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Comment les catholiques ont bâti une civilisation

Référence : 112925
4 avis
Date de parution : 24 janvier 2020
Éditeur : MAME (EDITIONS)
Collection : DOCUMENTS DE RE
EAN 13 : 9782728926954
Nb de pages : 384
34.90
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Description
Comment les catholiques ont bâti une civilisation analyse le rôle de la religion catholique dans la construction de la civilisation occidentale d'une manière originale - non à travers le prisme d'un christianisme abstrait mais par le biais de personnalités catholiques concrètes, hommes et femmes ayant incarné la vision catholique de Dieu et de l'homme, du temps et de l'éternité, dans un contexte incertain et souvent tragique. 

Livre d'histoire à l'érudition impeccable, mais aussi livre traversé d'un véritable souffle épique, il sait rendre toute leur vie, leur génie et leur fougue, à des figures de pionniers qui surent poser les fondations d'un nouvel ordre sociopolitique qui devait leur survivre pendant des siècles. Ce faisant, il balaye le large spectre de ce que l'Occident leur doit encore aujourd'hui, de son idéal éducatif à son architecture, de sa musique à sa vision de l'économie - leur chef-d'oeuvre étant sans doute un art inédit de l'amour.  

À l'heure où le catholicisme semble être entré, en Occident, dans un irrémédiable déclin, Comment les catholiques ont bâti une civilisation permet de reprendre toute la mesure de sa fécondité - passée et actuelle.
TitreComment les catholiques ont bâti une civilisation
Auteur SLATTERY (William J.)
ÉditeurMAME (EDITIONS)
Date de parution24 janvier 2020
Nb de pages384
CollectionDOCUMENTS DE RE
EAN 139782728926954
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)24
Largeur (en mm)157
Hauteur (en mm)237
Poids (en Kg)0.65
Biographie
Critique du libraire
"Je suis heureux de recommander le livre de William Slattery [...] sur l'éthos de l'héroïsme et du génie qui a inspiré les bâtisseurs de la civilisation chrétienne - et qui peut inspirer les bâtisseurs d'une autre culture chrétienne à l'avenir, que ce soit en Afrique, en Asie, en Europe ou aux Amériques." Cardinal Robert Sarah.
Les avis clients
LECTURE particulièrement roborative
5/5 https://srp-presse.fr/
.----. La lecture du livre du père William J. Slattery, paru il y a juste un an (en octobre 2020), est particulièrement roborative en ces temps où notre Église se vautre, pitoyable, dans la honte et le repentir, tout en sonnant, impitoyable, l’halali contre la Tradition. À travers une passionnante fresque historique de deux millénaires, il montre tout ce que notre civilisation lui doit, c’est-à-dire tout ce qu’elle a de bon. Précisons-le tout de suite, ce prêtre américain n’est pas un moderniste, et c’est l’Église de la Tradition qu’il nous raconte, celle de saint Benoît et de saint Colomban, fondateurs du monachisme, celle de la chevalerie, de l’amour courtois et des croisades, celle des églises romanes et des cathédrales gothiques, du chant grégorien et de la très belle ancienne liturgie. Mais il n’oublie pas pour autant qu’elle a fondé la modernité, pour le meilleur et pour le pire, de la libération de la femme à l’essor des sciences et de l’économie de marché. William Slattery fonde son argumentation sur une impressionnante culture, mobilisant les sources les plus anciennes et confidentielles, comme cette lettre de cet Aimon, abbé de Saint-Pierre-sur-Dives, décrivant le chantier de construction de la cathédrale de Chartres : «On voyait des hommes puissants, fiers de leur naissance, accoutumés à une vie de mollesse, s’attacher à un chariot avec des traits, voiturer les pierres, la chaux, le bois, tous les matériaux nécessaires. Quelquefois mille personnes et plus, hommes et femmes, tiraient le chariot, tant la charge était lourde. On allait dans un tel silence qu’on n’entendait la voix