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Conquérants - Trente baroudeurs des tout débuts de l’Algérie française

Référence : 93727
1 avis
Date de parution : 4 décembre 2017
Auteur : SANDERS (Alain)
Collection : XENOPHON
EAN 13 : 9782357911031
Nb de pages : 228
21.00
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Description
Pour la plupart d'entre eux, ils venaient de la Grande Armée. Ils y avaient connu les horreurs des guerres napoléoniennes. Autant dire que ce n'était pas des « tendres ». Mais de vraies bêtes de combat. 

Récupérés par une Restauration plutôt « bonne fille », ils seront de l'expédition de 1830 contre les Barbaresques ottomans du beylik d'Alger déclenchée par Charles X. Et de la suite des opérations des tout débuts de l'Algérie française jusqu'à la reddition - et au-delà - d'Abd el-Kader. 

Il y a les incontournables : Bourmont, Bugeaud, le duc d'Aumale (et ses frères), Yusuf, Saint-Arnaud, Cavaignac. Et d'autres tombés dans l'oubli : Martimprey, Chanzy, Drouet d'Erlon, Clauzel, Changarnier, Canrobert. Mais aussi de simples soldats et des sous-officiers : le sergent Blandan ou Guillaume Rolland, le clairon de Sidi-Brahim, que leur héroïsme a inscrit dans notre panthéon. Trente conquérants. Trente - parce qu'il faut bien arrêter un choix - baroudeurs au service de la Plus Grande France.
TitreConquérants - Trente baroudeurs des tout débuts de l’Algérie française
Auteur SANDERS (Alain)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution4 décembre 2017
Nb de pages228
CollectionXENOPHON
EAN 139782357911031
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)18
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.28
Critique du libraire
Pour la plupart d'entre eux, ils venaient de la Grande Armée. Ils y avaient connu les horreurs des guerres napoléoniennes ; ce n'était pas des « tendres »... Ils s'engagent contre les Barbaresques et par la suite dans les opérations des tout débuts de l'Algérie française jusqu'à la reddition - et au-delà - d'Abd el-Kader. Bourmont, Bugeaud, le duc d'Aumale, Yusuf et tant d'autres moins connus...
Les avis clients
Un livre passionnant d'aventures militaires
5/5 Le Sel de la Terre
.----. Un livre passionnant d'aventures militaires qui permet de comprendre, dans certains détails, la conquête de l'Algérie. D'abord sa préparation par Napoléon Ier qui y envoie un habile espion (Vincent-Yves Boutin, 1772-1813) repérer les lieux en cinquante-deux jours. Ensuite sa mise en oeuvre au milieu de grandes difficultés liées au climat et au terrain, mais surtout à l'ignorance de la mentalité musulmane (cf. par exemple le désastreux traité de Tafna, en 1837, obtenu par le rusé Abd el-Kader) et à la complexité ethnique de cette immense région (des tribus berbères, des descendants des envahisseurs arabes, des Marocains implantés au 18e siècle, des Turcs – tous plus ou moins islamisés). A plusieurs reprises, l'auteur décrit la barbarie musulmane : le 5 juillet 1830, quand la troupe pénètre dans Alger pour la première fois, afin de se rendre à la Casbah où réside le dey, il faut traverser des rues où sont entassés des centaines de cadavres mutilés de Français. Dans le bagne d'Alger, les soldats vont libérer cent vingt deux esclaves chrétiens qui ressemblent surtout à des squelettes. Encerclant Tlemcen, les hommes d'Abd el-Kader envoient aux assiégés, tenaillés par la faim et la soif, des oreilles coupées sur les prisonniers, ajoutant : « En attendant que les Roumis viennent vous apporter des vivres, mangez çà ! » Le 23 mai 1843, le brave Mustapha (78 ans), ami de Lamoricière, tombé dans une embuscade, est grièvement blessé par les rebelles qui lui coupent la tête et la main droite pour les porter à Abd el-Kader. Ne parlons pas du dey d'Alger que le comte de Bourmont laisse partir en juillet 1830 avec ses cinquante-cinq femmes... Enfin, après avoir insisté sur les faits d'armes et exalté les vertus militaires des soldats, l'auteur aborde la question de la colonisation. Hélas, les conceptions variaient et même s'opposaient : Bugeaud voulait des colons militaires et Lamoricière des civils avec des capitaines pour mettre en valeur les terres. Comme l'Algérie dépendait de la France, les tristes et incessantes fluctuations politiques de cette dernière, livrée à la franc-maçonnerie, à l'athéisme anticatholique et à la finance apatride, entraînaient de constants changements de gouverneurs et de généraux. Ajoutons que la colonisation ne se voulait surtout pas évangélisatrice, hélas ! On connaît le châtiment prédit par le père de Foucauld, et qui nous frappe actuellement... ! Au début de son livre, l’auteur donne la liste des trente militaires (en fait, trente et un, car deux des fils de Louis-Philippe sont groupés dans un même chapitre) qu’il met à l’honneur, avouant qu’il a dû faire un choix. Tous ont leur portrait représenté. On lira en souriant le chapitre « As-tu vu la casquette du père Bugeaud ? » qui rappellera des souvenirs de jeunesse à certains… [ Le Sel de la Terre, n° 104, printemps 2018 ]