Diversité des auteurs .
5/5 Le Caporal .
.----. Georges Laffly, qui était un des plus fervents amis de Jacques Perret, fait encore parler de lui depuis sa disparition en 2008. Les éditions Via Romana ont réuni dans un fort volume de près de 400 pages des chroniques littéraires parues jadis dans Itinéraires, Les Écrits de Paris et Spectacle du Monde.
Ce qui fait l'attrait de ce volume, c'est la diversité des auteurs examinés par le regard acéré et profond de Georges Laffly. Grâces soient rendues ici à Micheline Laffly d'en avoir effectué la sélection. Nous cheminons ainsi de Barrès à Drieu en passant par Thibon, Montherlant, Bernanos, Apollinaire, Jünger, La Fontaine, Brasillach, Larbaud, etc. Mais ce qui fait aussi le prix de ce livre, c’est que Georges Laffly ne faisait pas une critique de « surface ». Grâce à Itinéraires et au rythme de parution mensuel, Georges pouvait laisser libre cours à sa connaissance de l'époque et du sujet. Ce qui fait de ces articles une mine de réflexion pour tout amateur de littérature ou tout étudiant en lettres. Il y a bien de la matière à « mâcher » dans ces études qui fournissent maintes pistes de rêveries et Jean Madiran a raison de dire dans sa préface : « Ce sont les chroniques d'une vie, parce que la pensée qu'il exprime par éclairs et coups d’œil d’une grande sobriété est le fruit d'une vie intérieure ininterrompue, qui est sa vie même. » Il s'agit là d'une promenade avec un guide de lecture qui débroussaille la piste dans la grande forêt de la littérature. Comme souvent avec Georges, la nostalgie de la province d'Algérie affleure souvent. Il y a de très belles pages, très personnelles et très sensibles sur Blida, sa ville de naissance. Le volume se termine par un choix de poèmes inédits écrits de 1950 à 1999. [ Jean-Baptiste Chaumeil dans " Le Caporal " numéro du premier novembre 2012 ]
oubli.
5/5 xxxxx.
J'ai oublié de signaler en reproduisant ces extraits que l'étude était signée Jean-Pierre Brun.
Itinéraires.
5/5 L'algérianiste.
.----. Georges Laffly exerça pourtant sereinement ses talents dans deux domaines où sa liberté de penser n'était pas contestée : la critique littéraire en général et ces chroniques dont il fit bénéficier "Itinéraires", dans une amicale collaboration (il lui en consacra presque deux cents). Il fut d'ailleurs pour cette revue, l'âme, le réalisateur et le rédacteur en chef de deux numéros spéciaux remarquables sur l'Algérie et les Pieds-Noirs : " Dix ans qu'on est là " (numéro 164, juin 1972) et " Vingt ans après " (numéro 264, juin 1982). [ numéro 143, septembre 2013 (L'algérianiste, 10, rue Ancien Port des Catalans 11100 Narbonne) ].
Un journaliste rigoureux...
5/5 L'algérianiste.
.----. Un journaliste rigoureux... Trop rigoureux ? On pourrait évoquer en la circonstance son amitié avec Jean Brune son aîné de vingt ans. Celui-ci l'avait en effet engagé à "La Dépêche Quotidienne" d'Alger, au lendemain d'une courte expérience d'enseignant au collège de Philippeville. On pourrait encore souligner sa carrière métropolitaine à "La Nation Française", à "La Revue des Deux Mondes" (véritable institution dont il assura le secrétariat de rédaction), à" Minute", à "L'Aurore", à "Spectacle du Monde", à "Présent"... Il était incontestablement un excellent journaliste reconnu comme tel par ses pairs. Et pourtant... ( suite ).
Oublié et méconnu.
4/5 L'algérianiste.
.----. Lorsqu'il s'agit d'évoquer les journalistes et écrivains qui engagèrent leur plume dans les combats d'arrière-garde de l'Algérie française, qui cite Georges Laffly ? .----. Et pourtant... Ce Blidéen défendit jusqu'à son dernier souffle sa chère province perdue et l'honneur bafoué de ses ressortissants. ----. Après sa disparition, en 2008, son épouse Micheline s'employa à la composition et à l'édition d'un ouvrage regroupant des textes mettant en évidence son inaltérable liberté de penser, sa lucidité et ce talent propre aux vrais et grands observateurs de la société. Ce livre vient enfin de paraître aux éditions Via Romana sous le titre "CHRONIQUES LITTéRAIRES". " Littéraires", certes, mais pas seulement car la morale et la politique ne sont jamais bien loin. C'est l'occasion d'évoquer un compatriote parfois oublié et souvent méconnu par notre communauté. (suite...).