ni le chuchotement de personne. Quand on s’arrêtait le long du chemin, on n’entendait que l’aveu des fautes et une prière pure et suppliante à Dieu pour obtenir le pardon des péchés. Les prêtres exhortaient à la concorde ; on faisait taire les haines, les inimitiés disparaissaient, les dettes étaient remises et les esprits rentraient dans l’unité1». Probablement d’origine irlandaise, l’auteur s’attarde longuement sur l’apport des moines venus d’Irlande, dont l’un lui apparaît, à juste titre, essentiel : la confession individuelle et secrète. Jusqu’alors elle était, sur le continent, publique et solennelle, ce qui en faisait un acte redouté : «Bien des âmes désireuses de faire la paix avec leur Dieu, mais redoutant la sévérité de l’ancienne méthode, ont dû être surprises de cette réponse nouvelle à leurs angoisses2». Il en est résulté un approfondissement de la conscience personnelle, «les liens du mariage se renforcèrent, les liens se resserrèrent entre pères et fils, entre mères et filles, les sanglantes rivalités prirent fin, et bien des conflits furent évités. Un puissant instrument de changement civilisationnel était né3». Amoureux de la Tradition, l’auteur n’en est pas pour autant austère, bien au contraire : ce livre est proprement lyrique ! Ainsi sur la messe tridentine : «Le rite ancien est un mariage magnifique entre les prières romaines, d’une grande retenue et d’une grande précision intellectuelle, jointes à l’austérité cérémonielle et structurées par le sens pratique romain ancestral, et l’impressionnante gestuelle du rite gallican des Celtes et des Teutons fougueux. C’est à ce dernier que le rite romain doit tant son sens du mysterium tremendum et fascinans (le mystère formidable et fascinant), exprimé par les touches éclatantes de ses prières, par les cérémonies riches de symboles de la Semaine sainte, et par les bénédictions des cierges, des palmes, des cendres et d’autres représentations. C’est ainsi que la fusion du farouche esprit celtique et teutonique avec la pensée gréco-romaine, raffinée et ordonnée, rend le rite ancien complexe, entrecroisé et intellectuel, autant que terrestre et cosmique4». Et sur le grégorien : «Ce furent surtout les moines qui perfectionnèrent le chant grégorien. Ces hommes qui se levaient dans le silence de la nuit, ces silhouettes encapuchonnées glissant à travers la clôture pour se rendre à la maison de Dieu, avec la concentration et le sérieux d’une armée en opération, se consacraient à la plus cruciale des missions : le salut des hommes. Leur visage était grave, leur cœur était marqué par de profondes émotions, et de leur âme majestueuse s’élevait le chant grégorien, qui exprimait parfaitement leur réalité, leur existence entièrement vouée à Dieu, une recherche constante de l’union avec lui. Un projet aussi grand, aussi sublime et aussi nécessaire ne tolère que la perfection. Cet appel à l’excellence, saint Benoît l’avait exprimé en affirmant que les moines devaient modeler leur chant d’après ces mots du Psalmiste : « Je te chante en présence des anges » (Ps. 137, 7)5». On attend de tels accents pour décrire certaines messes contemporaines ! [ Signé : Jean-François Chemain le 21 OCTOBRE 2021 ]
Réponse à Perles de Culture n°295
5/5 https://www.annebrassie.fr/
.----. Oui, catholiques soyons fiers de notre civilisation… Si l’ouvrage commence par une belle recommandation du cardinal Sarah : ” Je suis heureux de recommander le livre de William Slattery… […] sur l’éthos de l’héroïsme et du génie qui a inspiré les bâtisseurs de la civilisation chrétienne – et qui peut inspirer les bâtisseurs d’une autre culture chrétienne à l’avenir, que ce soit en Afrique , en Asie, en Europe ou aux Amériques.” L’Homme Nouveau, sous la plus de Didier Rance en donne la saveur : Tous ceux qui ont été choqués lorsqu’un président français a fait pression plusieurs années et, hélas, obtenu que