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Confusion autour du mystère de Fatima - Deux troisième Secret de Fatima ? Deux soeurs Lucie ? Consécration de la Russie faite ou non faite ?

Référence : 92302
11 avis
Date de parution : 13 juillet 2017
Auteur : COLLECTIF
EAN 13 : 9780244021689
Nb de pages : 156
12.00
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Description
En ce centenaire de Fatima certaines questions sont troublantes, lancinantes. Le vrai 3ème Secret de Fatima est-il celui révélé par le Vatican ou celui reconstitué grâce à des indiscrétions du Cardinal Ottaviani ? Que signifie le texte publié en 2000 ? Est-il possible qu'une sainte comme Soeur Lucie ait adopté la nouvelle religion et se soit aveuglément soumise aux papes conciliaires ? Lui aurait-on substitué un sosie ? Ou comment expliquer son obéissance inconditionnelle ? A-t-elle failli à sa mission ou peut-on faire son salut dans la religion conciliaire ? La consécration de la Russie a-t-elle été faite, oui ou non ? Les auteurs de ce livre apportent des réponses claires et argumentées à ces graves questions. En l'attente du jugement futur de l'Eglise et de l'Histoire, leurs conclusions nous éviteront de tomber en des opinions et erreurs contraires au bon sens et à la réalité.
Ce travail collectif éliminera bien des erreurs, des préjugés et des opinions contraires à la réalité et à la vérité.
TitreConfusion autour du mystère de Fatima - Deux troisième Secret de Fatima ? Deux soeurs Lucie ? Consécration de la Russie faite ou non faite ?
Auteur COLLECTIF
ÉditeurAEMC (Maurice CANIONI)
Date de parution13 juillet 2017
Nb de pages156
EAN 139780244021689
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)147
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.22
Les avis clients
Réponse à tous vos messages .
5/5 XXXXX.
Je demande à la librairie de Chiré de faire cesser ce débat, car nous sommes ici sur un site de conseils en lectures contrerévolutionnaires avec toutes les nuances qui s'expriment en nous proposant tel ou tel oeuvre . Ce n'est pas un blog; je suis en gros désaccord avec ce livre mais je lui donne 5 étoiles car j'apprécie beaucoup qu'on me laisse le choix et de pouvoir le découvrir ici , c'est le rôle d'un libraire .. Merci Chiré pour votre travail .
Pourquoi ? Réponse à Laurier .
4/5 Charles ( Gap ).
Pourquoi toujours faire de nos voisins des ennemi qu'il faut critiquer au maximum ; je suis plutôt d'accord avec vous mais dans la confusion actuelle je ne fais pas d'eux mon ennemi principal et je pense que cette confusion engendre obligatoirement des explications plus ou moins variées ! Tout est confus, trouble,..., comment ne pas comprendre que de ce fait, selon les caractères, les formations, les influences familiales et j'en passe , il se développe des théories en tous genres ! Lorsque ROME parlera clair ( c'est ici qu'est le problème principal ), nous nous retrouverons tous dans une même famille ( tout au moins pour les vrais catholiques ) .
Réponse 1 à "Saint-Priest"
3/5 Laurier
Je vois qu’un M. Saint-Priest vient apporter de la contradiction et surtout tenter de justifier son sedevacantisme, hélas bien maladroitement et surtout faussement. Puisqu’il cite et se reporte lui-même à Cajetan et Journet, il sera élémentaire de lui répondre. D’abord, commençons de manière ordonnée, c’est-à-dire par le commencement : en 1958 et en 1963, l’Église catholique était bien dotée d’authentiques et légitimes cardinaux. Ils se sont réunis en conclave en suivant la Constitution de Pie XII sur l’élection du Pontife romain (« qui doit être utilisée seule »), et ont donc élu d’abord Jean XXIII, puis Paul VI. A noter également que ni l’un, ni l’autre n’ont été déclarés hérétique formel par une quelconque Autorité (Mgr Montini a même été nommé par Pie XII au prestigieux siège de Milan en 1954, pour succéder à l’éminent cardinal Schuster). Ces élections sont antérieures aux textes à problème de Vatican II, à la nouvelle Messe, etc. et toute l’Église universelle s’est unie à ces Pontifes, sans aucune exception d’où qu’elle vienne, les reconnaissant donc comme Papes. Que dit Journet d’un tel acte ? : « L’acceptation pacifique de l’Église universelle s’unissant actuellement à tel élu comme au chef auquel elle se soumet, est un acte où l’Église engage sa destinée. C’est donc un acte de soi infaillible, et il est immédiatement connaissable comme tel. (Conséquemment et médiatement, il apparaîtra que toutes les conditions prérequises à la validité de l’élection ont été réalisées). » (Église du Verbe incarné, pp. 977-978). Ce qu’affirme Journet se retrouve chez presque tous les théologiens. Je pourrais aussi citer le cardinal Louis Billot qui écrit la même chose dans ses ouvrages sur l’Église, en termes encore plus forts ! (De Ecclesio, t. XXIX, § 3, p. 621.) Ces élections ne sauraient par ailleurs être impactées par ce qui s’est passé des années plus tard ! Il ne peut y avoir en la matière comme une sorte de « sanction rétroactive » !! Donc, il est obligatoire de reconnaitre ce fait dogmatique qui oblige de Foi (cf. Jean de Saint-Thomas) : Jean XXIII comme Paul VI ont été d’authentiques papes de l’Église catholique. Le nier revient à remettre en doute la fiabilité et la légitimité de toutes les élections pontificales, et tout ce qui en découle (actes pontificaux), puisque dans ce cas, nous ne pouvons plus avoir de certitude sur qui a été vraiment pape et qui ne l’a pas été… (malgré une élection par de légitimes cardinaux, régie par une authentique Constitution, et acceptée et reconnue sans aucune exception pacifiquement par l’Église universelle !!!) Continuons, toujours avec Journet : « Comment le Pontificat, une fois validement possédé, peut-il se perdre ? Au plus, de deux manières : a/ la première, — au fond, nous l’allons voir, c’est l’UNIQUE manière — par évanouissement, par disparition du sujet lui-même : soit à la suite d’un événement inévitable (la mort, ou cette espèce de mort qui serait la perte irrémédiable de la raison), soit à la suite d’une libre renonciation au pontificat… […] b/ La seconde raison serait la déposition. Si déposition signifie, au sens propre, destitution par une juridiction supérieure, il est évident que le pape, ayant sur terre la plus haute juridiction spirituelle, ne pourra jamais, au sens propre, être déposé. Quand donc on parlera de déposition du pape, ce ne sera qu’au sens impropre. Deux cas sont ici à examiner : D’abord le cas de la déposition d’un pape douteux. Mais le pape dont l’élection reste douteuse n’étant point pape, il est évident qu’il ne s’agit pas alors, à proprement parler, d’une déposition de pape. Ensuite le cas très débattu du pape hérétique. Pour bien des théologiens, l’assistance que Jésus a promise aux successeurs de Pierre les empêchera non seulement d’enseigner publiquement l’hérésie, mais encore de tomber, comme personnes privées, dans l’hérésie. Il n’y a pas, dès lors, à introduire de débat sur la déposition éventuelle d’un pape hérétique. La question est tranchée d’avance. » Je ne commente pas plus, car tout est très clair. Passons maintenant à la question de la Vacance du Saint-Siège : (à suivre)
Arrête ton char Laurier !
3/5 Saint Priest
Laurier, on vous a reconnu. Vous défendez - plus ou moins bien caché - l'imposture de la "survie" de l'hérésiarque Montini (alias Paul VI). Sachez pour votre gouverne que le Siège de Pierre est d'institution divine - une personne morale de droit divin - et que par conséquent il n'y a pas et il ne peut pas y avoir de "date de péremption" relative à la longueur de la vacance du Saint-Siège. Un an, vingt ans ou soixante ans ne font rien à l'affaire. Il vous aurait suffi d'ouvrir n'importe quel traité de Droit canon pour l'apprendre. Pour ce qui est maintenant des électeurs du pape, il est admis qu'à défaut de cardinaux vrais et certains, ce sont les évêques catholiques qui sont les électeurs du pape. Cf. le précédent de l'élection de Martin V en 1417 : élection par le concile général. Ouvrez Cajetan ou Journet et vous aurez la solution à votre faux problème. Le saint pape qui aura beaucoup à souffrir et qui consacrera la Russie, ce n'est certainement pas l'abominable hérésiarque Montini, destructeur de la messe et des derniers états chrétiens, mais bien le pape encore à venir.
