été assez régulièrement saisis et interdits, a édité et vend lui-même cet ouvrage. Celui-ci diffère beaucoup des précédents, sans cesser d'être un réquisitoire contre le gaullisme et une éxortation à l'adresse des Français, " OBSTINES DANS LEUR REPOS ", qui " FRAPPENT FEROCEMENT QUICONQUE CHERCHE A LES REVEILLER " et qui ont assisté, impavides, à cette corrida d'un genre particulier où l'on " A TORéE L'OFFICIER COMME LES ESPAGNOLES COURENT LE TAUREAU ". ( numéro 128 décembre 1967 ).
Un pamphlet.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Le souvenir de cette période dramatique tendant à s'effacer, André Figueras a jugé bon de le faire revivre dans cet ouvrage qu'il a lui-même fait imprimer. Il le fait précéder d'une "mise au point" qui explique le titre et en dit long : "Les Espagnols tuent les taureaux par l'intermédiaire d'un matador, dans une atmosphère juridique d'orgueil, de gloire et d'honneur. Les Français tuent les lieutenants, par l'intermédiaire d'un Président, dans une atmosphère passionnelle de honte, de bassesse et de veulerie...". ----....---...--..-. Certes, l'ouvrage est un pamphlet, le ton de polémique y est constant, il flétrit le Président qui, illégalement, décida seul, sans avoir réuni les Chambres, de l'abandon de deux départements, acte qui fut qualifié de forfaitaire, à l'époque, par le Président du Sénat. Certes, il fustige Procureur et Juges, -- qu'il qualifie de "bassement serviles " -- qui condamnèrent à mort sur commande et s'efforcèrent vainement, avant d'abattre l'homme et par un travail inadmissible, de le transformer en loque humaine. ( suite... ).
Passion et ressentiment.
4/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Est-il trop tôt encore pour que l'histoire porte un jugement serein, pleinement documenté sur cette page d'histoire de France, à la fois si tragique et si controversée ? La qualité dominante d'André Figueras n'est pas l'objectivité et la sérénité ; la passion et le ressentiment explosent à chaque page. Mais, à travers elles, c'est la vérité que le lecteur recherche. Degueldre s'est révolté en présence des crimes atroces du F.L.N. contre les harkis et les Français, révolté de l'abandon de cette terre, devenue si française depuis un siècle et demi et, ce faisant, il a cru devoir participer au meurtre qui lui était reproché. Une sanction pouvait donc s'imposer. Mais les motifs si patriotiques et si nobles qui inspiraient les actes de Degueldre n'auraient-ils pas dû amener les magistrats à admettre tout au moins de larges circonstances atténuantes ? Après seize années on peut, sereinement, estimer qu'ils auraient pu prononcer dix années de prison, dans la perspective d'une grâce amnistiante à l'expiration de la quatrième.----....---...--..-. En cette année 1962 quelles étaient, soutenant le Président, les "mass media " qui sonnaient l'hallali sur Degueldre, Salan, Jouhaud ? N'étaient-ce pas les mêmes "mass media" qui, ultérieurement, firent pression en faveur de l'avortement et du meurtre des êtres humains innocents ? Et qui,aujourd'hui encore, veulent supprimer la peine de mort à l'égard des meurtriers d'enfants, des auteurs de prises d'otages ?----....---...--..-. Telles sont les réflexions que suggère la lecture de ce petit ouvrage, que nous ne saurions toutefois recommander aux âmes sensibles. ( numéro 2, novembre 1978 ).
Degueldre.
4/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Seize années se sont écoulées depuis l'exécution du lieutenant Roger Degueldre, chef d'un commando de l'O.A.S., inculpé de complicité dans le meurtre d'un policier gaulliste et farouche partisan de l'Algérie française.----....---...--..-. Le 25 juin 1962 il comparaît devant la Cour Militaire de Justice, instituée quelques jours auparavant par ordonnance du général De Gaulle du 1er juin 1962, et remplaçant le Haut Tribunal Militaire. Condamné à mort, il est exécuté le 6 juillet 1962, après avoir revêtu son uniforme de Para et déclaré à ses avocats, Mes Denise Macaigne et Tixier-Vignancourt : "Je vous demande de dire à mes camarades officiers que je suis fier d'aller jusqu'au bout et de mourir pour avoir tenu le serment que tout officier combattant a prêté au moins une fois de ne pas livrer l'Algérie au F.L.N.". Face au peloton d'exécution, il crie "Vive la France" et entonne la Marseillaise. ( suite... ).