la référence aux « racines chrétiennes » de l’Europe soit retirée en 2004 du projet de préambule de la Constitution européenne – décision tellement contraire à la simple probité historique –, pourront, s’ils en avaient besoin, vérifier dans cet ouvrage combien ils avaient raison de l’être. L’auteur, tenant compte des progrès de la recherche historique, nous donne une version des entreprises du français Daniel-Rops et de l’anglais Christopher Dawson – cet immense historien si méconnu chez nous –, à savoir une histoire générale des racines chrétiennes de l’Europe, qui couvre l’Antiquité tardive et le Moyen Âge. Nous y suivons pas à pas l’évangélisation progressive de tous les secteurs de la nature humaine et de l’homme en société, aboutissant en chaque domaine à des réalisations originales appelées à demeurer jusqu’à notre temps : ainsi en est-il de la paroisse, de l’éducation, de l’art ou de l’économie de marché. Les choix de l’auteur, qui bien sûr ne pouvait tout dire, peuvent être discutés (par exemple la prééminence donnée aux clercs, ou à saint Thomas d’Aquin par rapport à saint Bonaventure), mais ne changent rien au souffle qui soutient l’ouvrage. Le livre refermé on se sent, pour reprendre l’image de Bernard de Chartres, comme des nains juchés sur les épaules de géants. Encore faut-il grimper sur ces épaules, et ce livre peut y aider. [ Signé : Anne-Charlotte Lundi le 25 avril 2021 sur le blog d'Anne Brassié ]
Sa conviction entraîne l'adhésion !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Ce prêtre américain ordonné en 1991, prouve dans cette étude historique, réaliste et très référebcée, l'action civilisatrice originale du catholicisme . Il relie sa thèse aux conclusions d'historiens et d'écrivains récents . Il décrit l'action persévérante des prêtres, religieux, évêques qui évangélisèrent, enseignèrent et construisirent l'idéal chrétien . C'est un homme renouvelé par le catholicisme qui transforma en profondeur la société dans tous ses aspects (la famille, la guerre, l'art, l'économie, etc.). Le Père Slattery appuie ses constatations sur nombre de documents cités et référencés auxquels le lecteur peut se reporter. Sa conviction entraîne l'adhésion du lecteur, son enthousiasme même, et conforte son espérance . POUR QUI CE LIVRE ? : Pour tous à partir de 17 ans . [ " Plaisir de Lire " , Littérature et vie chrétienne , numéro 193 , Décembre 2020 . Petit trimestriel dont vous pouvez demander un spécimen en vous recommandant de " Chiré " à l'adresse 57 route nationale , 80160 , Flers-sur-Noye ]
Les bases d’une renaissance future !
5/5 https://www.famillechretienne.fr/
.----. Dans une vaste fresque historique, le philosophe et théologien irlandais William Slattery relate la façon dont les catholiques ont bâti la civilisation occidentale. Et pose les bases d’une renaissance future. Entretien. Pourquoi ce livre? J’ai voulu décrire cette saga héroïque de mille ans que fut la construction de la civilisation occidentale après la chute de l’Empire romain. Mais cette civilisation s’est littéralement suicidée durant ces derniers siècles. Je suis d’accord avec les propos de Houellebecq quand il affirme dans le discours qu’il fit en recevant le prix Oswald Spengler – je le cite textuellement: «Il vaudrait mieux que la religion catholique reprenne le dessus.» Il faut que le catholicisme reprenne le dessus, parce que l’unique façon de sauver la société actuelle est de revenir aux fondements de cette civilisation qui a été bâtie par le catholicisme. Le but de mon livre est d’y contribuer Vous parlez par exemple de l’action de l’Église en faveur des femmes. Or, on entend souvent dire que les femmes ont été mises sous le boisseau par l’Église... C’est en effet un mythe, cette idée que l’Église n’a pas fait avancer la dignité de la femme! En l’an I avant Jésus-Christ, un soldat romain païen, Hilarion, écrivit à sa femme