Très mauvais
1/5 Augustin Delassus
Je viens d'apprendre que M. Maurice Canioni, résidant au Portugal, vient de vous recommander son livre-pamphlet : « Confusion autour du Mystère de Fatima » (AEMC, 2017). Or ce livre a été écrit pour combattre celui que j'ai publié aux Éditions Saint-Rémi : «La Guerre de la Franc-Maçonnerie contre Fatima », sous-titré « Les lrifiltrations Maçonniques dans l'Église » (2014-2016). Livre de 221 pages. Je me permets donc de vous écrire car cet auteur qu'on pensait honnête, vu les ouvrages qu'il avait publiés jusqu'alors, s'est associé avec un traditionaliste ambigu du nom d'Arai Daniele (ancien pilote de ligne italo-brésilien résidant au Portugal) et un troisième larron dénommé Jean-Joseph de Mas. J'ai répondu à leurs sophismes, à leurs mensonges, à leurs affirmations péremptoires et à leurs suppositions dans un deuxième ouvrage paru aux ESR en 2017: « Le Secret Ottaviani est authentique. Réponse à une misérable attaque. Défense de notre livre "La Guerre de la Franc-Maçonnerie contre Fatima" (282 pages). La page 2 précisait : « Défense de notre ouvrage "La Guerre de la FM contre Fatima" vis-à-vis de Maurice Canioni, Jean-Joseph de Mas et Arai Daniele, auteurs de la brochure collective 'Confusion autour du Message de Fatima' ». Qui sont ces misérables personnages de l'Église enseignée pour déconsidérer comme ils le font le Cardinal Ottaviani, éminent cardinal défenseur de l'orthodoxie romaine; qui sont-ils pour oser le présenter comme un 'moins que rien' ? Ceci est tout à fait scandaleux, d'autant plus que le Cardinal Ottaviani fut un des rares lecteurs du Troisième Secret de Fatima (l'authentique), avec le RP Malachi Martin. Canioni, Daniele et consorts ont-ils lu, eux, le texte authentique du 3° Secret pour oser déblatérer sur le grand responsable du Saint Office ? Mais qui sont donc ces cuistres qui osent défendre la fumisterie du 26 juin 2000 (faux Troisième Secret) et prétendre que la Consécration de la Russie au Coeur Immaculé de Marie aurait été accomplie dans les formes demandées par le Ciel ?! Le monde est-il en paix et la Contre-Eglise a-t-elle été détruite (conséquences de l'authentique consécration qui aura lieu...) ? Le Coeur Immaculé de Marie a-t-il triomphé ? Non, cela se saurait ! Or les grands spécialistes de Fatima sont tous unanimes : l'authentique 3° Secret (qui parle de l'Apostasie qui viendra du Sommet) et la Consécration n'ont toujours pas été dévoilés ni accomplis (p. Nicholas Gruner, Antonio Socci, Father Paul Kramer, ...). Il en est de même du néo-gnostique Yves Chiron qui accrédite les mêmes mensonges dans son très décevant livre sur Fatima ! La misérable brochure de Canioni & ... ne mérite que la poubelle ou le feu. Merci de bien vouloir tenir compte de ma missive et de ne pas oublier de signaler mes deux livres en défense de Fatima dans vos catalogues mensuels de parutions. La défense de la vérité est la priorité des priorités.
Réponse 5 à "Saint-Priest"
1/5 Laurier
POUR FINIR, je fais miennes ces lignes écrites de Don Mauro Tranquillo, qui exposent lumineusement bien le problème : (Courrier de Rome, juin 2014) :---------------« Dans la situation actuelle de l’Église le problè¬me du rôle de l’Autorité s’est souvent posé, et en particulier la question de la possibilité pour l’Autorité suprême de tomber dans l’erreur, sinon dans l’hérésie. Certains ont voulu se reporter à d’anciennes thèses de théologiens qui considéraient qu’un Pape qui se comporterait en hérétique serait immédiatement déchu de sa charge, ou ne pourrait pas avoir été validement élu s’il était déjà hérétique avant son élection. Il s’agit de thèses qui revendiquent l’appui de grands et importants théologiens, et même de quelques saints Docteurs (nous aborderons plus tard l’usage plus ou moins approprié d’une fameuse bulle de Paul IV. ) Thèses qui ont assurément un grand intérêt, mais qui à l’époque étaient purement académiques, et qui n’ont jamais été vérifiées dans des cas concrets ; il faudrait plutôt parler d’hypothèse d’un cas de figure apparemment irréalisable. Un cas de figure éla¬boré par les théologiens du passé, qui diffère du cas présent par un élément essentiel : dans les thèses des théologiens anciens c’était le Pape seul qui tombait dans l’hérésie, alors que le corps épiscopal, restant plus ou moins sain, garantissait la perpétuation de l’existence de l’Église, exactement comme ce qui se passe à la mort du Pape. Selon les sédévacantismes actuels, ce n’est pas seulement le Siège de Pierre qui est vacant, mais aussi tous les sièges épis-copaux. Quelqu’un qui voudrait appliquer ces thèses à la situation actuelle devrait donc se souvenir qu’il ne présente pas une Église « sans Pape » (ce qui arrive à chaque période de conclave), mais une Église sans aucune hiérarchie sur terre, sans épiscopat résidentiel, donc sans présence de juridiction ordinaire. Dans ce sens, la durée pendant laquelle le Siège Aposto-lique reste vacant n’est pas indifférente : il y a une durée limite, et c’est la permanence d’autres individus ayant juridiction ordinaire, reçue du Pape précédent, et qu’ils maintiennent après sa mort. Si la juridiction ordinaire disparaissait totalement d’individus vivant sur terre, comme le supposent aujourd’hui certaines thèses, alors la juridiction déléguée extraordinairement n’existerait pas non plus, parce qu’elle est déléguée par quelqu’un, aux termes du droit, et non par l’« Église » entendue dans un sens abstrait. Certes, le droit canonique utilise l’expression supplet Ecclesia, mais théologiquement et métaphysiquement, la juridiction réside dans les hommes qui l’ont reçue du Pape (ou, pour le Pape seulement, du Christ), elle ne flotte pas dans l’air en attendant que quelqu’un la saisisse. Prenons un exemple : un prêtre qui n’a pas ordinairement pouvoir de juridiction, comme c’est le cas d’un prêtre de la FSSPX, ou même un prêtre excommunié ou hérétique, ou un prêtre n’ayant pas charge d’âmes, se trouve face à un mourant (ou bien il se trouve dans une situation de grave nécessité générale, comme actuellement, et une personne lui demande de la confesser ). Ce prêtre pourra lui donner l’absolution, recevant juridiction pour cet acte en vertu du droit canonique et divin ; il tirera, théologique¬ment parlant, ce pouvoir de quelqu’un qui le possède habituellement, que ce soit l’Évêque résidentiel ou le Pape. Le législateur ecclésiastique, en se fondant sur la loi divine suprême de la salus animarum, a prévu ce cas et a accordé cette délégation « automatique », qu’aucun prélat ne peut nier, le pouvoir étant donné pour le bien (et le nier dans de tels cas serait complètement irrationnel et contraire au droit divin). Or si non seulement le Pape mais aussi tout Évêque résidentiel font défaut, il faut se demander de qui un prêtre peut recevoir juridiction, même si c’est seulement pour entendre la confession d’un mourant. Le problème n’est donc pas de savoir si, dans certaines situations, le pouvoir peut être délégué sous des formes extraordinaires (ce qui est absolument incontestable), mais PAR QUI. Si l’on répond qu’on peut le recevoir directement de Jésus-Christ, on doit savoir que l’on introduit par là une exception au principe selon lequel toute juridiction sur terre vient du Pape, qui est le seul à recevoir le pouvoir du Christ lui-même. Autrement dit, on mine le principe de la Monarchie papale qu’on dit vouloir défendre ; on commet une erreur semblable à celle de Lumen gentium, et on supprime en fin de compte la nécessité de la Papauté elle-même (et on en arrive en fait à dire que l’Église pourrait exister pendant des décennies, et même définitivement, sans Pape). On part donc de la louable intention de défendre la Papauté et on en arrive à la considérer, de fait, comme totalement superflue pour la vie et l’existence quotidienne de l’Église. L’exemple extrême de la confession du mourant permet de comprendre qu’on ne peut rien faire dans l’Église sans la Papauté, et à plus forte raison si l’on supprime aussi tout pouvoir causé par celui du Pape et qui pourrait perdurer après sa mort (bien qu’ayant toujours le Pontife lui-même pour origine), c’est-à-dire substantiellement celui des Évêques résidentiels. Une célèbre thèse sédévacantiste a pensé remédier en partie à ces problèmes avec la distinction matériel/formel : cette distinction nous dirait (non sans différentes contradic-tions) de quelle façon le pouvoir de juridiction pourrait demain revenir dans l’Église, mais — comme tous les autres sédéva-cantismes — elle ne donne aucune explication sur la façon dont aujourd’hui l’Église peut exister sans aucune hiérarchie sur terre. Il est donc manifeste que la solution de certains des anciens théologiens sur le Pape hérétique ne s’applique pas à notre situation, ou alors nous devrions admettre non seulement l’impossibilité de nous confesser, mais aussi la cessation de l’Église catholique, au moins comme société dans la forme (au sens philosophique du terme) que les dogmes ont définie. » -------------