Alis, alors enceinte: «Sache que je suis toujours à Alexandrie. [...] Je te demande et te supplie de prendre bien soin de notre petit garçon et, dès que je recevrai ma solde, je te l’enverrai. Si tu accouches [avant que je ne rentre, Ndlr], si c’est un garçon, garde-le, si c’est une fille débarrasse-t’en.» Il écrit cela comme la chose la plus normale au monde. L’infanticide était une chose habituelle dans l’Empire romain: c’est l’Église qui a mis fin à cette pratique. C’est aussi l’Église qui, sous Constantin, a fait passer la loi selon laquelle l’adultère n’était pas seulement interdit aux femmes mais aussi aux hommes. Et puis l’Église a élevé les femmes au rang le plus haut de sa société, en les canonisant: Agnès, Agathe et tant d’autres. Prenez cette figure magnifique qu’est la reine Blanche de Castille, qui a formé l’esprit du plus grand roi qui ait jamais exist: Saint Louis; et Jeanne d’Arc, général en chef d’une armée qui chassa l’envahisseur... Vous parlez aussi de saint Grégoire. En quoi fut-il important? Il fut important à de nombreux titres. Il recommanda notamment la tolérance vis-à-vis de tout ce qui dans la culture des peuples germaniques était compatible avec la loi naturelle et la foi catholique, une décision cruciale pour la naissance d’une culture chrétienne en Europe. C’est très typique de la démarche catholique, qui sait prendre le beau et le bon dans des cultures qui lui sont extérieures. Cela n’existe pas chez les protestants, par exemple. Aux États-Unis, on a éliminé complètement la culture des Indiens du nord, quand, en Amérique latine, apparaissaient les métis, grâce aux catholiques. Il y a chez les protestants un manque d’universalité, dû à leur coupure avec la Rome éternelle et universelle. Autre exemple: les Jésuites sous Matteo Ricci, en Chine, étaient très respectés par les Chinois pour leur grande culture et leur capacité à combiner la culture chinoise avec la civilisation occidentale. Toute la civilisation occidentale naît de la conversion personnelle. La conversion de l’âme est une caractéristique du catholicisme. Vous insistez sur le rôle du moine irlandais Colomban dans la confession «à l’irlandaise». En quoi est-ce important? Avant Colomban, la confession existait sur le continent mais comme quelque chose d’exceptionnel, souvent seulement deux fois dans sa vie. À cause de cela, beaucoup ne voulaient se faire baptiser qu’au moment de la mort. L’exemple le plus illustre est celui de l’empereur Constantin, qui s’est converti à la foi catholique sur son lit de mort. Au VIe siècle, les Irlandais ont introduit la confession individuelle absolument privée et la possibilité d’y avoir recours toutes les fois que l’on voudrait. Du coup, le prêtre comme confesseur devient la personne ayant accès à l’intimité de votre âme, grâce à l’assurance d’une confidentialité absolue. D’où l’institution du directeur spirituel qui est devenu tellement importante dans la société occidentale, notamment chez les grands. Le directeur spirituel de l’empereur, du roi, est une figure cachée mais capitale. On ne peut pas ne pas penser à Louis XVI marchant vers la guillotine, le bras appuyé sur celui de son confesseur et directeur d’âme, le prêtre irlandais Edgeworth de Firmont. La confession est donc un outil de transformation des âmes? Toute la civilisation occidentale naît de la conversion personnelle. La conversion de l’âme est une caractéristique du catholicisme. Au Noël de l’an 390, l’empereur Théodose, excommunié par saint Ambroise pour avoir exterminé des milliers d’innocents à Thessalonique, revêt l’habit du pénitent et parcourt à pied les rues de Milan jusqu’à la cathédrale, où l’attend l’évêque. «Il pleura publiquement son péché dans l’église», déclarera Ambroise dans son oraison funèbre de l’empereur. Où a-t-on vu, ailleurs que dans la civilisation chrétienne, un empereur faire publiquement repentance? Ni