Réponse 4 à "Saint-Priest"
1/5 Laurier
(Partie 4) ------------- Donc, la limite eh bien la voilà : il est absolument impossible pour la perpétuation de l’Église catholique que nous soyons laissé aujourd’hui sans aucune Autorité hiérarchique vraie et légitime dans le monde. Et c’est pourtant ce qu’affirment tous les sedevacantistes (avec des nuances, qui ne changent rien fondamentalement) : Puisque tous nous disent que l’Église est aujourd’hui non seulement privée d’un vrai Pape, mais de vrais cardinaux (tous ceux vivants aujourd’hui ont été créés par J.P. II, Benoît XVI ou François), d’évêques résidentiels ayant reçu une juridiction d’un vrai Pape, et encore en plus ils nous disent que depuis 1969, tous les sacrements d’ordination/sacre sont « intrinsèquement invalides » (ce qui est faux d’ailleurs, puisqu’en bonne théologie, c’est « l’Église qui détermine la validité des sacrements » et non pas l’examen par un quidam polytechnicien…). Et que par ailleurs, les traditionalistes résistants sont tous privés de juridiction et de rattachement à une authentique Autorité !? Il faut quand même bien prendre conscience que ce ne sont pas nos petites chapelles traditionalistes (malgré leur grand mérite) qui vont pouvoir sauver l’Église, et là, sur ce point, je suis d’accord avec les auteurs du livret. Elles sont toutes privées de juridiction et de rattachement à un vrai Pape, alors qu’on ne peut s’appeler « catholique » qu’à la condition d’être en lien soit avec le Pape, soit avec la hiérarchie qui demeure et qui a été créée par un vrai Pape. Viscéralement, elles n’ont donc aucun pouvoir ni aucune possibilité pour reconstituer une véritable Autorité, ce qui faisait dire d’ailleurs à Mgr Lefebvre : « il semble bien que SEUL LE PAPE, disons un Pape, pourra rétablir l’ordre détruit dans tous les domaines. » (« Le coup de Maître de Satan », 1977, p. 48). Par ailleurs, un Pape ne peut pas nous tomber du Ciel, car alors, ce serait l’établissement d’une nouvelle lignée et donc d’une nouvelle Église, celle de Rome ayant été vaincue par les forces de l’Enfer… Il doit nous venir par succession ininterrompue du premier Pape : saint Pierre (cf. l’annuaire pontifical qui a toujours donné cette liste ininterrompue). Au-delà donc de la Vacance du Siège apostolique et de l’élection pontificale, il existe un problème non moins grave : pour la perpétuation de l’Église catholique, il est de foi absolument nécessaire qu’une Autorité vraie et légitime demeure sur terre (jusqu’au retour du Christ), « sans interruption », pour communiquer la juridiction absolument nécessaire à tout ministère dans l’Église, même par mode extraordinaire comme pour la Confession « à l’article de la mort ». En revanche, il n’y a pas et ne peut y avoir une juridiction de suppléance pour la hiérarchie : elle est ou elle n’est pas ou plus, avec toutes les conséquences que cela comporte ! Pour résumer en quelques mots, existe-t-il sur terre des membres CERTAINS de l’Église universelle, à savoir d’authentiques évêques résidentiels ayant mandat d’un vrai Pape ? Ou mieux, bien-sûr un authentique Pape ? A défaut de l’un ou de l’autre, il est indiscutable de conclure que l’Église catholique romaine est morte et qu’il lui sera impossible de se relever, car l’Église serait alors atteinte dans sa constitution même, avec rupture de la succession apostolique. Bref, le sédévacantisme aboutit aujourd’hui finalement à l’hérésie et au blasphème (les promesses faites à l’Église ne se sont pas réalisées). CQFD. Sinon, dites-moi donc comment l’Église catholique divinement constituée hiérarchiquement sur Pierre pourrait-elle perdurer sans plus aucune Autorité hiérarchique légitime sur terre : ??? Comment la juridiction impérative pour certains actes (même aujourd’hui, comme pour la confession) pourrait-elle être communiquée et par qui : ??? On est bien loin ici, d’une simple vacance du Siège apostolique ! Vous voyez bien qu’il existe une LIMITE à la vacance du Saint-Siège ! Je vous en donne ici déjà quatre raisons. La vacance irrémédiable du Siège de Pierre est une impossibilité au regard de la Foi. La soutenir est clairement tomber dans l’hérésie.
Réponse 3 à "Saint-Priest"
1/5 Laurier
(Partie 3) ---------- Passons maintenant à un éventuel mode électif par « l’Église universelle » comme indiqué par Journet (qui représente d’abord essentiellement l’Église enseignante hiérarchique avec donc les croyants qui leur sont attachés). Je ne parle même pas du clergé de Rome, puisqu’on se trouve dans un cas similaire aujourd’hui à celui des cardinaux et évêques de l’Église conciliaire. Mais d’abord, comment déterminer qui est membre CERTAIN de l’Église universelle, si justement il n’y a plus d’Autorité aucune sur terre, alors qu’on ne peut demeurer catholique que si nous démontrons être en lien avec Pierre ou avec ceux qu’il a désigné pour le représenter : (les cardinaux étant ses légats pour la désignation du futur pape) ? C’est l’un des critères impératifs. Il est donc absolument nécessaire qu’une Autorité légitime (issue de la succession apostolique ininterrompue) vienne déterminer préalablement qui est encore dans l’Église et qui ne l’est plus et que le cas de l’Église conciliaire soit donc jugé et tranché par cette Autorité vraie et légitime et uniquement celle-ci. Un constat ou une analyse privée ne suffit évidemment pas ! d’autant que même les hérétiques peuvent conserver la juridiction (cf. Journet, p. 1725) tant qu’elle n’a pas été enlevée publiquement par… l’Autorité ! Il est démontré que l’hérésie et la juridiction légitime peuvent cohabiter ! C’est la doctrine catholique… (un prêtre hérétique peut par exemple vous confesser validement à l’article de la mort, par une juridiction de suppléance) — Ne sachant plus qui est membre CERTAIN de l’Église universelle, il est impossible d’organiser une élection d’un pape, puisqu’elle serait aussi douteuse que les membres qui ont participé (sans parler des divisions internes entre camps et factions : je ne vois pas du tout comment on pourrait décider aujourd’hui tous les membres authentiques de l’Église universelle à procéder à une telle élection dont les règles elles-mêmes ne sont déterminées aujourd’hui par là encore aucune Autorité !)…. Pour vous donner une idée des divisions aujourd’hui, même parmi les sedevacantistes, certains pensent que les cardinaux actuels sont malgré tout des cardinaux « materialiter » qui pourraient tout à fait nous redonner un pape élu par eux, « formaliter », c’est-à-dire vrai et authentique pape (on se demande d’ailleurs qui en décidera !?) ! Une telle position évidemment ne se trouve dans aucun manuel de théologie, mais elle représente une partie non négligeable de la frange sedevacantiste… et cette partie est donc totalement opposée à une élection pontificale par un concile d’évêques, ou par « l’Église universelle », ça va sans dire !…. Donc aujourd’hui, même cette disposition extrême, de droit divin, n’est plus réalisable (si on est sedevacantiste), puisque nous avons une fausse Église (mais non condamnée comme telle par une vraie Autorité) qui a supplanté la vraie, et il n’est plus possible de déterminer qui est membre certain du clergé de Rome, et où est précisément la véritable Église universelle… (impossible également d’obtenir ensuite une acceptation pacifique d’une telle élection puisqu’il n’est plus possible de déterminer les contours certains de l’Église catholique véritable, sans parler des divisions)… — 3ème impasse du sedevacantisme.------------ (à suivre)
Réponse 2 à "Saint-Priest"
1/5 Laurier
(Partie 2) ---------- J’ajoute encore une citation de saint Alphonse de Liguori qui est tout aussi catégorique : « Peu importe que, dans les siècles passés, quelque pontife ait été élu de façon illégitime ou ait pris possession du pontificat par fraude ; il suffit qu’il ait été accepté ensuite comme pape par toute l’Église, car de ce fait il est devenu le vrai pontife. Mais, si pendant un certain temps, il n’avait pas été accepté vraiment et universellement par l’Église, pendant ce temps, alors, le siège pontifical aurait été vacant, comme il est vacant à la mort du pape. » (Saint Alphonse de Liguori, Verità della fede, in Opere…, vol. VIII, p. 720, n° 9.) — Passons maintenant à la question de la Vacance du Saint-Siège : Le Siège de Pierre est vacant seulement quand le pape meurt, ou est reconnu fou, ou encore lorsqu’il démissionne librement. Cf. Journet ci-dessus. Il n’y a