dans l’islam, ni en Chine, ni à Rome, ni chez les Grecs... C’est une révolution. La révolution intérieure de l’âme a provoqué une révolution sociale et politique. La révolution intérieure de l’âme a provoqué une révolution sociale et politique. Pour vous, l’éclosion de la civilisation chrétienne a lieu au XIe siècle? Oui. Auparavant, il y avait des graines dans le sol; la civilisation était embryonnaire. Il a fallu la saga héroïque des grands hommes de génie dont nous venons de parler pour les faire sortir. On voit ainsi apparaître l’architecture gothique ici en France avec le grand abbé Suger, la perfection du chant grégorien, l’économie de libre entreprise, et au siècle suivant, le règne du roi Saint Louis. Vous réhabilitez le romantisme de manière assez étonnante. N’est-ce pas le primat accordé aux sens, aux sentiments, par rapport à la raison. Or, n’est-ce pas à la raison de commander? Vous avez raison: selon l’opinion admise aujourd’hui, le romantisme est la primauté de l’émotion sur la raison. Mais dans le catholicisme, le romantisme est tout autre chose. Le catholicisme a créé une vision de la réalité fondée sur deux doctrines essentielles: la création et la rédemption. Et ces deux doctrines manifestent très clairement la grande vérité que Dieu est amour. Cela a eu des conséquences très importantes. D’abord, une confiance dans la nature. Dans toutes les autres civilisations, il y avait une certaine peur de la nature, une certaine peur du cosmos. Avec le catholicisme, la nature est une création du Dieu d’amour pour le bien de l’homme. Avec la rédemption apparaît la magnifique réalité de la nuit de Noël, quand les catholiques adorent l’homme Dieu, le Dieu qui s’est fait homme par amour. Tout cela a créé une culture d’amour. On en voit les conséquences dans la nouvelle conception du mariage, de la famille, dans toutes les relations de solidarité qui imprègnent la société. Pendant les premiers siècles, les Romains, souvent, disaient entre eux: «Voyez ces catholiques comme ils s’aiment.» Et cela a marqué profondément la société pendant la chrétienté. Cela est absolument propre à la civilisation catholique. Attention au mot «cœur»: le cœur catholique est le cœur qui combine la logique grecque avec le sens de l’ordre des Romains et la passion des peuples teutoniques et celtiques. En ce sens, le catholique a dans son sang les quatre éléments qui font la personnalité de l’Occidental. Ce n’est donc pas le cœur au sens où on l’entend maintenant, le côté sentimental? Non. Dans ce sens, le catholicisme est dans une opposition très profonde avec la culture actuelle. Parce que, du fait de cette primauté de l’émotion, on détruit les institutions sociales fondamentales, notamment le mariage et la famille. Et on détruit toute capacité à créer la société. On a créé une «dissociété», due à un individualisme absolu. Un individualisme qui détruit d’ailleurs non seulement la société mais l’individu. L'individu et la personne Dans son ouvrage, le Père Slattery cite les propos de l’essayiste américain Francis Fukuyama qui semble confondre la personne au sens chrétien et l’individu moderne. L’auteur s’en explique: «Il est clair que la vision de l’individu de Fukuyama est en contradiction avec la définition catholique de l’individu. Mais il est intéressant de constater que Fukuyama, qui n’est pas chrétien, reconnaît que c’est l’Église catholique qui a libéré la personne du contrôle absolu de la société qui existait dans toutes les cultures anciennes. Et qui existe aujourd’hui dans les cultures comme les cultures japonaises et chinoises ou communistes et marxistes et qui commence à apparaître de nouveau dans nos civilisations postmodernes: sous la dictature du relativisme, l’individu souffre car il est de plus en plus défini comme dépendant de l’État.» [ Charles-Henri d'Andigné le 24/02/2020 | Numéro 2198 , Famille Chrétienne ]