pas d’autres cas. Une élection peut être douteuse, non canoniquement faite ou contestée, mais seulement tant que l’Église universelle n’a pas reconnu l’élu désigné comme le Pape. Ensuite, ce n’est plus possible : « dès qu’un pape est accepté par l’Église et qu’il est uni avec elle comme la tête est unie au corps, on ne peut plus élever le moindre doute que l’élection aurait été viciée… l’acceptation universelle de l’Église guérit à la racine n’importe quelle élection viciée. » (Cardinal Louis Billot, Tractatus de Ecclesia Christi, Vol. I, pp. 612-613.) Lorsqu’un Pape meurt, bien évidemment la vacance du Siège Apostolique, temporaire, ne pose pas de problème, puisque nous avons des électeurs désignés en la personne des cardinaux, et une Constitution papale qui précise comment doit être élu le prochain pape… (Cf. Vacantis Apostolicae Sedis, pour celle de Pie XII, 1945). Cette élection est « régie uniquement » par ce document pontifical (Can. 160 de 1917). Dans la période, l’Église universelle reste dotée d’évêques résidentiels avec juridiction (établis par le ou les papes précédents) et l’Église n’est donc pas morte, et peut de fait perdurer ainsi assez longtemps. La limite n’est pas une question de TEMPS, mais d’un maintien perpétuel de membres CERTAINS de l’Église universelle, ayant juridiction, électeurs incontestés. C’est ce que rappelle Cajetan par sa formule : « Impossible que l’Église soit laissée sans Pape et/ou sans électeurs de pape. » Ces électeurs possédant le pouvoir de la papauté en puissance. Malgré cette doctrine, les sedevacantistes nous disent que le Siège de Pierre serait vacant depuis la mort de Pie XII (ou de Jean XXIII selon d’autres), mais c’est une hypothèse privée (contredisant déjà un fait dogmatique) qui surtout n’est pas confirmée par une raison précise et théologiquement recevable ! (Je parle ici de la CAUSE théologiquement recevable qui aurait fait que… : cf. ci-dessus pour les conclaves de 1958 et 1963.) De plus, ça ne s’arrête pas à la question du pape : ils nous disent aussi que c’est toute l’Église conciliaire qui a perdu toute Autorité (cardinaux, évêques résidentiels, etc.) et donc qu’il n’existe plus sur terre aucune Autorité hiérarchique véritable (même cachée en exil), ni non plus donc de juridiction ! Néanmoins, certains reconnaissent (comme l’abbé Belmont, récemment), que l’Église conciliaire n’est pourtant pas une secte acatholique puisqu’elle n’a pas été jugée ni déclarée telle par une Autorité véritable et légitime ! (ce qui est vrai). Ce constat radical (mais non confirmé par une Autorité) pose plusieurs problèmes majeurs, menant à une impasse impossible et insoluble, comme nous allons le voir : Le cardinal Journet précise en effet en s’appuyant sur le cardinal Cajetan : « Quand les dispositions du droit canonique seraient irréalisables [plus de cardinaux], ce serait aux membres CERTAINS de l’Église de Rome qu’il appartiendrait d’élire le pape. À défaut du clergé de Rome, ce serait à l’Église universelle, dont le pape doit être l’évêque (Apologia, n°741 et 746). » (L’Église du Verbe incarné, Charles Journet, Desclée de Brouwer, 1955, pp. 622-623). Certes, c’est le droit ecclésiastique seul qui impose et commande que le pape soit élu seulement par les cardinaux. Mais Pie XII est très clair sur ce point, y insistant à plusieurs reprises dans sa Constitution (lire le chap. I du titre II !), déclarant NUL radicalement et par avance tout autre mode électif (notamment par un Concile). Avant donc de passer à un autre mode électif, de droit divin, il faut donc être sûr que nous n’ayons plus du tout de cardinaux légitimes ! et que ceux existant aujourd’hui (216 cardinaux tous créés par J.P. II, Benoît XVI ou François !), soient donc jugés et démis, « canoniquement déposés » comme indiqué dans la Constitution !? Or, non seulement ce jugement n’existe pas mais il ne peut plus exister du tout puisque précisément nous n’avons plus d’Autorité dans l’Église !! 1ère impasse. ------- Vous parlez d’une élection d’un vrai pape qui se fera demain dans vos hypothèses, par des évêques… Mais de quels évêques vous parlez ? Si vous êtes sedevacantiste, eh bien tous les évêques conciliaires n’ont pas de vraie autorité et juridiction : à lire certains, ils ne sont même pas évêques du tout puisque sacrés avec le nouveau rite 1969 « intrinsèquement invalide » !? Du reste, ils ont au-dessus d’eux aujourd’hui 216 cardinaux !… Reste alors les évêques de la Tradition, mais dont aucun n’a eu de mandat romain (par un vrai Pape) et sont donc sans juridiction aucune puisqu’ils se sont « auto-nommé » et de fait, ils sont autonomes ! même entre eux, avec de multiples divisions (bonjour le lien de l’unité)… Les évêques de la Tradition, même si leur sacre est valide (rite respecté), ne sont pas des membres CERTAINS de l’Église catholique, et ceci pour deux raisons : ils n’ont pas de mandat romain et donc de lien avec un vrai Pape (absolument impératif pour se proclamer catholique) ; et les évêques sedevacantistes nient de surcroit le fait dogmatique de « l’acceptation pacifique de l’Église universelle » pour les élections de 1958 (Jean XXIII) et 1963 (Paul VI), et détruisent ainsi indirectement l’institution même de la papauté (même si c’est inconscient). Ils enseignent aussi indirectement (ce qui n’est pas catholique) que l’Église pourrait donc rester sans aucune Autorité légitime sur terre et donc avec une interruption de la constitution divine de l’Église (irrémédiable et « impossible » pour reprendre le mot du cardinal Cajetan). Au mieux donc, ce sont des évêques en attente de régularisation (le vrai pape étant caché en exil, leur sacre est légitime dans cette optique SEULEMENT) ; au pire, ce sont des évêques schismatiques. Autrement, eh bien oui, il faut aller au bout des choses, comme le font les auteurs du livret : l’Église catholique est tuée, elle est morte ! — C’est la 2ème impasse. -------- (à suivre)
(suite commentaire)
1/5 Laurier
J'avoue que je suis consterné que des auteurs qui se veulent les champions du traditionalisme et de la défense de la vraie doctrine, à travers leur sedevacantisme, eh bien ne savent pas des choses essentielles à la constitution même de l'Église par son divin Fondateur : que l'Église (catholique) est bâtie sur Pierre, le Pape, en dehors de qui tout s'écroule. Et qu'il est donc inconcevable, théologiquement parlant, que l'Église soit non seulement laissée sans Pape depuis la mort de Pie XII, mais aussi sans électeurs de Pape valides (tous les cardinaux actuels ont été créés par de faux papes selon eux), plus d'évêques ayant juridiction, etc. La doctrine la plus certaine et la mieux établie nous l'affirme : l'Église batie sur Pierre doit demeurer telle "sans interruption" (Léon XIII) jusqu'à la fin des temps, ou jusqu'à la fin des siècles (Vatican I), et qu'il ne saurait donc y avoir une INTERRUPTION de cet ordre dans la lignée des successeurs de Pierre. Par ailleurs, non seulement nous n'aurions plus du tout d'Autorité vraie et légitime dans l'Église depuis 1958, mais l'Église serait donc remplacée par une lignée de six faux papes et une fausse Église aurait donc remplacé la vraie partie on ne sait où !? Que les auteurs veulent en plus cautionner leur délire par la sainte Vierge à Fatima en exposant qu'en fait la fausse vision du 26 juin 2000 confirme la chose, relève de l'escroquerie intellectuelle et théologique. D'autant plus qu'à Fatima, la sainte Vierge annonce que "le saint Père souffrira beaucoup" et en 1945, donc après la guerre, soeur Lucie rappelle cette grande prophétie en écrivant "qu'il ne faut pas cesser de prier pour le Pape : que de grands jours d'affliction et de tourmente l'attendent encore"... Donc, il s'agit bien d'un pape après Pie XII. Si le siège de Pierre était vacant comme l'exposent nos auteurs depuis 1958, alors l'Église serait morte et les forces de l'enfer auraient prévalu contre l'Église. CQFD. Mais ce n'est pas ce qu'est venu dire la sainte Vierge à Fatima, puisqu'on sait que "le saint Père finira par me consacrer la Russie qui se convertira"... Ce pape de la fin des temps est décrit par les prophéties privées comme par l'Écriture sainte, comme "souffrant beaucoup" (La Salette, Fatima), "en exil" (M.J. Jahenny), "caché" (A.C. Emmerich), "souffrant le martyre avec son siège préparé pour l’Antéchrist" (Sœur de la Nativité tome 4), " frappé" à l’instar du Christ lors de sa Passion avec "le troupeau dispersé" (Exorcisme de Léon XIII, reprenant l’Écriture sainte avec la prophétie du prophète Zacharie et le Christ lui-même décrivant sa Passion)…